Répétition HLC - 13h.Chez Rozenn et Manu 22/04/2025
Charles Aznavour
Le grand Charles Aznavour au si grand talent. Un poète, un interprète, un travailleur inlassable. L'illustration de ce que peut donner le travail acharné associé à un talent prestigieux. Je ne le chante que depuis peu.
Les Comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent (Bis)
Les comédiens ont installé leurs tréteaux
Ils ont dressé leur estrade
Et tendu des calicots
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
Ils ont donné la parade
A grand renfort de tambour
Devant l’église une roulotte peinte en vert
Avec les chaises d’un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays / les comédiens
Si vous voulez voir confondus les coquins
Dans une histoire un peu triste
Où tout s’arrange à la fin
Si vous aimez voir trembler les amoureux
Vous lamenter sur Baptiste
Ou rire avec les heureux
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous les étoiles le rideau va se lever
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
Ils vont renaître à la vie / les comédiens
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
Ils ont ôté leur estrade
Et plié les calicots
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
Un peu de la sérénade
Et du bonheur d’Arlequin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l’instant ils traversent dans la nuit
D’autres villages endormis / les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Les comédiens ont installé leur tréteaux
C
Ils ont dressé leur estrade
D7
Et tendu des calicots
G Em
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
C
Ils ont donné la parade
D7
A grand renfort de tambour
G B7
Devant l'église une roulotte peinte en vert
Em A7 D7
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
G Em
Et derrière eux comme un cortège en folie,
C D7 G
Ils drainent tout le pays Les comédiens.
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Si vous voulez voir confondu les coquins
C
Dans une histoire un peu triste
D7
Où tout s’arrange à la fin
G Em
Si vous aimez voir trembler les amoureux
C
Vous lamenter sur Baptiste
D7
Où rire avec les heureux
G B7
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Em A7 D7
Sous les étoiles, le rideau va se lever…
G Em
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
C D7 G
Ils vont renaître à la vie, les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Chorus]
G Em
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
C
Ils ont ôté leur estrade
D7
Et plié les calicots
G Em
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
C
Un peu de la sérénade
D7
Et du bonheur d’Arlequin
G B7
Demain matin quand le soleil va se lever
Em A7 D7
Ils seront loin, Et nous croirons avoir rêvé
G Em
Mais pour l’instant, ils traversent dans la nuit
C D7 G
D’autres villages endormis… les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
Charles Trénet
L’âme des Poètes
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelqu'heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Tournera-t-il au bord de l'eau
Au printemps sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes... ou vagabonds
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm E7 A
Leurs chansons courent encore dans les rues
A
La foule les chante, un peu distraite
C#m D Bm
En ignorant le nom d'l'auteur
E7 Bm E7 Bm E7 A
Sans savoir pour qui battait leur coeur
A7
Parfois on change un mot, une phrase
D
Et quand on est à court d'idées
D#7 E7
On fait la-la-la-la-la-la
Bm E7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm E7 A
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
A
Un jour, peut-être, bien après moi
E7
Un jour on chantera
Bm E7
Cet air pour bercer un chagrin
Bm E7 E7(#5) A
Ou quelqu'heureux destin
A
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
A7 D F#7
Ou dormir un enfant ?
Bm E7 Fdim7 F#m
Tournera-t-il au bord de l'eau
B7 E7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm A
Leurs chansons courent encore dans les rues
E7 Bm E7 Bm
Leur âme légère et leurs chansons
E7 Bm E7 Bm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
E7 A
Filles et garçons
D Bm
Bourgeois, artistes
E7 A
Ou vagabonds...
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues
F
La foule les chante, un peu distraite
Am A# Gm
En ignorant le nom d'l'auteur
C7 Gm C7 Gm C7 F
Sans savoir pour qui battait leur coeur
F7
Parfois on change un mot, une phrase
A#
Et quand on est à court d'idées
G7 C7
On fait la-la-la-la-la-la
Gm C7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
F
Un jour, peut-être, bien après moi
C7
Un jour on chantera
Gm C7
Cet air pour bercer un chagrin
Gm C7 C7(#5) F
Ou quelqu'heureux destin
F
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
F7 A# D7
Ou dormir un enfant ?
Gm C7 C#dim7 Dm
Tournera-t-il au bord de l'eau
G7 C7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm F
Leurs chansons courent encore dans les rues
C7 Gm C7 Gm
Leur âme légère et leurs chansons
C7 Gm C7 Gm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
C7 F
Filles et garçons
A# Gm
Bourgeois, artistes
C7 F
Ou vagabonds...
Y’a d’la joie
Y’a d’la joie Bonjour, bonjour les hirondelles
Y’a d’la joie Dans le ciel par dessus les toits Y’a d’la joie Et du soleil dans les ruelles
Y’a d’la joie partout, y’a d’la joie
Tout le jour Mon cœur bat, chavire et chancelle
C’est l’amour Qui vient avec je ne sais quoi
C’est l’amour Bonjour, bonjour les demoiselles
Y’a d’la joie, partout, y’a d’la joie
Le gris boulanger Bat la pâte à pleins bras
Il fait du bon pain Du pain si fin que j’ai faim
On voit le facteur Qui s’envole là-bas
Comme un ange bleu Portant ses lettres au bon dieu
Miracle sans nom À la station Javel
On voit le métro Qui sort de son tunnel
Grisé de soleil De chansons et de fleurs
Il court vers le bois Il court à toute vapeur
Y’a d’la joie La tour Eiffel part en ballade
Comme une folle Elle saute la Seine à pieds joints
Puis elle dit "tant pis pour moi si j’suis malade
J’ m’embêtais tout’ seule dans mon coin
Y’a d’la joie Le percepteur met sa jaquette
Plie boutique Et dit d’un air très doux, très doux "Bien l’bonjour pour aujourd’hui fini la quête
Gardez tout messieurs gardez tout"
Mais voilà qu’soudain Je m’éveille dans mon lit
Donc, j’avais rêvé Oui car le ciel est gris
Il faut se lever Se laver, se vêtir
Et ne plus chanter Si l’on n’a plus rien à dire
Mais je crois pourtant Que ce rêve a du bon
Car il m’a permis De faire une chanson
Chanson de printemps Chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans Chanson de toujours
D A7
Y a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
D A
Y a d'la joie dans le ciel par dessus le toit
D D7 G Fdim
Y a d'la joie et du soleil dans les ruelles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
A7 D A7
Tout le jour, mon cur bat, chavire, et chancelle
D A
C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi
D D7 G Fdim
Qu'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
[Verse 2]
D7 G
Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras
D7 G Am7
Il fait du bon pain, du pain si fin que j'ai faim
D7
On voit le facteur qui s'envole là-bas
A7 D7
Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu
G
Miracle sans nom à la station Javel
D7 G Am7
On voit le métro qui sort de son tunnel
D7
Grisé de ciel bleu de chansons et de fleurs
D7 G
Il court vers le bois il court à toute vapeur
[Verse 3]
D A7
Y a d'la joie la Tour-Eiffel part en ballade
D A
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints
D D7 G Fdim
Puis elle dit: "Tant pis pour moi si j'suis malade
D Em7 A7 D
J'm'ennuyais toute seule dans mon coin"
A7 D A7
Ya d'la joie le percepteur met sa jaquette
D A
Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux
D D7 G Fdim
"Bien l'bonjour, pour aujourd'hui finie la quête
D Em7 A7 D
Gardez tout Messieurs gardez tout"
[Verse 4]
D7 G
Mais soudain voilà je m'éveille dans mon lit
D7 G Am7
Donc j'avais rêvé, oui, car le ciel est gris
D7
Il faut se lever, se laver, se vêtir
A7 D7
Et ne plus chanter si l'on a plus rien à dire
G
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon
D7 G Am7
Car il m'a permis de faire une chanson
D7
Chanson de printemps, chansonnette d'amour
D7 G
Chanson de vingt ans, chanson de toujours
Jacques Brel
Jacques Brel, un cœur à fleur de peau, un poète qui s'est brûlé les ailes dans ce monde qu'il jugeait très sévèrement. Ces chansons sont souvent des tableaux qu'on ne se lasse pas d'écouter.
Quand on a que l’amour
Quand on a que l’amour
À s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l’amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l’amour
À offrir à ceux là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier
Les Frères Jacques
En sortant de l’école
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la Terre
Dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré...
La Mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés.
Au-dessus de la mer
Nous avons rencontré...
La Lune et les étoiles
Sur un bateau à voiles
Partant pour le Japon
Et les trois mousquetaires
des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle
d’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins.
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’Hiver
Qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêtée
Et le Printemps nous a salués...
C’était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remercié
Et toutes les Fleurs de la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie de chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer....
De peur de les abîmer.
Alors... On-est- re-ve-nu-à pied-
-À pied-tout autour de la terre-
-À pied - tout autour de la mer-
-Tout autour du soleil-
-De la lune et des étoiles-
-A pied - à cheval - en voiture-
Et en bateau à voiles.
Pierre Perret
Donnez-nous des jardins
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
C’est pas qu’on s’embête
En bas des H.L.M.
Mais les galipett'
Sur le ciment c’est pas d'la crème
Et pour trouver d' l’herbe
Accrochez-vous bien
Comm' disait un lézard vert
Qui était pas daltonien
Si on cass' les vitres
Quand on joue au football
Qu’on vous cass' les pieds
Aussitôt - qu’on revient de l’école
C’est qu’on manqu' d’espace
De piafs et de feuilles
Y a plus qu’à la caiss' d’épargne
Qu’on trouv' des écureuils
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins aux odeurs sauvageonnes
Ça vaut cell' des oxyd' de carbone
Bien souvent je rêve
De bêtes et de prairies
Recherchant un' trêv'
A cet univers un peu gris
Je joue aux abeilles
Le vol du bourdon
Si la reine s’émerveill'
Mon goûter sera bon
Les mulots gambillent
Le hibou vend des poux
Une jolie chenill'
Est v'nue tremper une soupe aux choux
Et un pauv' mille-pattes
Se voit déjà ruiné
Par cinq cent pair' de savates
Qui ont besoin de ressem'ler
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
Dir' au hérisson
Qu’il peut aller s' raser
Au vieux saul' pleureur
De pas trop s' démoraliser
Et à la mant' religieuse
De pas bouffer son mec
Que mêm' ces dam' du M.L.F.
Trouv'raient pas ça correct
Quell' vie merveilleuse
Loin des marteaux-piqueurs
Des marchands d' béton
Qui f'raient bien mieux d' vendr' des choux-fleurs
Laisser pousser l’herbe
Les arbr' et les fleurs
Mêm' les ânes en ont besoin
Autant qu' les promoteurs
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins / pleins d’animaux marrants
Ça nous chang' rait un peu d' nos parents
Renaud
Germaine
Elle habitait Germaine
Une chambre de bonne
Quelque part dans l'cinquième
À coté d'la Sorbonne
Les WC sur l'palier
Une fenêtre sur la cour
En haut d'un escalier
Qu'avait jamais vu l'jour
Et sur les murs sans joie
De ce pauvre boui-boui
Y'avait Che Guevara
Les Pink Floyd et Johnny
Sur l'vieil électrophone
Trop souvent détraqué
Elle écoutait les Stones
Et Maxime Le Forestier
Germaine Germaine
Une java ou un tango
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Qu'importe le tempo
Germaine Germaine
Un rock'n'roll ou un slow
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Et que j't'ai dans la peau
Ça sentait bon chez elle
L'herbe et le patchouli
Le parfum des poubelles
Au petit matin gris
On buvait de la bière
Et du thé au jasmin
Assis en rond parterre
Sur un tapis indien
Les voisins du dessous
Étaient bien sympatiques
Quand on f'sait trop les fous
Ils se plaignaient qu'aux flics
Enfin bref chez Germaine
C'était vraiment Byzance
Tous les jours de la s'maine
On était en vacances
Mais quand elle est partite
Un jour pour Katmandou
Moi j'vous jure les amis
Ça m'a fichu un coup
Sur la place Saint-Michel
Où elle traînait parfois
On parle encore d'elle
Des sanglots dans la voix
Moi j'ai repris sa piaule
Mais c'est plus comme avant
C'est même plus vraiment drôle
Elle me manque souvent
Mais son électrophone
Elle me l'a laissé
Comme ses disques des Stones
Et d'Maxime Le Forestier