Répertoire
Adamo
Mon idole quand j'avais 15 ans ! "Laisse mes mains sur tes hanches", "Tombe la neige"... Adamo n'a pas été une étoile filante, la suite de sa carrière a prouvé qu'il était un vrai auteur compositeur qui avait des choses à dire.
: Insouciance
C'est ma vie
Notre histoire a commencé
Par quelques mots d'amour
C'est fou ce qu'on s'aimait
Et c'est vrai tu m'as donné
Les plus beaux de mes jours
Mais je te les rendais
Je t'ai confié sans pudeur
Les secrets de mon cœur
De chanson en chanson
Et mes rêves et mes je t'aime
Le meilleur de moi-même
Jusqu'au moindre frisson
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
Ma candeur et mes vingt ans
Avaient su t'émouvoir
Je te couvrais de fleurs
Mais quant à mon firmament
J'ai vu des nuages noirs
J'ai senti ta froideur
Mes rires et mes larmes
La pluie et le soleil
C'est toi qui les régis
Je suis sous ton charme
Souvent tu m'émerveilles
Et parfois tu m'oublies
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
J'ai choisi des chaînes
Mes amours, mes amis
Savent que tu me tiens
Devant toi, sur scène
Je trouve ma patrie
Dans tes bras, je suis bien
Le droit d'être triste
Quand parfois j'ai cœur gros
Je te l'ai sacrifié
Et devant toi j'existe
Je gagne le gros lot
Je me sens sublimé
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
C'est ma vie
J'ai vu l'orient dans son écrin avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem, coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem quand, quand sur lui, je me suis penché.
Ne vois-tu pas, humble chapelle, toi qui murmures "paix sur la terre"
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu "Danger frontière!"
Le chemin mène à la fontaine. Tu voudrais bien remplir ton seau.
Arrête-toi, Marie-Madeleine, pour eux, ton corps ne vaut pas l'eau.
Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah
Et l'olivier pleure son ombre, sa tendre épouse, son amie
Qui repose sous les décombres prisonnières en terre ennemie.
Sur une épine de barbelés, le papillon guette la rose.
Les gens sont si écervelés qu'ils me répudieront si j'ose.
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel, toi qui te trouves ou bon te semble
Sur cette terre d'Israël, il y a des enfants qui tremblent.
Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah
Les femmes tombent sous l'orage. Demain, le sang sera lavé.
La route est faite de courage: une femme pour un pavé
Mais oui : j'ai vu Jérusalem, coquelicot sur un rocher.
J'entends toujours ce requiem lorsque, sur lui, je suis penché
Requiem pour 6 millions d'âmes qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui, malgré le sable infâme, ont fait pousser 6 millions d'arbres.
Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah
Les filles du bord de mer
Je me souviens du bord de mer
Avec ces filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière
C'était pas fait pour me déplaire
Naives autant qu'elle étaient belles
On pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport
Pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore
Z'auraient pu danser la java
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Y en avait une qui s'appellait Eve
C'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut
Elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt que d'aller chez le masseur
Elle invitait le premier baigneur
À tâter du côté de son cœur
En douceur, en douceur
En douceur et profondeur
Lui pardonnant cette manie
J'lui proposais de partager ma vie
Mais dès que revint l'été
Je commençais à m'inquièter
Car sur les bords d'la Mer du Nord
Elle se remit à faire du sport
Je tolérais ce violon d'Ingres
Sinon elle devenait malingre
Puis un beau jour j'en ai eu marre
C'était pis que la mer à boire
Je l'ai refilée à un gigolo
Et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y fair
Sois pas fachée si je te chante les souvenirs de mes 15 ans
Ne boude pas si tu es absente de mes rêveries d'adolescent
Ces amourettes insignifiantes ont preparé un grand amour
Et c'est pourquoi je te les chante et les présente tour à tour
Oui c'est pourquoi je te les chante et les présente tour à tour
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson
Dans chaque fille que j'ai connue c'est un peu toi que je cherchais
Quand dans mes bras je t' ai tenu moi je tremblais je comprenais
Que tu es sortie d'une fable pour venir habiter mon rêve
Et ce serait bien regrettable que notre amour ainsi s'achève
Oui se serait bien regrettable que notre amour ainsi s'achève
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson
Laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson
Jean-Claude Pascal Grand prix 1961 pour le Luxembourg
Grand Prix Eurovision de la chanson 1962 pour la France, ce titre écrit par Roland Valade sur une musique de Claude-Henri Vic est interprété par la blonde chanteuse française dans l'émission de variétés "Ah ! quelle joie !" présentée par le chansonnier Louis Massis et la speakerine de la TSR Anne-Marie, le 23 décembre 1962.
Au fond de mon grenier, blottie dans un tiroir
Un jour j'ai retrouvé une amourette d'un soir
Elle s'était envolée, je ne sais plus pourquoi
Je l'avais oubliée depuis longtemps déjà
Dans un papier jauni recouvert de poussière
Son petit corps meurtri reposait, solitaire
Elle était venue mourir dans ce décor antique
Elle était venue mourir, en laissant pour relique
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait de susciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
Je sentais ma mémoire prête à tout raconter
Mais je connaissais l'histoire, j'ai préféré rêver
Ce jour-là, c'est étrange, j'ai voulu croire aux fées
Mais pincé par un ange, je me suis éveillé
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait resusciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
Une chanson pleine d'humour qui nous parle d'un temps déjà lointain où il fallait demander la permission aux parents...
: Humour
: Mariage, Départ (retraite, changement d'adresse, d'entreprise)
Vous permettez Monsieur
Aujourd’hui, c’est le bal des gens bien.
Demoiselles, que vous êtes jolies!
Pas question de penser aux folies,
les folies sont affaires de vauriens.
On n’oublie pas les belles manières,
on demande au papa s’il permet.
Et comme il se méfie des gourmets,
il vous passe la muselière.
Vous permettez, Monsieur,
que j’emprunte votre fille?
Et bien qu’il me sourie,
Je sens bien qu’il se méfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d’être sages
Comme vous l’étiez à notre âge,
juste avant le mariage.
Bien qu’un mètre environ nous sépare
Nous voguons par-delà les violons.
On doit dire, entre nous, on se marre
à les voir ajuster leurs lorgnons.
Que d’amour dans nos mains qui s’étreignent!
Que d’élans vers ton cœur dans le mien!
Le regard des parents, s’il retient
N’atteint pas la tendresse où l’on baigne.
G
Aujourd'hui c'est le bal des gens bien
D7
Demoiselles que vous êtes jolies
D7
Pas question de penser aux folies
G
Les folies sont affaires de vauriens
On n'oublie pas les belles manières
D7
On demande au papa s'il permet
G
Et comme il se méfie des gourmets
D7 G D7 G
Il vous passe la muselière
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
C
Vous permettez Monsieur
G
Nous promettons d'être sages
D7
Comme vous l'étiez à notre âge
G D7 G
Juste avant le mariage
[Verse]
G
Bien qu'un mètre environ nous sépare
D7
Nous voguons par delà les violons
D7
On doit dire entre nous on se marre
G
A les voir ajuster leurs lorgnons
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
[Verse]
G
Que d'amour dans nos mains qui s'étreignent
D7
Que d'élans vers ton coeur dans le mien
D7
Le regard des parents s'il retient
G
N'atteint pas la tendresse ou l'on baigne
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
Alain Barrière
Quelles belles chansons, quel mélodiste, quel interprète !
: Amour
Elle était si jolie
Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle fuyait ravie
Et le vent me disait
Elle est bien trop jolie
Et toi je te connais
L'aimer toute une vie
Tu ne pourras jamais
Oui mais, oui mais elle est partie
C'est bête mais c'est vrai
Elle était si jolie
Je n'oublierais jamais
Aujourd'hui c'est l'automne
Et je pleure souvent
Aujourd'hui c'est l'automne
Qu'il est loin le printemps
Dans le parc où frissonnent
Les feuilles au vent mauvais
Sa robe tourbillonne
Puis elle disparaît
Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle était si jolie
Je n'oublierai jamais
Une chanson mythique des années 60, on aimerait bien les voir evenir vers nous...
: Mer
Marie Joconde
Reviens vers nous Marie jolie Marie la blonde
Du bout du monde reviens vers nous
Reviens vers nous Marie jolie Marie Joconde
Du cœur du monde reviens vers nous
Ouais, t’en as vu t’en as connu
Des équipages de tous rivages de tous pays
Ouais, t’en as vu t’en a connu
Des gars du large sans tatouages ou tout garni
Ils venaient là dans le bistrot d’la rue du Havre
Pour un voyage dans l’infini
Ils te r’gardaient avec des yeux
qu’en disaient large
Marie trop sage Marie jolie
Mais il arrive oui parfois
que le cœur se lasse au sauvetage
des cœurs transis
Pour un beau gars qui te proposa un palace
Un soir d’orage et t’es partie
Depuis c’temps dans le bistrot d’la rue du Havre
Marie sirène Marie jolie
Ils r’viennent tous là et chantent en chœur
les soirs d’orage
Pour que tu r’viennes Marie chérie
Alain Souchon
Allô Maman bobo
Je marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer
Dans ma tête y a pas d'affaires
Je donne des coups de pied dans une petite boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
Je suis mal en campagne et mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Je traîne fumée, je me retrouve avec mal au cœur
J'ai vomi tout mon quatre heures
Fêtes, nuits folles, avec les gens qu'ont du bol
Maintenant que je fais du music-hall
Je suis mal à la scène et mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman comment, tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Moi je voulais les sorties du port à la voile
La nuit, barrer les étoiles
Moi les chevaux, le revolver et le chapeau de clown
La belle Peggy du saloon
Je suis mal en homme dur
Et mal en petit cœur
Peut-être un petit peu trop rêveur
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Je marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer
Dans ma tête y a pas d'affaires
Je donne des coups de pied dans une petite boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
Je suis mal en campagne, j'suis mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Foule sentimentale
Oh la la la vie en rose
Le rose qu’on nous propose
D’avoir les quantités d’choses
Qui donnent envie d’autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
De l’avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Il se dégage
De ces cartons d’emballage
Des gens lavés, hors d’usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né
Pour des cons alors qu’on est
Des
Foules sentimentales
Avec soif d’idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu’on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
L'amour à la machine
Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent rev'nir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau d'Javel
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant
Pour retrouver le rose initial
De ta joue, devenue pâle
Le bleu de nos baisers du début
Tant d'azur perdu
Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent rev'nir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau d'Javel
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant
Matisse, l'amour c'est bleu difficile
Les caresses rouges, fragiles
Le soleil de la vie les tabasse
Et alors, elles passent
Allez
À la machine
Le rouge pour faire tomber la misère
de nos gentils petits grands-pères
Noires, les mains dans les boucles blondes
Tout autour du monde
Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent rev'nir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau d'Javel
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant
Allez
À la machine
André Pierre
J'ai connu ce monsieur dans les années quatre vingt, un vrai troubadour très sympathique dont la chanson "Le petit train de Palavas" est un vrai chef d'œuvre empreint de nostalgie.
Nostalgie nostalgie pour ce petit train qui reliait la Comédie à Palavas.
: Nostalgie
Le petit train de Palavas
la la la la la la la la
Il avait triste mine,
le mécanicien
En voyant sa machine
rouiller dans son coin
Avec son regard tendre
et ses grand yeux mouillés
On pouvait comprendre qu’il revoyait…
Le petit train de Palavas
Aller de la mer au Clapas
Qui partait dans le clair matin
En suivant son petit chemin
C’était le p’tit train des copains
Il s’en allait sous le ciel bleu
En emportant ces gens heureux
Qui allaient passer la journée
Sur les plages ensoleillée
De notre Méditerranée
De gare en gare, cahin-caha
Son tintamarre, c’était la joie
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Et quand on l’entendait siffler
Tout le monde le saluait
C’était le train de l’amitié
C’était un beau voyage
qu’on faisait tous les jours
Voyageurs sans bagages
plein de joie et d’amour
C’était la chansonnette
des petits wagons verts
Qui passaient en goguette
en dansant vers la mer
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Avec des gens qui s’entassaient
Sur les plate-formes les march’pieds
C’était le train de la gaité
Le train ralentit et s'essoufle
Quand arrivait une montée
Il commençait à s’essouffler
Ça repart...
Mais les rires des voyageurs
Lui remettaient du baume au cœur
Et il repartait à toute vapeur
Que de fleurettes s’y sont contées
Que d’amourettes s’y sont passées
Le petit train de Palavas
Qui maintenant dort au Clapas
Si on ne le voit plus passer
On a toujours une pensée
Pour ce petit train du temps passé
La la la la…
Le petit train de Palavas
Le petit train de Palavas
Le petit train du temps passé
Avant-propos
Edito
Voici le répertoire pour cette année 2025 que je nous souhaite chantante, et santante ! (En bonne santé)
Nous ne chanterons peut-être pas toutes les chansons qui sont sur le carnet, (104 dont une trentaine de nouvelles) et nous tâcherons de ne pas oublier toutes celles que nous avons déjà chantées et qui ne sont pas sur ce carnet.
J'ai souhaité vous écouter dans la réalisation de ce carnet et répondre à vos demandes, mais je voudrais vous préciser les éléments que je prends en compte quand je choisis les chansons :
JE.
Moi. Il faut en priorité que je sois capable d'apprendre la chanson, de la chanter moi-même, et aussi de l'accompagner ; c'est le minimum pour pouvoir vous la faire chanter. (je précise que ce n'est pas encore le cas pour toutes les chansons nouvelles, j'ai du boulot.)
NOUS.
Notre chœur : il faut que la chanson puisse être chantée en groupe, tant sur le plan du rythme, de la mélodie, que du sens et du message qu'elle porte.
EUX.
Le public pour lequel nous chantons.
La chanson et le message transmis doivent être adaptés à ceux qui nous écoutent lors des manifestations que nous sommes appelés à animer... La mer, le vin, nos anciens, les enfants...
LUI.
C'est le cœur, l'attachement qu'on a une chanson, l'émotion ressentie, le souvenir évoqué, le plaisir à la chanter...
Et chacun a son cœur : il y aurait autant de carnets que de cantaïres.
Les Canta-fogaça
Nous sommes le chœur des Canta-Fogaça.
« Marchands de bonheur », nous n’avons que des chansons à mettre dans les cœurs.
Nous chantons un vaste répertoire de chansons françaises, des chansons de mer, et des chansons en Occitan.
Notre spécialité ?
C’est de vous faire chanter avec nous !
Nous aimons par-dessus tout chanter près du public, pas sur scène.
Nous sommes surtout des chanteurs de rue, là où passe la foule.
Un festival ? Un marché ? La fête de la musique ? Nous sommes là. Les gens s’arrêtent, nous encouragent, chantent avec nous.
Nous aimons aussi chanter pour les anciens dans les maisons de retraite, sur les marchés, à la ferme, dans une cave et dans tout lieu ou évènement à la recherche d’une animation conviviale et originale.
Nous nous sommes fait connaître lors la manifestation « Escale à Sète », où, pendant 10 jours, nous chantons sur les quais notre répertoire de chants de marins.
Notre force ?
La possibilité de partager notre répertoire avec vous, sur papier ou par un QR code sur votre téléphone portable. Vous avez les paroles, nous chantons tous ensemble.
Qui sommes-nous et d’où venons-nous ?
Une bande de vieux copains de Montpellier qui se sont retrouvés à l’âge où chanter tout seul ne suffit plus et qui ont réussi à constituer un groupe d’une trentaine de voix féminines et masculines.
Emmenés par Domi, accompagnés par sa guitare, nous proposons un répertoire éclectique, allant de Trenet à Renaud, de Boby Lapointe à Nadau, des comptines pour enfants aux chants de marins, des rythmes endiablés aux rengaines nostalgiques.
Vous voulez nous écouter ?
Vous voulez nous soutenir ?
Bienvenue !
Pour faire fonctionner notre petit groupe, nous recherchons des mécènes, des parrains, pouvant contribuer à nos frais de répétions, de déplacements, etc.
Il n’y a pas de montants trop modestes.
Toute contribution est bienvenue et donnera lieu, si vous le souhaitez, à la présence de votre logo sur les documents que nous imprimons et distribuons.
Vous souhaitez nous écouter et peut-être chanter avec nous ? Dites-nous quelles sont vos attentes. Nous nous déplaçons et nous adapterons à vos souhaits.
Notre exigence financière s’adapte à vos possibilités, de zéro à l’infini…
car, comme dit la chanson :
"On donne à bon marché de quoi rire de tout
De quoi rire de tout, plutôt que d’en pleurer
On ne demande rien pour nous dédommager
Qu’à voir sur le chemin la joie qu’on a donnée"
Présentation Canta Fogaça pour brochure
Nous sommes la chorale Canta Fogaça, nous n’avons que des chansons à mettre dans les cœurs.
« Marchands de bonheur », nous chantons un vaste répertoire de chansons françaises, chansons de mer, chansons en Occitan.
Notre spécialité ? C’est de vous faire chanter avec nous ! Nous aimons par-dessus tout chanter près du public, pas sur scène.
Nous sommes aussi des chanteurs de rue, là où passe la foule. Un festival ? Un marché ? La fête de la musique ? Nous sommes là. Les gens s’arrêtent, nous encouragent, chantent avec nous.
Nous aimons aussi chanter pour les anciens dans les maisons de retraite, sur les marchés, dans les mas vignerons, les caveaux, et dans tout lieu ou évènement à la recherche d’une animation conviviale et originale.
Nous chantons régulièrement lors de la grande fête des traditions maritimes et des vieux gréments « Escale à Sète », où, pendant 7 jours, nous chantons sur les quais notre répertoire de chants de marins.
Notre force ? La possibilité de partager notre répertoire avec vous, sur papier ou par un QR code sur votre téléphone portable. Vous avez les paroles, nous chantons tous ensemble.
Qui sommes-nous et d’où venons-nous ? Une bande de copains de Montpellier qui se sont retrouvés à l’âge où chanter tout seul ne suffit plus et qui ont réussi à constituer un groupe d’une trentaine de voix féminines et masculines.
Emmenés par Domi, notre chef de chœur-chanteur-guitariste, nous proposons un répertoire éclectique, allant de Trenet à Renaud, de Boby Lapointe à Nadau, des comptines pour enfants aux chants de marins, des rythmes endiablés aux rengaines nostalgiques.
Vous voulez nous écouter ? Vous voulez nous soutenir ? Bienvenue !
Pour faire fonctionner notre petit groupe, nous recherchons des mécènes, des parrains, pouvant contribuer à nos frais de répétions, de déplacements, etc. Il n’y a pas de montant trop modeste. Toute contribution est bienvenue et donnera lieu, si vous le souhaitez, à la présence de votre logo sur les documents que nous imprimons et distribuons.
Vous souhaitez nous écouter et peut-être chanter avec nous ? Dites-nous quelles sont vos attentes. Nous nous déplaçons et nous adaptons à vos souhaits.
Notre exigence financière s’adapte à vos possibilités, de zéro à l’infini… car comme le dit la chanson :
On donne à bon marché de quoi rire de tout
De quoi rire de tout, plutôt que d’en pleurer
On ne demande rien pour nous dédommager
Qu’à voir sur le chemin la joie qu’on a donnée
Barbara
Une voix, une ligne, une silhouette fugitive, une tendresse qui sait mordre. La grande dame de la chanson française s'appelle Barbara.
: Amour
Dis quand reviendras-tu
Dis ! Quand reviendras-tu ?
Dis ! au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
Voilà combien de jours,
voilà combien de nuits...
Voilà combien de temps que tu es reparti !
Tu m'as dit Cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos coeurs déchirés,
c'est le dernier naufrage.
Au printemps, tu verras, je serai de retour.
Le printemps, c'est joli, pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris !
Le printemps s'est enfui
depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes,
brûlent les feux de bois...
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne...
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine ;
Je vais, je viens, je vire, je tourne, je me traîne...
Ton image me hante, je te parle tout bas...
Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de Toi !
J'ai beau t'aimer encor,
j'ai beau t'aimer toujours.
J'ai beau n'aimer que toi,
j'ai beau t'aimer d'amour...
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux,
mes plus beaux souvenirs...
Je reprendrai la rout', le Monde m'émerveill'.
J'irai me réchauffer à un autre Soleil...
Je ne suis pas de celles
qui meurent de chagrin...
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins
A Bm E7 A
A F#m E7 A
Dis... quand reviendras-tu
F#m Bm E7 A
A Bm
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
E7 A
Voilà combien de temps que tu es reparti.
F#m Bm
Tu m'as dit : "Cette fois, c'est le dernier voyage,
E7 A
Pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier naufrage.
A Bm
Au printemps, tu verras, je serai de retour;
E7 A
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour.
F#m Bm
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
E7 A
Et déambulerons dans les rues de Paris."
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
[Verse]
A Bm
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
E7 A
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois.
F#m Bm
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
E7 A
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
A Bm
Je tangue, je chavire comme la rengaine,
E7 A
Je vais, je viens, je vire, je tourne et je me traîne.
F#m Bm
Ton image me hante, je te parle tout bas
E7 A
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi.
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
[Verse]
A Bm
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
E7 A
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour ;
F#m Bm
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
E7 A
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs.
A Bm
Je reprendrai ma route, le monde m'émerveille,
E7 A
J'irai me réchauffer à un autre soleil.
F#m Bm
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin ;
E7 A
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
X
: Détresse, Passé
Drouot
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes
Une gloire déchue des folles années trente
Avait mis aux enchères, parmi quelques brocantes
Un vieux bijou donné par quel amour d'antan
Elle était là, figée, superbe et déchirante
Les mains qui se nouaient, se dénouaient tremblantes
Des mains belles encore, déformées, les doigts nus
Comme sont nus, parfois, les arbres en novembre
Comme chaque matin, dans la salle des ventes
Bourdonnait une foule, fiévreuse et impatiente
Ceux qui, pour quelques sous, rachètent pour les vendre
Les trésors fabuleux d'un passé qui n'est plus
Dans ce vieux lit cassé, en bois de palissandre
Que d'ombres enlacées, ont rêvé à s'attendre
Les choses ont leurs secrets, les choses ont leurs légendes
Mais les choses murmurent si nous savons entendre
Le marteau se leva, dans la salle des ventes
Une fois, puis deux fois, alors, dans le silence
Elle cria "je prends, je rachète tout ça"
"Ce que vous vendez là, c'est mon passé à moi"
C'était trop tard, déjà, dans la salle des ventes
Le marteau retomba sur sa voix suppliante
Tout se passe si vite à la salle des ventes
Tout se passa si vite, on ne l'entendit pas
Près des paniers d'osier, dans la salle des ventes
Une femme pleurait ses folles années trente
Et revoyait soudain défiler son passé
Défiler son passé, défiler son passé
Car venait de surgir, du fond de sa mémoire
Du fond de sa mémoire, un visage oublié
Une image chérie, du fond de sa mémoire
Son seul amour de femme, son seul amour de femme
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Froissant quelques billets, dedans ses main tremblantes
Froissant quelques billets, du bout de ses doigts nus
Quelques billets froissés, pour un passé perdu
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Je la vis s'éloigner, courbée et déchirante
De son amour d'antan, rien ne lui restait plus
Pas même ce souvenir, aujourd'hui disparu
Göttingen
Bien sûr, ce n’est pas la Seine,
Ce n’est pas le bois de Vincennes,
Mais c’est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l’amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L’histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s’offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l’âme grise de Verlaine,
Eux c’est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s’étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j’aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l’alarme,
S’il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Dm Gm
Bien sûr ce n'est pas la Seine
C7 F
Ce n'est pas le Bois de Vincennes
Dm Gm
Mais c'est bien joli tout de même
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Pas de quais et pas de rengaines
C7 F
Qui se lamentent et qui se traînent
Dm Gm
Mais l'amour y fleurit quand même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Ils savent mieux que nous je pense
C7 F
L'histoire de nos rois de France
D7 Gm
Herman, Peter, Elga et Hans,
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Et que personne ne s'offense
C7 F
Mais les contes de notre enfance
D7 Gm
"It était une fois" commencent
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Bien sûr nous nous avons la Seine
C7 F
Et puis notre bois de Vincennes
Dm Gm
Mais Dieu que les roses sont belles
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Nous nous avons nos matins blêmes
C7 F
Et l'âme grise de Verlaine
Dm Gm
Eux c'est la mélancolie même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Quand ils ne savent rien nous dire
C7 F
Ils restent là à nous sourire
D7 Gm
Mais nous les comprenons quand même
E7 A7
Les enfants blonds de Gottingen
Dm Gm
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
C7 F
Et que les autres me pardonnent
D7 Gm
Mais les enfants ce sont les mêmes
E7 A7
À Paris ou à Gottingen
Dm Gm
Faites que jamais ne revienne
C7 F
Le temps du sang et de la haine
Dm Gm
Car il y a des gens que j'aime
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Et lorsque sonnerait l'alarme
C7 F
S'il fallait reprendre les armes
Dm Gm
Mon coeur verserait une larme
A7 Dm
Pour Gottingen, pour Gottingen.
Bob Dylan
How many roads must a man walk down
Before you call him a man?
How many seas must a white dove sail
Before she sleeps in the sand?
Yes, and how many times must the cannonballs fly
Before they're forever banned?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Yes, and how many years must a mountain exist
Before it is washed to the sea?
And how many years can some people exist
Before they're allowed to be free?
Yes, and how many times can a man turn his head
And pretend that he just doesn't see?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Yes, and how many times must a man look up
Before he can see the sky?
And how many ears must one man have
Before he can hear people cry?
Yes, and how many deaths will it take 'til he knows
That too many people have died?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Combien de routes un garçon peut-il faire
Avant qu'un homme il ne soit?
Combien l'oiseau doit-il franchir de mers
Avant de s'éloigner du froid?
Combien de morts un canon peut-il faire
Avant que l'on oublie sa voix?
Eh bien, mon ami
Écoute dans le vent
Écoute la réponse dans le vent
Combien de fois doit-on lever les yeux
Avant que de voir le soleil?
Combien d'oreilles faut-il au malheureux
Avant d'écouter son pareil?
Combien de pleurs faut-il à l'homme heureux
Avant que son cœur ne s'éveille?
Eh bien, mon ami
Écoute dans le vent
Écoute la réponse dans le vent
Combien d'années faudra t-il à l'esclave
Avant d'avoir sa liberté?
Combien de temps un soldat est-il brave
Avant de mourir oublié?
Combien de mers franchira la colombe
Avant que nous vivions en paix?
Eh bien, mon ami
Écoute dans le vent
Écoute la réponse dans le vent
Écoute la réponse est dans le vent
Boby Lapointe
Andréa c'est toi l'amante la plus belle
Veux-tu m'aimer, dis, à m'aimer, consens vas!
- Qu'est-ce qu'y dit?
Ah! qu'as-tu fait -
Quoi
de moi cruelle -
Mais qu'est-ce qu'y dit?
Ecoute-la ma ritournelle -
Qu'est-ce que tu dis?
répète
un peu
Andréa c'est toi l'amante la plus belle -
L'ntre et assieds-toi. Bon allez
je m'assois. Mates la plus belle... je mate
Veux-tu m'aimer? - Veux-tu mémé? non j'en
veux pas
dis, à m'aimer, consens va! dis, de ta mémé.
Dis a mémé qu'on s'en va?
Oh dis-lui toi-même
c'est pas mes oignons! c'est pas à moi à
lui dire... à mémé qu'on s'en va.
Ah! qu'as-tu fais de moi cruelle - Ma querelle?
Ta querelle, c'est toi qui cherches
querelle! moi j'ai jamais cherché querelle!
Lcoute la - Au coutelas? Ah! ben tu y vas foyt
hein!
ma ritournelle - Tu m'as retourné le quoi?
Au coutelas tu m'as retourné le...
attends j'ai compris, répètes un peu
Andréa c'est toi - Entre et assieds toi.
Oui ça j'avais compris
toi l'amante - Toile à matelas
la plus belle - Montes la poubelle! moi jamais!
Veux-tu m'aimer - Non je veux pas t'aider...
je veux pas t'aider à monter la poubelle
dis à m'aimer, consens va! - Qu'on sent, qu'est-ce
qu'on sent? J'ai pas compris.
On s'en quoi? Ah! qu'as-tu fait - Caca truffé Oh
ben non non!
de moi cruelle - Caca truffé dans ma truelle? caca
truffé dans ta truelle?
Oh ben c'est sale ça c'est pas propre
Ecoute-la - Egoutte-la toi-même hein moi j'y
touche pas
ma ritournelle - D'ailleurs maintenant j'ai compris
tout le truc. J'ai compris toute la chanson.
Je vais la chanter avec toi.
Allez!
Andréa c'est toi - Entre et assieds-toi là
Toile à matelas
L'amante la plus belle - Mate la plus belle
Montes la poubelle
Belle belle belle
Veux-tu m'aimer - Belle veux-tu mé mé
Belle veux-tu méé
Le veux-tu ma mémé dis?
- Veux tu ma mémé, dis.
Mais dis a mémé mais,
dis à m'aimer Mais dis à mémé con,
consens Dis à mémé qu'on sent,
va! Ah dis mec on s'en va
Dis mec on s'en va...
Ah qu'as-tu fait de moi cruelle - Ah non! caca
truffé encore! ah non, non,
Ecoute la ritournelle c'est trop! c'est... c'est pas
bien, c'est
pas propre comme ça. Là y en a assez
Elle idiote, d'ailleurs, ta chanson...
Allez! non! maintenant on arrête!
Non maintenant y'en a assez!
Marie tournez le disque
Maintenant y'en a assez
Non maintenant y'en a assez
Absolument assez
Assez!!!
Logique complètement fantaisiste, c'est Boby !
: Humour, Satirique, Un pays, un lieu...
Aragon et Castille
Au pays daga d’Aragon
Il y avait ugud une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille
Au pays degue de Castille
Il y avait tegued un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat
Poils au bras
Mais chez mon pâtissier il n’y en a plus
C’est vendu
C’est pourquoi je n’en ai pas pris
Tant pis pour lui
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert
Le camembert c’est bon quand c’est bien fait
Vive l’amour
À ce propos, revenons à nos moutons
Vendre des glaces c’est un très beau métier
Poils aux pieds
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron
Patapon
Marchand d’mouron c’est pas marrant
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient l’crottin
De mouton
À ce propos, revenons à nos agneaux
Très lentement, puis en accélérant
Mais la Castille ça n’est pas l’Aragon
Ah, mais non
Et l’Aragon ce n’est pas la Castille
Et la fille
S’est passée de glace au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu
Tout a fondu
Dans un commerce c’est moche quand le fond fond
Poils aux pieds
À propos d’pieds, chantons jusqu’à demain
Au pays daga d’Aragon...
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Moi j'aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras.
G7 Gdim G7 C6 C
Mais chez mon pâtissier il n'y en a plus,
C'est vendu.
C Ebdim G7
C'est pourquoi je n'en ai pas pris
Tant pis pour lui
G7 Ebdim C6
Et j'ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
C6 Em Dm G7
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait
Vive l'amour.
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos moutons.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Vendre des glaces c'est un très beau métier,
Poil aux pieds.
G7 Gdim G7 C6 C
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon.
C Ebdim G7
Marchand d' mouron c'est pas marrant
J'ai un parent
G7 Ebdim C6
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
C6 Em Dm G7
N'en achetaient pas, ils préféraient l' crottin
De mouton
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos agneaux.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Mais la Castille ça n'est pas l'Aragon
Ah! mais non
G7 Gdim G7 C6 C
Et l'Aragon ce n'est pas la Castille
Et la fille
C Ebdim G7
S'est passé de glace au citron
Avec vanille
G7 Ebdim C6
Et le garçon n'a rien vendu,
Tout a fondu.
C6 Em Dm G7
Dans un commerce c'est moche quand le fonds fond,
Poil aux pieds.
Dm G7
À propos d' pieds, chantons jusqu'à demain.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
: Auto-dérision, Humour, Un prénom, Un pays, un lieu...
Avanie & Framboise
Elle s’appelait Françoise
Mais on l’appelait Framboise
Une idée de l’adjudant
Qui en avait très peu, pourtant, des idées
Elle nous servait à boire
Dans un bled du Maine-et-Loire
Mais ce n’était pas Madelon
Elle avait un autre nom
Et puis d’abord, pas question
De lui prendre le menton
D’ailleurs, elle était d’Antibes
Quelle avanie
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du destin
Pour sûr qu’elle était d’Antibes
C’est plus près que les Caraïbes
C’est plus près que Caracas
Est-ce plus près que Pézenas
Je ne sais pas
Et tout en étant Française
L’était tout de même Antibaise
Et, bien qu’elle soit Française
Et malgré ses yeux de braise
Ça ne me mettait pas à l’aise
De la savoir Antibaise
Moi qui serais plutôt pour
Quelle avanie
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du destin
Elle avait peu d’avantages
Pour en avoir davantage
Elle s’en fit rajouter
À l’institut de beauté, ah, ah, ah
On peut, dans le Maine-et-Loire
S’offrir de beaux seins en poire
Y a un institut d’Angers
Qui opère sans danger
Des plus jeunes aux plus âgés
On peut presque tout changer
Excepté ce qu’on ne peut pas
Quelle avanie
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du destin
Davantage d’avantages
Avantagent davantage
Lui dis-je, quand elle revint
Avec ses seins angevins deux fois dix
Permets donc que je lutine
Cette poitrine angevine
Mais elle m’a échappé
A pris du champ dans le pré
Et je n’ai pas couru après
Je ne voulais pas attraper
Une Angevine de poitrin
Moralité
Avanie et mamelles
Sont les framboises du destin
Marcel n'est pas ce qu'on appelle un intellectuel
Marcel, Marcel, quand je l'appelle
Moi je l'appelle Marcel
Il n'répond pas, mais il approche de sa démarche gauche
Et l'on peut voir
Dans son regard
Comme un' lueur d'intelligence
Il sait de quoi j'ai envie
Il n'est pas si bête
Il sait que c'est de son vi-
-Goureux corps d'athlèt'
Je pose ma main sur son gros bras que
M'arrive-t-il ça fait tilt
Il me susurre le curieux refrain
"Tiens, voilà du boudin"
Et puis en roulant les "R"
Oh, le grand nigaud
Il m'dit "j'vais te faire"
L'fameux coup du légionnaire et du sable chaud
Dans la légion étrangère
J'aime son heureux caractère
Toutes ses affaires et c'est pour ça que
Je dis que l'amour, même sans amour
C'est quand même l'amour, comprend qui peut
Celles qui croient que mon Marcel, ça n'est qu'un manuel
Elles connaissent rien
Y a pas qu'ses mains qui font des choses bien
Pis d'ailleurs moi j'ai pas le temps de savoir qui est Marcel
Car mon Marcel
Il me harcèle
Marcel me harcèle, Marcel me harcèle
C'est comme s'il avait deviné c'dont j'ai envie
J'dirais même qu'il a si vigoureux appétit
Que je jurerais parfois qu'il a divi-
Qu'il a divinement
Fait tout ce qu'il faut faire pour mon con-
Oui, mon contentement
Il sait de quoi j'ai envie
Il n'est pas si bête
Il sait que c'est de son vigoureux corps d'athlète
J'aime son heureux caractère
Toutes ses affaires, et c'est pour ça que
Je dis que l'amour, même sans amour, c'est quand même l'amour
Comprend qui peut ou comprend qui veut!
: Auto-dérision, Humour
Eh Toto
Eh! Toto y’a t’il ton papa?
L’est pas là papa
Eh! Toto y’a t’il ta maman?
L’est pas là maman
Et Toto y’a t’il ton pépé?
L’est pas là pépé
Eh! Toto y’a t’il ta mémé?
Y’est pas, y’est pas
Eh! Toto y’a t’il ton tonton?
Y’est pas, y’est pas
Eh! Toto y’a t’il ta tata?
Y’est pas, y’est pas
S’il n’y a pas, ni ton tonton, ni ta tata et caetera
Ah quel bonheur, je viens voir ta sœur
OUI !
Car c’est bien la plus belle,
la plus sensationnelle
La plus ceci cela
et la plus, la plus, et tout ça
Je sais pas si tu te rends compte,
mais dès qu’on la rencontre
On se dit "ouh là là,
ouh là là là, tiens la voilà »
SALUT !
Je ne t’ai pas apporté de fleurs,
ça ne m’étonne pas
Mais me voilà avec mon cœur,
ça ne m’étonne pas
Et aussi avec mon scooter,
ça ne m’étonne pas
Tous deux ne battent que pour toi,
tip tap, tip tap
Laisse-moi te prendre dans mes bras,
bas les pattes, bas les pattes
Laisse-moi te faire un bisou là,
bas les pattes, bas les pattes
Oh la vilaine si c’est comme ça,
je vais voir ta bonne, la belle Irma
Et je l’amène au cinéma, NA !
Car c’est bien la plus belle,
la plus sensationnelle
La plus ceci cela
et la plus, la plus, et tout ça
J’sais pas si tu te rends compte,
mais dès qu’on la rencontre
On se dit "ouh là là,
ouh là là là, tiens la voilà"
Salut Irma, tu viens au cinéma?
NON !
: Auto-dérision, Humour, La mort ou la fin de la vie
Il a du bobo Léon
Il a du bobo Léon
Il porte un bandeau Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon
D’abord il ne s’appelle pas Léon
Mais je m’souviens plus de son nom
J’peux pourtant pas l’appeler Hortense
Et puis ça n’a pas d’importance
Il a du bobo Léon
Il va peut-être canner Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon
On l’a mené à l’hôpital
Pour le soigner où il avait mal
Il s’était fait mal dans la rue
Mais on l’a soigné autre part
Et il est mort !
Depuis bientôt un mois et d'mi
Qu'elle s'est installée dans ma vie
Il n'y a plus d'place dans mes nuits
Pour le sommeil ou pour l'ennui
Elle s'endort sur mon épaule
J'ai dans les yeux ses boucles folles
Ça me fait bien loucher un peu
Mais j'aime tant ses blonds cheveux
Mon bras passé sous son aisselle
Elle contre moi, moi tout contre elle
J'ai des fourmis un peu partout
Mais je n'boug'pas, du tout du tout
Son petit nez fait d'la musique
Une musique très sympathique
Pas de ronflements de dragon
Des petits plaints, des p'tits ronrons
Moi qui avais le sommeil si lourd
Je n'en dors plus, la nuit, le jour
Pour un com' moi c'est trop d'amour
Ça pourrait me jouer des tours
Il faudrait bien que ça me passe
Et qu'avant elle je me lasse
De notre amour, oui mais voilà
Sûr'ment déjà j'suis chocolat
Dans ses rêves elle murmure: je t'aime
Mais elle ajoute: Mon bel Etienne!
J'suis pas très beau, j'm'appelle François
Ça m'fait tout drôle à chaque fois
Oui, mais le lendemain je n'ôse
Lui parler de l'horrible chose
Elle m'embrasse si gentiment
J'ai l'impression d'être sa maman
Qu'elle me quitte ou qu'elle demeure
Je ne pourrai plus dormir une heure
Tellement elle a comblé mon cœur
De bonheur et de malheur
Ce Samedi soir ell' revenait de son usine
Les bras chargés de billets bleus bien mérités
Sous les regards concupiscents de ses copines
Le cœur joyeux vers son foyer elle se hâtait
En la voyant sa maman fut bien satisfaite
Elle lui dit, prenant son air des jours de fête
Mets un chapeau, lave-toi les mains, faisons toilette
Ce soir ma fille, nous allons bien nous amuser
J'ai fantaisie de mettre dans notre vie
Un p'tit grain de fantaisie, youpi, youpi
Allons au cinéma du quartier
Ça s'rait folie d'faire les frais d'une entrée
Mais nous verrons la sortie, youpi, youpi
C'est amusant de voir les gens qui en sortant
Ont l'ai si tristes, oh, oh, oh, si tristes
Oh, oh c'qu'on s'amuse en buvant une limonade
Oh, la, la, j'en suis malade
Cette semaine y a pas eu d'heures supplémentaires
A dit l'comptable en lui faisant son relevé
Parbleu elle a passé du temps près de sa mère
Malade après la limonade, comme vous savez
Ce samedi elle est rentrée, l'humeur maussade
Puis lasse de donner ses soins à la malade
Elle lui a dit, "je vais chercher de la pommade"
Mais l'seuil franchi, insoucieuse elle a chanté
J'ai fantaisie de mett' dans ma vie
Un p'tit grain de fantaisie, youpi, youpi
Moi j'en ai marre, j'vais à la foire
Puisque ma mère est toujours alitée
Pourquoi pas en profiter, youpi, youpi
La voilà donc sur un cochon qui tourne en rond
Quelle joie de vivre, ah, ah, ah, l'énivre, ah, ah
Y a Albert qui est derrière, qui la serre
Et elle le laisse faire, ouais
Cette semaine, y a pas eu d'paye, sa mère est morte
Depuis Mardi qu'elle lui a fermé les yeux
De leur logis, seul, Albert a franchi la porte
Pour la r'monter, et, pour lui présenter ses vœux
À son usine on a mis' une intérimaire
Pour lui laisser tout le loisir d'enterrer mère
Et à Albert, qui l'accompagne au cimetière
Quand l'corbillard passe près d'la gare, elle déclare
J'ai fantaisie de mettre dans notre vie
Un p'tit grain de fantaisie, youpi, youpi
A seize heures seize y a un express
Pour St-Tropez, faut qu'on s'presse, j'ai du pez'
J'dis ça pour te mettre à l'aise, youpi, youpi
Les voilà donc partis tous deux pour d'autres cieux
Ah, quel firmament, ah, ah, quelle fill' Maman
Puis vient l'bel Armand, puis encore d'autr's amants
Puis un contrat au Soudan, vlan!
Tiens voilà, la pluie
Ah! Quel sale temps
Où est-il l'été? L'été où est-il ?
Oh! Là mais que vois-je apparaître ?
En regardant à ma fenêtre
Là cette dame qui vole en voiles de nylon
Et qui tient un bâton tout plein rempli d'étoiles
Si cette dame est flic, l'est au moins générale
Non mon enfant je suis la fée
Ah bonjour, Madame la Fée
Mon dieu qu'il est bien élevé cet enfant
Je veux le récompenser
Que voudrais-tu, formule un souhait
J'ai le pouvoir de l'exaucer
Vrai ?
Vrai
Ben je voudrais, j'voudrais qu'on se paie du bon temps
Du bon temps ?
Du bon temps !
Qu'entends-tu par là mon enfant ?
Ben, ben, ben
Je voudrais avancer l'été (Eh! Té ch té! Ch té!)
Qu'il fasse avant la St Jean bon (jambon jambon jambon)
Qu'il fasse beau dès le dix juin (dis-joint dis-joint disjoint)
Ça serait bien s'il faisait beau dès mai)
(C'est beau dès mai beau d'aimer)
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été? L'été où est-il?
Où est-il l'été? L'été ou est-il?
Qu'il fasse chaud dès mai chaud, oui (méchoui méchoui méchoui)
Qu'il fasse beau dès Pâques beau paquebot paquebot)
Que le soleil tape en mars tôt (marteau marteau marteau)
Ça serait bien qu'il fasse dès l'hiver beau (délite verbaux)
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été? L'été où est-il?
Où est-il l'été? L'été ou est-il?
Si de plus un climat chaud cette (ma chaussette ma chaussette)
Cette année dès l'automne liait (tonnelier tonnelier)
Tous les étés les uns aux autre (zozotent, zozotent, zozotent)
Ça serait le genre de temps qu'on bénit (qu'on bénit, ha ha ha)
Surtout qui aurait plus cette pluie
Où est-il l'été? L'été où est-il?
Où est-il l'été? L'été ou est-il?
Mon enfant ne sois plus haletant
(Sale temps sale temps sale temps)
Ton joli souhait m'a beaucoup plus (beaucoup plu beaucoup plu)
Et je vais pouvoir l'exaucer (saucé saucé saucé)
Oui, je peux oui, ce pouvoir, je l'ai (gelé gelé gelé)
Abracadabra, cesse pluie
Soleil d'été resplendis, soleil d'été resplendis
Oh, miracle un astre éclatant
Irradie rose au firmament
Ah dis-donc, quelle affaire papa
C'est madame la fée qu'a fait ça
Alors heureux
Oh oui madame la fée (charmant enfant)
Merci madame la fée (et si poli! Adieu mon enfant)
Au revoir madame la fée (Charmant!)
Eh! Le bonjour à Monsieur la fée (crétin! Tiens!)
Tiens, voilà la pluie!
: Amour, Auto-dérision, Mer, Rupture
La Fille du pêcheur
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Moi, les filles de Paris, déguisées en glamour
Tartines de beauté margarine d’amour
J’ n’y tiens pas
Si ce n’était pour soigner mon petit libido
On n’en verrait jamais près de moi au dodo
Mais voilà
J’ai besoin d’être à Paris puisque je suis chômeur
À Paris c’est payé beaucoup plus cher de l’heur’
Sinon va
Moi les filles de Paris déguisées en glamour
Tartines de beauté, margarine d’amour
J’n’y tiens pas.
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Je t’ai connue, souviens-toi, tu n’avais pas quinze ans
Je venais à la mer avec que mes parents
Pour l’été
Comm’ je t’ai trouvée jolie, j’ai voulu être aimable
Et toi petit’ sauvag’, tu m’as jeté du sable
Méchanc’té
Mais j’admirais ton papa qui avait un bateau
Tu admirais mon papa qui avait une auto
Et bientôt
Nous étions copains, copains comme chemise et cul
Et quand je suis parti, toi aussi tu as eu
Du chagrin
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Et depuis tous les automn’, et même tous les hivers
Quand une chose ou l’autre me rappelle la mer
J’ serre les poings
Non, j’n’étais pas bagarreur, j’ l’suis pas devenu
Mais j’veux garder le chaud de tes épaules nues
Dans mes mains
Oui, je veux garder le chaud de ta peau mordorée
Du brillant de tes yeux et des reflets moirés
D’ tes ch’veux
Tes cheveux dégoulinant de perles d’eau salée
Perles que sur ta peau, d’un baiser, je volais
Malicieux.
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Tu avais promis, souviens-toi, que l’on se marierait
Mes études finies et lorsque je serai
Médecin
Médecin, c’est long, bien long, et pour me consoler
Prenant un air distrait tu m’laissais cajoler
Les deux tiens
Mais quand je suis revenu à ce dernier été
Éprise d’un voyou tu avais déjà quitté
le Midi
Ma foi, j’aime trop la mer pour te chercher ailleurs
Heureusement pour moi, y a ta petite sœur
Qui a grandi
Elle est fille de pêcheur
Tiens, j'vais l'appeler "Sirène"
Elle est reine de mon cœur
De mon cœur elle est la reine. !
Une chanson avec une très jolie mélodie, qu'on apprend aux enfants souvent à l'école, mais dont il ne comprendront les paroles que bien plus grand...
: Auto-dérision, Humour, Pour les enfants
La maman des poissons
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons elle est bien gentille
Ell’ ne leur fait jamais la vie
Ne leur fait jamais de tartine
Ils mangent quand ils ont envie
Et quand ça a dîné ça r’dîne
La maman des poissons
elle a l’œil tout rond
On ne la voit jamais
froncer les sourcils
Ses petits l’aiment bien
elle est bien gentille
et moi je l’aime bien…
avec du citron
La maman des poissons ...
elle est bien gentille !
S’ils veulent prendre un petit ver
Elle les approuve des deux ouïes
Leur montrant comment sans ennuis
On les décroche de leur patère
S’ils veulent être maquereaux
C’est pas elle qui les empêche
De s’faire des raies bleues sur le dos
Dans un banc à peinture fraîche
J’en connais un qui s’est marié
À une grande raie publique
Il dit quand elle lui fait la nique
« Ah, qu’est-ce qui tu me fais, ma raie ! »
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons.....
elle est bien gentille
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
[Verse 1]
NC G
Ell' ne leur fait jamais la vie
G D
Ne leur fait jamais de tartine
D
Ils mangent quand ils ont envie
D G
Et quand ça a dîné ça r'dîne
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse 2]
NC G
S'ils veulent prendre un petit vers
G D
Elle les approuve des deux ouïes
D
Leur montrant comment sans ennuis
D G
On les décroche de leur patère
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
S'ils veulent être maquereaux
G D
C'est pas elle qui les empêche
D
De s'faire des raies bleues sur le dos
D G
Dans un banc à peinture fraîche
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
J'en connais un qui s'est marié
G D
A une grande raie publique
D
Il dit quand elle lui fait la nique
D G
"Ah! qu'est-ce qui tu me fais, ma raie!"
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Outro]
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
Le papa du papa du papa de mon papa
Était un petit piou-piou
La maman du papa du papa de mon papa
Elle, elle était nounou
Lui son nom, c'était Aimé Dépêche
Elle s'appelait Amélie Vite
Et attendez, attendez, vous allez voir
La suite
Le papa du papa du papa de mon papa
S'affolait pour les mollets
D'la maman du papa du papa de mon papa
Qui rêvait de convoler
Quand Aimé lutinait les jolis
Mollets moulés de la molle Amélie
Elle frétillait, tortillait comme l'anguille alanguie
Et de fil en aiguille
Il est arrivé ce que vous pensez
Aimé a pris d'asssaut les faveurs d'Amélie
Pour les lui refuser
Mais l'papa du papa du papa de mon papa
A dit "j'suis pas un pourceau"
J'voudrais pas qu'à cause d'un faux pas
Une fille tomba dans l'eau propre du ruisseau
J'vais d'ce pas demander à son papa
La main de la belle Amélie Vite
Qui de ce fait va devenir Amélie Dépêche
Et leurs fit le papa du papa de mon papa
Qu'on nomma Yvan Dépêche
Eut pour fils mon grand-papa Guilo qui était un saint
C'était Saint-Guilo Depêche
Qui en bégueyant eut trois jumeaux
Mon papa, mon tonton Dédé Dépêche
Et ma tata, qui s'appelle Dépêche Al-Aline
Tata 'Line épousa un noyau
Et eut pour fille Amédée Noyeau Depêche
Amédée épousa un Bossac
Pour devenir Bossac de Noyau Depêche
A un fils doté de trois prénoms en souvenir de ses glorieux ancêtres
Yvan-Sévère-Aimé Bossac de Noyau Depêche
C'est mon cousin
Yvan-Sévère-Aimé Bossac de Noyau Depêche
Pour faire un tube de toilette
En chantant sur cet air bête
Avec des jeux de mots laids
Il faut pondre des couplets
Permets que je te réponde
C'est sûr, faut que tu les pondes
Bon, mais que dois-je pondre
Que ponds-je, que ponds-je?
Pot podet pot pot
Le dernier mot qui t'a servi était "ponds-je"
Serviette, éponge! Parfait!
Allez vas-y, je vais t'aider
J'apprécie quand de toi l'aide
Gant de toilette
Me soutient, cela va beau
Ce lavabo
Coup plus vite c'est bien la vé-
C'est bien lavé
-Rité, ça nous le savons
À nous l'savon
De toilette
Sur ce piano les touches t'y aident
Les douches tièdes
Ton air est bon, mais mon chant point
Mets mon shampooing
Il s'ra peut-êt' pas sal' demain
Salle de bains
Il m'aura en tout cas miné
Ou cabinet de toilette
Eau chaude eau froide eau mitigée
Cette salade, on verra dans
Un verre à dents
Un instant si c'est le bide, et
C'est le bidet
Est-ce à répéter ou à taire
T'es au water
J'aimerais mieux que d'aut' la vendent
Eau de lavande, eau de toilette
Eau chaude eau froide eau mitigée
Ma face de carême harassée
Crème à raser
Pour sûr aura ce soir les tics
Rasoir électrique
Ils font rire les gosses mes tics
Les cométiques
Sur ma gueule d'empeigne à moustache
Peigne à moustache, cosmétiques
Crème à raser, rasoir électrique
Serviette éponge, chanson de toilette
Très poétique, toc!
Ta Katie t'a quitté
Ce soir au bar
De la gare
Igor hagard est noir
Il n'arrêt' guèr' de boir'
Car sa Katia,
sa jolie Katia
vient de le quitter
Sa Katie l'a quitté
Il a fait chou-blanc
Ce grand-duc avec ses trucs
Ses astuces, ses ruses de Russe blanc
"Ma tactique était toc"
Dit Igor qui s'endort Ivre mort au comptoir
Du bar
Un Russe blanc qui est noir
Quel bizarre hasard Se marr'nt
Les fêtards paillards du bar
Car encore Igor y dort
Mais près d' son oreille
Merveille Un réveil vermeil
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
T'es cocu, qu'attends-tu?
Cuite-toi, t'es cocu
T'as qu'à, t'as qu'à t' cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t'a quitté
Ôte ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu'on t'a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout comptés
Et quitte ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Tout à côté
Des catins décaties
Taquinaient un cocker coquin
Et d'étiques coquettes
Tout en tricotant
Caquetaient et discutaient et critiquaient
Un comte toqué
Qui comptait en tiquant
Tout un tas de tickets
de quai
Quand tout à coup
Tic-tac-tic, et brrring!
Au matin quel réveil
Mâtin quel réveille-matin
S'écrie le Russe, blanc de peur
Pour une sonnerie
C'est une belle sonnerie!
Bourvil
Le gentil Bourvil avait un vrai talent de chanteur ajouté à son talent de comédien. La tendresse bien sûr, la drôlerie, la vie.
À bicyclette
Je m'en allais chercher des oies
Du côté de Fouilly-les-oies
À bicyclette
Soudain qui vois-je devant moi
Une belle fille au frais minois
A bicyclette
En arrivant à sa hauteur
J'y fais un sourire enchanteur
À bicyclette
Elle rit aussi on parle alors
Et elle me dit dans nos transports
À bicyclette
Est-ce que vous êtes coureur
Moi je n'suis pas coureur
Ah c'que vous êtes menteur
Moi je suis balayeur
Avez-vous fait le tour
Tour de France
Non mais j'ai fait des tours
Des détours des contours
Et même d'autres tours
Des tours de quoi qu'em dit
Des tours d'vélo pardi
Vous êtes un blagueur
Ah c'que vous êtes coureur
(...)
Dans les champs chantaient les grillons
Le soleil dardait ses rayons
De bicyclette
Elle voulait que je chante un brin
Mais à cela j'ai mis un frein
De bicyclette
Près d'un tournant y'avait un bois
Où l'on se dirigea ma foi
À bicyclette
Mais comme elle roulait près de moi
Voilà qu'em fait presqu'à mi-voix
À bicyclette
Ah c'que vous êtes coureur
Moi je n'suis pas coureur
Ah c'que vous êtes menteur
Moi je suis balayeur
Vous savez faire la cour
Oui qu' j'y répond car pour
De c' qui est d'faire la cour
Je la fais chaque jour
La cour à qui qu'em dit
La cour d'la ferme pardi
Vous êtes un blagueur
Ah c'que vous êtes coureur
(...)
Dans l'bois j'y disais voyez-donc
Sans boussole nous nous guidons
De bicyclette
Mais elle répétait pleine d'ardeur
Que j'étais un coureur coureur
À bicyclette
Je l'étais pas ça c'est couru
Mais alors je le suis dev'nu
À bicyclette
Et comme je courais vers le but
Voilà qu'em fait comme au début
À bicyclette
Ah c'que vous êtes coureur
Moi je n'suis pas coureur
Ah c'que vous êtes menteur
Moi je suis balayeur
J'y redis en courant
Car j'continuais d'courir
Vers l'but à conquérir
Vous êtes au courant
Mais à force de courir
Parcourir discourir
L'vélo s'est dégonflé
Et j'suis pas arrivé
Moralité rien ne sert de courir
Il faut partir à point
Comme l'a si bien dit la ... la ... la tortue
Ballade irlandaise
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu’est ce que ça peut faire ?
Qu’est ce que ça peut faire ?
Tu dors auprès de moi,
Près de la rivière,
Où notre chaumière
Bat comme un cœur plein de joie.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Mais dans mes bras, quelqu’un d’autre que toi,
Jamais on ne le verra.
Qu’est ce que ça peut faire ?
Qu’est ce que ça peut faire ?
Tu dors auprès de moi.
L’eau de la rivière,
Fleure la bruyère,
Et ton sommeil est à moi.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu’est ce que ça peut faire ?
Qu’est ce que ça peut faire ?
Toi mon enfant tu es là.
: Amour, Éspérance
La tendresse
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
mais s'il faut rester
des semaines sans rien faire
Hé bien on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui, mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Am F
On peut vivre sans richesse,
G C
Presque sans le sou
F Dm
Des seigneurs et des princesses
E7 Am
Y'en n'a plus beaucoup
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
On ne le pourrait pas
F C
Non non non non
E7 Am
On ne le pourrait pas
[Verse 2]
Am F
On peut vivre sans la gloire
G C
Qui ne prouve rien
F Dm
Etre inconnu dans l'histoire
E7 Am
Et s'en trouver bien
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
il n'en est pas question
F C
Non non non non
E7 Am
il n'en est pas question
[Interlude]
C G
Quelle douce faiblesse
C G
Quel joli sentiment
Am E
Ce besoin de tendresse
Am E
Qui nous vient en naissant
E7 Am E7
Vraiment vraiment vraiment
[Verse 3]
Am F
Le travail est nécessaire
G C
Mais s'il faut rester
F Dm
Des semaines sans rien faire
E7 Am
Eh bien on s'y fait
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
le temps vous paraît long
F C
Long long long long
E7 Am
le temps vous parait long
[Instrumental]
F7
[Verse 4]
Bbm Gb
Dans le feu de la jeunesse
Ab Db
Naissent les plaisirs
Gb Ebm
Et l'amour fait des prouesses
F7 Bbm
Pour nous éblouir
F7 Bbm
Oui mais sans la tendresse
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
[Verse 5]
Bbm Gb
Quand la vie impitoyable
Ab Db
Vous tombe dessus
Gb Ebm
On est plus qu'un pauvre diable
F Bbm
Broyé et déçu
F7 Bbm
Alors sans la tendresse
F7 Bbm
d'un coeur qui nous soutient
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
on n'irait pas plus loin
[Interlude]
Db Ab
Un enfant vous embrasse
Db Ab
Parce qu'on le rend heureux
Bbm F
Tous nos chagrins s'effacent
Bbm F
On a les larmes aux yeux
F7 Bbm F7
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu
[Verse 7]
Bbm Gb
Dans votre immense sagesse
Ab Db
Immense ferveur
Gb Ebm
Faites donc pleuvoir sans cesse
F Bbm
Au fond de nos cœurs
F7 Bbm
Des torrents de tendresse
F7 Bbm
pour que règne l'amour
Ebm Db
Règne l'amour
F7 Bbm
jusqu'à la fin des jours.
Salade de fruits
Ta mère t’a donné comme prénom
Salade de fruits, ah! Quel joli nom
Au nom de tes ancêtres hawaïens
Il faut reconnaître que tu le portes bien
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l’autre il faudra bien
Qu’on nous marie
Pendus dans ma paillote au bord de l’eau
Y a des ananas, y a des noix de cocos
J’en ai déjà goûté je n’en veux plus
Le fruit de ta bouche serait le bienvenu
Je plongerai tout nu dans l’océan
Pour te ramener des poissons d’argent
Avec des coquillages lumineux
Oui mais en échange, tu sais ce que je veux
On a donné chacun de tout son cœur
Ce qu’il y avait en nous de meilleur
Au fond de ma paillote au bord de l’eau
Ce palmier qui bouge c’est un petit berceau
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à ton père, tu plais à ta mère
Salade fruits, jolie, jolie, jolie
C’est toi le fruit de nos amours!
Bonjour petit !
Brassens
Georges Brassens. Celui que tout le monde aurait aimé avoir pour copain, d'abord, et pour ami ensuite. Il est encore présent tous les jours dans nos pensées et ses chansons nous accompagnent tous les jours dans toutes les situations que nous rencontrons. Un grand et généreux poète !
Un poème de Paul Fort
: Courage
L'enterrement
de Paul Fort
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Le petit cheval n'est pas mort
Dans le mauvais temps, Dieu merci.
Le bon soleil criait si fort :
Il fait beau, qu'on était ravis.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie.
On comptait bien quelques pécores,
Quelques dindes à Montlhéry,
Quelques méchants, que sais-je encore :
Des moches, des mauvais esprits,
Mais qu'importe ? Après tout ; les morts
Sont à tout le monde. Tant pis,
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jours de ma vie.
Le curé allait un peu fort
De Requiem à mon avis.
Longuement penché sur le corps,
Il tirait l'âme à son profit,
Comme s'il fallait un passeport
Aux poètes pour le paradis.
S'il fallait à Dieu du renfort
Pour reconnaître ses amis.
Tous derrière en gardes du corps
Et lui devant, on a suivi.
Le petit cheval n'est pas mort
Comme un chien je le certifie.
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie
Le petit cheval blanc
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu’il avait donc du courage
C’était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C’était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Il n’y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n’y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière
Il n’y avait jamais de printemps
Ni derrière ni devant
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C’est alors qu’il était content
Tous derrière, tous derrière
C’est alors qu’il était content
Tous derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu’il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière, tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu’il avait donc du courage
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière ni devant
Auprés de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
J'ai plaqué mon chêne
comme un saligaud
Mon copain le chêne
mon alter ego
On était du même bois
un peu rustique, un peu brut
Dont on fait n'importe quoi
sauf naturellement les flûtes
J'ai maintenant des frênes,
des arbres de Judée
Tous de bonne graine
de haute futaie
Mais toi, tu manques à l'appel
ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
mon mât de cocagne
Je suis un pauvre type
j'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe
ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher
sans jamais m'brûler la lippe
L'tabac d'la vache enragée
dans sa bonne vieille tête de pipe
J'ai des pipes d'écume
ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume
en levant le front
Mais j'retrouverai plus ma foi
dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois
sacré nom d'une pipe
Le surnom d'infâme
me va comme un gant
D'avec que ma femme
j'ai foutu le camp
Parce que depuis tant d'années
c'était pas une sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
au milieu de la figure
Je bats la campagne pour dénicher la
Nouvelle compagne, valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
quand j'perdais mes billes
J'avais une mansarde
pour tout logement
Avec des lézardes
sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habite plus d'mansarde
il peut désormais
Tomber des hallebardes
je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux
Que j'ai pas vu la lune
Brassens se reconnaissait dans la filiation de François Villon et la mélodie mise sur ce poème de son maître lui va comme un gant.
: Femmes, Historique, Poétique
Ballade des dames du temps jadis
Dites-moi où, n’en quel pays
Est Flora, la belle Romaine
Archipiades, né Thaïs
Qui fut sa cousine germaine
Écho parlant quand bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang
Qui beauté eu trop plus qu’humaine
Mais où sont les neiges d’antan
Où est la très sage Hélloïs
Pour qui châtré fut et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis
Pour son amour eu cette essoine
Semblablement, où est la reine
Qui commanda que Buridan
Fut jeté en un sac en Seine
Mais où sont les neiges d’antan
La reine blanche comme lis
Qui chantait à voix de sirène
Berte au grand pied, Bietris, Alis
Harembourgis qui tint le Maine
Et Jeanne la bonne Lorraine
Qu’Anglais brûlèrent à Rouen
Où sont-ils Vierge souveraine
Mais où sont les neiges d’antan
Prince, n’enquérez de semaine
Où elles sont, ne de cet an
Que ce refrain ne vous remaine
Mais où sont les neiges d’antan
Que ce refrain ne vous remaine
Mais où sont les neiges d’antan
Bécassine
Un champ de blé prenait racine
Sous la coiffe de Bécassine
Ceux qui cherchaient la toison d'or
Ailleurs avaient bigrement tort
Tous les seigneurs du voisinage
Les gros bonnets, grands personnages
Rêvaient de joindre à leur blason
Une boucle de sa toison
Un champ de blé prenait racine
Sous la coiffe de Bécassine
C'est une espèce de robin
N'ayant pas l'ombre d'un lopin
Qu'elle laissa pendre, vainqueur
Au bout de ses accroche-cœurs
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Des blés d'or en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
Au fond des yeux de Bécassine
Deux pervenches prenaient racine
Si belles que Sémiramis
Ne s'en est jamais bien remise
Et les grands noms à majuscules
Les Cupidons à particules
Auraient cédé tous leurs acquêts
En échange de ce bouquet
Au fond des yeux de Bécassine
Deux pervenches prenaient racine
C'est une espèce de gredin
N'ayant pas l'ombre d'un jardin
Un soupirant de rien du tout
Qui lui fit faire les yeux doux
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Des fleurs bleues en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
À sa bouche, deux belles guignes
Deux cerises tout à fait dignes
Tout à fait dignes du panier
De madame de Sévigné
Les hobereaux, les gentillâtres
Tombés tous fous d'elle, idolâtres
Auraient bien mis leur bourse à plat
Pour s'offrir ces deux guignes-là
Tout à fait dignes du panier
De madame de Sévigné
C'est une espèce d'étranger
N'ayant pas l'ombre d'un verger
Qui fit s'ouvrir, qui étrenna
Ses joli's lèvres incarnat
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Du temps des cerises en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Du temps des cerises en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
Bonhomme
Malgré la bise qui mord,
la pauvre vieille de somme
Va ramasser du bois mort
pour chauffer Bonhomme
Bonhomme qui va mourir
de mort naturelle
Mélancolique, elle va,
à travers la forêt blême
Où jadis elle rêva
de celui qu'elle aime
Qu'elle aime et qui va mourir
de mort naturelle
Rien n'arrêtera le cours
de la vieille qui moissonne
Le bois mort de ses doigts gourds,
ni rien, ni personne
Car Bonhomme va mourir
de mort naturelle
Non, rien ne l'arrêtera,
ni cette voix de malheur
Qui dit "Quand tu rentreras
chez toi, tout à l'heure
Bonhomme sera déjà mort
de mort naturelle"
Ni cette autre et sombre voix
montant du plus profond d'elle
Lui rappeler que, parfois
il fut infidèle
Car Bonhomme, il va mourir
de mort naturelle
C F C
Malgré la bise qui mord
F G
La pauvre vieille de somme
Am D D7 G
Va ramasser du bois mort
C Am D G
Pour chauffer Bonhomme
C F C F
Bonhomme qui va mourir
C Am G C
De mort naturelle
[Verse 2]
C F C
Mélancolique, elle va
F G
A travers la forêt blême
Am D D7 G
Où jadis elle rêva
C Am D G
De celui qu'elle aime,
C F C F
Qu'elle aime et qui va mourir
C Am G C
De mort naturelle
[Verse 3]
C F C
Rien n'arrêtera le cours
F G
De la vieille qui moissonne
Am D D7 G
Le bois mort de ses doigts courts,
C Am D G
Ni rien ni personne,
C F C F
Car Bonhomme va mourir
C Am G C
De mort naturelle
[Verse 4]
C F C
Non, rien ne l'arrêtera
F G
Ni cette voix de malheur
Am D D7 G
Qui dit: "Quand tu rentreras
C Am D G
Chez toi, tout à l'heure,
C F C F
Bonhomme sera déjà mort
C Am G C
De mort naturelle."
[Verse 5]
C F C
Ni cette autre et sombre voix
F G
Montant du plus profond d'elle
Am D D7 G
Lui rappelant que, parfois,
C Am D G
Il fut infidèle,
C F C F
Car Bonhomme il va mourir
C Am G C
De mort naturellex
Un classique sur les relations hommes - femmes avec cette histoire de la bergère un peu naïve.
Brave Margot
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l’herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L’adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C’était tout c’quelle avait pauvrette
Comm’ coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Émue, Margot le laissa faire
Brav’ Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S’en alla le dire à tout l’monde
Et le lendemain
L’maître d’école et ses potaches
Le mair’, le bedeau, le bougnat
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça
Le facteur d’ordinair’ si preste
Pour voir ça, n’distribuait plus
Les lettres que personne au reste
N’aurait lues
Pour voir ça, Dieu le leur pardonne
Les enfants de cœur au milieu
Du Saint Sacrifice abandonnent
Le saint lieu
Les gendarmes, mêm’ mes gendarmes
Qui sont par natur’ si ballots
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau
Mais les autr’s femmes de la commune
Privées d’leurs époux, d’leurs galants
Accumulèrent la rancune
Patiemment
Puis un jour ivres de colère
Elles s’armèrent de bâtons
Et farouches elles immolèrent
Le chaton
La bergère après bien des larmes
Pour s’consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes
Que pour lui
Le temps passa sur les mémoires
On oublia l’évènement
Seul des vieux racontent encore
À leurs p’tits enfants
Dans l'eau de la claire fontaine
Dans l'eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues
En détresse, elle me fit signe
Pour la vêtir, d'aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne
Fleurs de lis et fleurs d'oranger
Avec des pétales de roses
Un bout de corsage lui fis
La belle n'était pas bien grosse
Une seule rose a suffi
Avec le pampre de la vigne
Un bout de cotillon lui fis
Mais la belle était si petite
Qu'une seule feuille a suffi
Elle me tendit ses bras, ses lèvres
Comme pour me remercier
Je les pris avec tant de fièvre
Qu'elle fut toute déshabillée
Le jeu dut plaire à l'ingénue
Car à la fontaine, souvent
Elle s'alla baigner toute nue
En priant Dieu qu'il fît du vent
Qu'il fît du vent
: Amour, Historique, Poétique
Gastibelza
Gastibelza, l'homme à la carabine
Chantait ainsi
Quelqu'un a-t-il connu Doña Sabine
Quelqu'un d'ici
Chantez, dansez villageois
La nuit gagne le mont Falu
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine
Ma señora
Sa mère était la vieille maugrabine
D'Antequera
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne
Comme un hibou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Vraiment la reine eût près d'elle été laide
Quand vers le soir
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir
Un chapelet du temps de Charlemagne
Ornait son cou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Le roi disait en la voyant si belle
À son neveu
Pour un baiser, pour un sourire d'elle
Pour un cheveu
Infant Don Ruy, je donnerai l'Espagne
Et le Pérou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Je ne sais pas si j'aimais cette dame
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme
Moi pauvre chien
J'aurais gaiement passé dix ans au bagne
Sous les verrous
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
De ce canton
Je croyais voir la belle Cléopâtre
Qui nous dit-on
Menait César, Empereur d'Allemagne
Par le licou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Dansez, chantez, villageois
La nuit tombe
Sabine un jour a tout vendu
Sa beauté de colombe
Tout son amour
Pour l'anneau d'or du Comte de Saldagne
Pour un bijou
Le vent qui vient à travers la montagne
M'a rendu fou
C F G7 C
Gastibelza, l'homme à la carabine, chantait ainsi :
F G7 C
"Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ? Quelqu'un d'ici ?"
A7 Dm E7
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne le mont Falù
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 2]
C F G7 C
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine, ma señora ?
F G7 C
Sa mère était la vieille maugrabine d'Antequera,
A7 Dm E7
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne comme un hibou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 3]
C F G7 C
Vraiment, la reine eût près d'elle été laide, quand, vers le soir,
F G7 C
Elle passait sur le pont de Tolède en corset noir.
A7 Dm E7
Un chapelet du temps de Charlemagne ornait son cou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 4]
C F G7 C
Le roi disait, en la voyant si belle, à son neveu :
F G7 C
« Pour un baiser, pour un sourire d'elle, pour un cheveu,
A7 Dm E7
Infant Don Ruy, je donnerais l'Espagne et le Pérou ! »
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 5]
C F G7 C
Je ne sais pas si j'aimais cette dame, mais je sais bien
F G7 C
Que, pour avoir un regard de son âme, moi, pauvre chien,
A7 Dm E7
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne sous les verrous
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 6]
C F G7 C
Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre de ce canton,
F G7 C
Je croyais voir la belle Cléopâtre, qui, nous dit-on,
A7 Dm E7
Menait César, empereur d'Allemagne, par le licou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 7]
C F G7 C
« Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe Sabine, un jour,
F G7 C
A tout vendu, sa beauté de colombe, tout son amour,
A7 Dm E7
Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne, pour un bijou...
Am G7 C G C
Le vent qui vient à travers la montagne m'a rendu fou.
X
Un tableau très imagé d'une échauffourée sur un marché qui tourne mal pour la police.
Hécatombe
Au marché de Briv’-la-Gaillarde,
A propos de bottes d’oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture,
Les gendarmes, mal inspirés,
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffouré’.
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C’est un usag’ bien établi,
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout l’monde se réconcili’.
Ces furi’s, perdant tout’ mesure,
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent, je vous l’assure,
Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi, j’bichais, car je les adore
Sous la forme de macchabé’s.
De la mansarde où je réside,
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides,
En criant: « Hip, hip, hip, hourra! »
Frénétiqu’ l’une d’ell’s attache
Le vieux maréchal des logis,
Et lui fait crier: "Mort aux vaches!
Mort aux lois! Vive l’anarchi’!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau.
La plus grasse de ces femelles,
Ouvrant son corsag’ dilaté,
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa porté’.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et, s’lon les avis compétents,
Il paraît que cett’ hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furi’s, comme outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces furi’s, à peine si j’ose
Le dire, tellement c’est bas,
Leur auraient mêm’ coupé les choses:
Par bonheur ils n’en avaient pas!
Au marché de Brive-la-Gaillarde
à propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
se crêpaient un jour le chignon
À pied, à cheval, en voiture,
les gendarmes, mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
d'interrompre l'échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
c'est un usage bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
tout l'monde se réconcilie
Ces furies, perdant toute mesure,
se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent, je vous l'assure,
un spectacle assez croquignole
En voyant ces braves pandores,
être à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais, car je les adore
sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside,
j'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides,
en criant "Hip, hip, hip, hourra"
Frénétique l'une d'elles attache
le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier "Mort aux vaches,
mort aux lois, vive l'anarchie"
Une autre fourre avec rudesse
le crâne d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
qu'elle serre comme un étau
La plus grasse de ces femelles,
ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grands coups de mamelles
ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
et, selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
fut la plus belle de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
avaient eu leur content de gnons
Ces furies, comme outrage ultime,
en retournant à leurs oignons
Ces furies, à peine si j'ose
le dire, tellement c'est bas
Leur auraient même coupé les choses,
par bonheur ils n'en avaient pas
Leur auraient même coupé les choses,
par bonheur ils n'en avaient pas
Poésie, amour, fantaisie...
: Amour, Rigolotte
J’ai rendez-vous avec vous
Monseigneur l’astre solaire
Comme je ne l’admire pas beaucoup
M’enlève son feu,
oui mais, d’son feu,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La lumière que je préfère
C’est celle de vos yeux jaloux
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Monsieur mon propriétaire
Comme je lui dévaste tout
Me chasse de son toit,
oui mais, d’son toit,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La demeure que je préfère
C’est votre robe à froufrous
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Madame ma gargotière
Comme je lui dois trop de sous
M’ chass’ de sa table,
oui mais, d’sa tabl’,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
Le menu que je préfère
C’est la chair de votre cou
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Sa Majesté financière
Comme je n’fais rien à son goût
Garde son or,
or, de son or,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La fortune que je préfère
C’est votre cœur d’amadou
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
J'm'suis fait tout p'tit
Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fais le beau
Quand elle me sonne
J'étais chien mchant, elle me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents d'loup, je les ai changés
Pour des quenottes
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui fait "Maman" quand on la touche
J'étais dur à cuire, elle m'a converti
La fine mouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup, quand elle est furie
Qu'elle est méchante
Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire
Bien qu'elle soit jalouse au-delà de tout
Et même pire
Une jolie pervenche qui m'avait paru
Plus jolie qu'elle
Une jolie pervenche un jour en mourut
À coups d'ombrelle
Tous les somnambules, tous les mages m'ont
Dit sans malice
Qu'en ses bras en croix, je subirai mon
Dernier supplice
Il en est de pires, il en est d'meilleurs
Mais tout prendre
Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs
S'il faut se pendre
L’Amandier
J’avais le plus bel amandier du quartier
J’avais le plus bel amandier du quartier
Et, pour la bouche gourmande
Des filles du monde entier
J’faisais pousser des amandes
Le beau, le joli métier
Un écureuil en jupon dans un bond
Un écureuil en jupon dans un bond
Vint me dire "je suis gourmande"
Et mes lèvres sentent bon
Et, si tu me donnes une amande
J’te donne un baiser fripon
Grimpe aussi haut que tu veux, que tu peux
Grimpe aussi haut que tu veux, que tu peux
Et tu croques, et tu picores
Puis tu grignotes, et puis tu
Redescends plus vite encore
Me donner le baiser dû
Quand la belle eut tout rongé, tout mangé
Quand la belle eut tout rongé, tout mangé
Je te paierai, me dit-elle
À pleine bouche quand les
Nigauds seront pourvus d’ailes
Et que tu sauras voler
Monte m’embrasser si tu veux, si tu peux
Monte m’embrasser si tu veux, si tu peux
Mais dis-toi que, si tu tombes
J’n’aurais pas la larme à l’œil
Dis-toi que, si tu succombes
Je n’porterai pas le deuil
Les avait, bien entendu toutes mordues
Les avait, bien entendu toutes mordues
Toutes grignotées, mes amandes
Ma récolte était perdue
Mais sa jolie bouche gourmande
En baisers m’a tout rendu
Et la fête dura tant que le beau temps
Et la fête dura tant que le beau temps
Mais vint l’automne, et la foudre
Et la pluie, et les autans
Ont changé mon arbre en poudre
Et mon amour en même temps
La générosité vue par Brassens, ça décape !
: Amour
L’Auvergnat
Elle est à toi cette chanson
Toi l’Auvergnat qui sans façon
M’as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avaient fermé la porte au nez
Ce n’était rien qu’un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manièr’ d’un feu de joie
Toi l’Auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel
Elle est à toi cette chanson
Toi l’hôtesse qui sans façon
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m’ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S’amusaient à me voir jeûner
Ce n’était rien qu’un peu de pain
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manièr’ d’un grand festin
Toi l’hôtesse quand tu mourras
Quand le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel
Elle est à toi cette chanson
Toi l’étranger qui sans façon
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris
Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener
Ce n’était rien qu’un peu de miel
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manièr’ d’un grand soleil
Toi l’étranger quand tu mourras
Que le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel
L'orage
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoûte et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terre
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
Un vrai tonnerre de Brest, avec des cris d'putois
Allumait ses feux d'artifice
Bondissant de sa couche en costume de nuit
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices
"Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié
Mon époux vient d'partir faire son dur métier
Pauvre malheureux mercenaire
Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps
Pour la bonne raison qu'il est représentant
D'une maison de paratonnerres"
En bénissant le nom de Benjamin Franklin
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
Et puis l'amour a fait le reste
Toi qui sèmes des paratonnerres à foison
Que n'en as-tu planté sur ta propre maison
Erreur, on ne peut plus funeste
Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs
La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur
Et recouvré tout son courage
Rentra dans ses foyers faire sécher son mari
En m'donnant rendez-vous les jours d'intempérie
Rendez-vous au prochain orage
À partir de ce jour j'n'ai plus baissé les yeux
J'ai consacré mon temps à contempler les cieux
À regarder passer les nues
À guetter les stratus, à lorgner les nimbus
À faire les yeux doux aux moindres cumulus
Mais elle n'est pas revenue
Son bonhomme de mari avait tant fait d'affaires
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était devenu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbéciles où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre
Dieu fasse que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a tenu tête ensemble
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mille de mon cœur a laissé le dessin
D'une petite fleur qui lui ressemble
Frais et touchant
: Amour
La Chasse aux Papillons
Un bon petit diable à la fleur de l’âge
La jambe légère et l’œil polisson
Et la bouche plein’ de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons
Comme il atteignait l’orée du village
Filant sa quenouille il vit Cendrillon
Il lui dit "Bonjour, que Dieu te ménage"
J’t’emmène à la chasse aux papillons
Cendrillon ravie de quitter sa cage
Met sa robe neuve et ses bottillons
Et bras d’ssus bras d’ssous vers les frais bocages
Ils vont à la chasse aux papillons
Ils ne savaient pas que sous les ombrages
Se cachaient l’amour et son aiguillon
Et qu’il transperçait les cœurs de leur âge
Les cœurs de chasseurs de papillons
Quand il se fit tendre, ell’ lui dit "j’présage
Qu’ c’est pas dans les plis de mon cotillon
Ni dans l’échancrure de mon corsage
Qu’on va t’à la chasse aux papillons »
Sur sa bouche en feu qui criait: "sois sage"
Il posa sa bouche en guis’ de bâillon
Et c’fut l’plus charmant des remue-ménage
Qu’on ait vu d’mémoire de papillons
Un volcan dans l’âme, ils revinrent au village
En se promettant d’aller des millions,
Des milliards de fois et même davantage
Ensemble à la chasse aux papillons
Mais tant qu’ils s’aim’ront, tant que les nuages
Porteurs de chagrins, les épargneront
Il f’ra bon voler dans les frais bocages
Ils n’f’ront pas la chasse aux papillons
Pas la chasse aux papillons
La légende de la nonne
Venez, vous dont l'œil étincelle
Pour entendre une histoire encore
Approchez, je vous dirai celle
De Doña Padilla del Flor
Elle était d'Alanje, où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Il est des filles à Grenade
Il en est à Séville aussi
Qui, pour la moindre sérénade
À l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent
Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Ce n'est pas sur ce ton frivole
Qu'il faut parler de Padilla
Car jamais prunelle espagnole
D'un feu plus chaste ne brilla
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Or, la belle à peine cloîtrée
Amour en son cœur s'installa
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit "me voilà"
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Il était laid, les traits austères
La main plus rude que le gant
Mais l'amour a bien des mystères
Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
La nonne osa, dit la chronique
Au brigand par l'enfer conduit
Aux pieds de Sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit
À l'heure où les corbeaux croassent
Volant dans l'ombre par milliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Or quand, dans la nef descendue
La nonne appela le bandit
Au lieu de la voix attendue
C'est la foudre qui répondit
Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Cette histoire de la novice
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent
Dans tous les couvents réguliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Une chanson posthume de Georges Brassens arrivée jusqu'à nous par Jean Berthola et Maxime Leforestier
: Nostalgie, Rigolotte
La maîtresse d'école
A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas
Où cette bonne fée régna sur notre classe
Régna sur notre classe
Avant elle, nous étions tous des paresseux
Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux
En travaillant exclusivement que pour nous
Les marchands de bonnets d'âne étaient sur les genoux
Étaient sur les genoux
La maîtresse avait des méthodes avancées
Au premier de la classe elle promit un baiser
Un baiser pour de bon, un baiser libertin
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin
Enfin bref, un patin
Aux pupitres alors, quelque chose changea
L'école buissonnière eut plus jamais un chat
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac
Connurent tout à coup la faillite, le krach
La faillite, le krach
Lorsque le proviseur, à la fin de l'année
Nous lut les résultats, il fut bien étonné
La maîtresse, elle, rougit comme un coquelicot
Car nous étions tous prix d'excellence ex-æquo
D'excellence ex-æquo
A la recréation, la bonne fée se mit
En devoir de tenir ce qu'elle avait promis
Et comme elle embrassa quarante lauréats
Jusqu'à une heure indue la séance dura
La séance dura
Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie
De l'école, en dépit de son beau palmarès
On chassa pour toujours notre chère maîtresse
Notre chère maîtresse
La cancre fit alors sa réapparition
Le fort en thème est redevenu l'exception
A la fin de l'année suivante, quel fiasco
Nous étions tous derniers de la classe ex-æquo
De la classe ex-æquo
A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées
Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas
Où cette bonne fée régna sur notre classe
Régna sur notre classe
La marine
On les r’trouve en raccourci
Dans nos p’tits amours d’un jour
Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours
C’est là l’sort de la marine
Et de toutes nos p’tites chéries
On accoste. Vite ! un bec
Pour nos baisers, l’corps avec
Et les joies et les bouderies
Les fâcheries, les bons retours
Il y a tout, en raccourci
Des grandes amours dans nos p’tits
On a ri, on s’est baisés
Sur les neunœils, les nénés
Dans les ch’veux à plein bécots
Pondus comme des œufs tout chauds
Tout c’qu’on fait dans un seul jour!
Et comme on allonge le temps!
Plus d’trois fois, dans un seul jour
Content, pas content, content
Y a dans la chambre une odeur
D’amour tendre et de goudron
Ça vous met la joie au cœur
La peine aussi, et c’est bon
On n’est pas là pour causer
Mais on pense, même dans l’amour
On pense que d’main il fera jour
Et qu’c’est une calamité
C’est là l’sort de la marine
Et de toutes nos p’tites chéries
On s’accoste. Mais on devine
Qu’ça n’sera pas le paradis
On aura beau s’dépêcher
Faire, bon Dieu ! la pige au temps
Et l’bourrer de tous nos péchés
Ça n’sera pas ça ; et pourtant
Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours !
On les r’trouve en raccourci
Dans nos p’tits amours d’un jour…
Tout Brassens dans cette chanson qui se moque du "quand dira-t-on"
: Engagée, message, Humour, Satirique
La mauvaise réputation
Au village, sans prétention
J’ai mauvaise réputation
Qu’je m’démène ou qu’je reste coi
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Je ne fais pourtant de tort à personne
En n’écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j’croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J’lance la patte et pourquoi le taire
Le cul-terreux se r’trouve par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde se rue sur moi
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d’être Jérémie
Pour d’viner l’sort qui m’est promis
S’ils trouv’nt une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant les ch’mins qui n’mènent pas à Rome
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout l’mond’ viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu !
Sur un poème de Francis Jammes, une prière à Marie
: Éspérance, Prière
La prière
Par le petit garçon
qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants
s’amusent au parterre ;
Et par l’oiseau blessé
qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup
s’ensanglante et descend
Par la faim et la soif
et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus
par l’ivrogne qui rentre,
Par l’âne qui reçoit
des coups de pied au ventre
Et par l’humiliation
de l’innocent châtié,
Par la vierge vendue
qu’on a déshabillée,
Par le fils dont la mère
a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui
trébuchant sous trop de poids
S’écrie : "Mon Dieu !"
Par le malheureux dont les bras
Ne purent s’appuyer
sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils
sur Simon de Cyrène ;
Par le cheval tombé
sous le chariot qu’il traîne :
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons
qui crucifient le Monde,
Par tous ceux dont la chair
se déchire ou succombe,
Par ceux qui sont sans pieds,
par ceux qui sont sans mains,
Par le malade que
l’on opère et qui geint
Et par le juste mis
au rang des assassins :
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant
que son fils est guéri,
Par l’oiseau rappelant
l’oiseau tombé du nid,
Par l’herbe qui a soif
et recueille l’ondée,
Par le baiser perdu
par l’amour redonné,
Et par le mendiant
retrouvant sa monnaie :
Je vous salue, Marie
: Humour, La mort ou la fin de la vie
La supplique
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez
Me poursuit d'un zèle imbécile
Alors cerné de près par les enterrements
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament
De me payer un codicille
Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion
Et de ta plus belle écriture
Note ce qu'il faudrait qu'il advînt de mon corps
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
Que sur un seul point, la rupture
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson
Celles des titis, des grisettes
Que vers le sol natal mon corps soit ramené
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée
Terminus en gare de Sète
Mon caveau de famille, hélas n'est pas tout neuf
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire à ces braves gens "poussez-vous donc un peu"
Place aux jeunes en quelque sorte
Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux
Une bonne petite niche
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins
Le long de cette grève où le sable est si fin
Sur la plage de la corniche
C'est une plage où même à ses moments furieux
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux
Où quand un bateau fait naufrage
Le capitaine crie "je suis le maître à bord"
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord
Chacun sa bonbonne et courage
Et c'est là que jadis à quinze ans révolus
À l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus
Je connus la prime amourette
Auprès d'une sirène, une femme-poisson
Je reçus de l'amour, la première leçon
Avalais la première arête
Déférence gardée envers Paul Valéry
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris
Le bon maître me le pardonne
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens
Mon cimetière soit plus marin que le sien
Et n'en déplaise aux autochtones
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau
Ne donnera pas une ombre triste au tableau
Mais un charme indéfinissable
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue et les petits enfants
Diront "chouette, un château de sable"
Est-ce trop demander sur mon petit lopin
Plantez, je vous en prie une espèce de pin
Pin parasol de préférence
Qui saura prémunir contre l'insolation
Les bons amis venus faire sur ma concession
D'affectueuses révérence
Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie
Tous chargés de parfums, de musiques jolies
Le Mistral et la Tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos
De villanelle, un jour, un jour de fandango
De tarentelle, de sardane
Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume
J'en demande pardon par avance à Jésus
Si l'ombre de ma croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon
Pauvres cendres de conséquence
Vous envierez un peu l'éternel estivant
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
Qui passe sa mort en vacances
Vous envierez un peu l'éternel estivant
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
Qui passe sa mort en vacances
: Humour
Le gorille
C'est à travers de larges grilles
Que les femelles du canton
Contemplaient un puissant gorille
Sans souci du qu'en-dira-t-on
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement, ma mère
M'a défendu d'nommer ici
Gare au gorille
Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi, je suppose
Qu'on avait dû la fermer mal
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "c'est aujourd'hui que j'le perds!"
Il parlait de son pucelage
Vous aviez deviné, j'espère
Gare au gorille
L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu "nom de nom!
C'est assommant, car le gorille
N'a jamais connu de guenon!"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau
Au lieu de profiter de la chance
Elle fit feu des deux fuseaux
Gare au gorille
Celles-là même qui, naguère
Le couvaient d'un œil décidé
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées
D'autant plus vaine était leur crainte
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte
Bien des femmes vous le diront!
Gare au gorille
Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut
Sauf une vieille décrépite
Et un jeune juge en bois brut
Voyant que toutes se dérobent
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat
Gare au gorille
"Bah! soupirait la centenaire
Qu'on pût encore me désirer
Ce serait extraordinaire
Et, pour tout dire, inespéré!"
Le juge pensait, impassible
"Qu'on me prenne pour une guenon
C'est complètement impossible"
La suite lui prouva que non!
Gare au gorille
Supposez que l'un de vous puisse être
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre
Lequel choisirait-il des deux?
Qu'une alternative pareille
Un de ces quatre jours, m'échoie
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix!
Gare au gorille
Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit
Lors, au lieu d'opter pour la vieille
Comme l'aurait fait n'importe qui
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis
Gare au gorille
La suite serait délectable
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable
Ça nous aurait fait rire un peu
Car le juge, au moment suprême
Criait "maman!", pleurait beaucoup
Comme l'homme auquel, le jour même
Il avait fait trancher le cou
Gare au gorille
Un thème récurrent chez Brassens. Une histoire d'amour à peine ébauchée qu'il aurait bien aimé voir se développer
: Amour, Humour
Le Parapluie
Il pleuvait fort sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J’en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d’abri
En séchant l’eau de sa frimousse
D’un air très doux, elle m’a dit « oui »
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d’un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
Je ne perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D’ouïr à deux le chant joli
Que l’eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J’aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
À l’horizon de ma folie
Il a fallu qu’elle me quitte
Après m’avoir dit grand merci
Et je l’ai vue toute petite
Partir gaiment vers mon oubli
Le petit cheval blanc
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni devant
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et tous derrière
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière et ni devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière et ni devant
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'œuf Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Vous, les cons naissants
Les cons innocents Les jeunes cons
Qui, n'le niez pas
Prenez les papas Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un qui balance entre deux âges
Le testament
Je serai triste comme un saule
Quand le Dieu qui partout me suit
Me dira, la main sur l'épaule
"Va-t'en voir là-haut si j'y suis"
Alors, du ciel et de la terre
Il me faudra faire mon deuil
Est-il encore debout le chêne
Ou le sapin de mon cercueil?
Est-il encore debout le chêne
Ou le sapin de mon cercueil?
S'il faut aller au cimetière
J'prendrai le chemin le plus long
J'ferai la tombe buissonnière
J'quitterai la vie à reculons
Tant pis si les croqu'-morts me grondent
Tant pis s'ils me croient fou à lier
Je veux partir pour l'autre monde
Par le chemin des écoliers
Je veux partir pour l'autre monde
Par le chemin des écoliers
Avant d'aller conter fleurette
Aux belles âmes des damnées
Je rêve d'encore une amourette
Je rêve d'encore m'enjuponner
Encore une fois dire "Je t'aime"
Encore une fois perdre le nord
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts
Dieu veuille que ma veuve s'alarme
En enterrant son compagnon
Et qu'pour lui faire verser des larmes
Il n'y ait pas besoin d'oignon
Qu'elle prenne en secondes noces
Un époux de mon acabit
Il pourra profiter d'mes bottes
Et d'mes pantoufles et d'mes habits
Il pourra profiter d'mes bottes
Et d'mes pantoufles et d'mes habits
Qu'il boive mon vin, qu'il aime ma femme
Qu'il fume ma pipe et mon tabac
Mais que jamais - mort de mon âme
Jamais il ne fouette mes chats
Quoique je n'aie pas un atome
Une ombre de méchanceté
S'il fouette mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
S'il fouette mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
Ici-gît une feuille morte
Ici finit mon testament
On a marque dessus ma porte
"Fermé pour cause d'enterrement"
J'ai quitté la vie sans rancune
J'aurai plus jamais mal aux dents
Me v'là dans la fosse commune
La fosse commune du temps
Me v'là dans la fosse commune
La fosse commune du temps
: Humour
Le Vin
Avant de chanter
Ma vie, de fair’ des
Harangues
Dans ma gueul’ de bois
J’ai tourné sept fois
Ma langue
J’suis issu de gens
Qui étaient pas du gen-
re sobre
On conte que j’eus
La tétée au jus
D’octobre…
Mes parents on dû
M’trouver au pied d’u-
ne souche
Et non dans un chou
Comm’ ces gens plus ou
Moins louches
En guise de sang
Ô noblesse sans
Pareille!
Il coule en mon cœur
La chaude liqueur
D’la treille…
Quand on est un sa-
ge, et qu’on a du sa-
voir-boire
On se garde à vue
En cas de soif, u-
ne poireUne poire ou deux
Mais en forme de
Bonbonne
Au ventre replet
Rempli du bon lait
D’l’automne…
Jadis, aux Enfers
Cert’s, il a souffert
Tantale
Quand l’eau refusa
D’arroser ses a-
mygdales
Etre assoiffé d’eau
C’est triste, mais faut
Bien dire
Que, l’être de vin
C’est encore vingt
Fois pire…
Hélas ! il ne pleut
Jamais du gros bleu
Qui tache
Qu’ell’s donnent du vin
J’irai traire enfin
Les vaches
Que vienne le temps
Du vin coulant dans
La Seine !
Les gens, par milliers
Courront y noyer
Leur peine...
Les amoureux
des bancs publics
Les gens qui voient de travers
pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents
ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
car à la vérité,
ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps
les amours débutants
Les amoureux qui s'bécotent
sur les bancs publics
bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent
sur les bancs publics
bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueules bien sympathiques
Ils se tiennent par la main,
parlent du lendemain,
du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs
de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
elle cousant, lui fumant
dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms
de leur premier bébé
Quand la sainte famille machin
croise sur son chemin
deux de ces malappris
Elle leur décoche hardiment
des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père, la mère, la fille,
le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps
pouvoir s'conduire comme eux
Quand les mois auront passé
quand seront apaisés
leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira
de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
qu'c'est au hasard des rues
sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur
morceau de leur amour
: Amitié, Humour
Les copains d’abord
Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des Ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand’mare des canards
Et s’app’lait « Les copains d’abord »
Les copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littératur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de Sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.
C’étaient pas des amis de lux’,
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh’
Sodome et Gomorrh’,
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boéti’,
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d’abord.
C’étaient pas des anges non plus,
L’Evangile, ils l’avaient pas lu,
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors
Tout’s voil’s Dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confitéor,
Aux copains d’abord.
Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait l’quart,
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le Nord
Et quand ils étaient en détresse,
Qu’leurs bras lançaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d’abord.
Plus doux, nostalgique
Au rendez-vous des bons copains,
Y’avait pas souvent de lapins,
Quand l’un d’entre eux manquait à bord
C’est qu’il était Mort
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l’eau n’se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor.
Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qu’ait tenu le coup,
Qui n’ait jamais viré de bord,
Mais viré de Bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.
Les passantes
Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
À celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main
À celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
: Humour, Un prénom
Marinette
Quand j'ai couru chanter
ma petite chanson pour Marinette
La belle, la traîtresse
était allée à l'opéra
Avec ma petite chanson,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec ma petite chanson,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru porter
mon pot de moutarde à Marinette
La belle, la traîtresse
avait déjà fini d'dîner
Avec mon petit pot,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon petit pot,
j'avais l'air d'un con
Quand j'offris pour étrenne
une bicyclette à Marinette
La belle, la traîtresse
avait acheté une auto
Avec mon petit vélo,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon petit vélo,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru tout chose
au rendez-vous de Marinette
La belle disait "je t'adore"
à un sale type qui l'embrassait
Avec mon bouquet d'fleurs,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon bouquet d'fleurs,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru brûler
la petite cervelle à Marinette
La belle était déjà
morte d'un rhume mal placé
Avec mon revolver,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon revolver,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru lugubre
à l'enterrement de Marinette
La belle, la traîtresse
était déjà ressuscitée
Avec ma petite couronne,
J'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec ma petite couronne
j'avais l'air d'un con
E
Quand j'ai couru chanter ma petite chanson pour Marinette
E7
La belle, la traîtresse était allée à l'opéra
A B7 E C#7
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con.
[Verse 2]
E
Quand j'ai couru porter mon pot de moutarde à Marinette
E7
La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner
A B7 E C#7
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con.
[Verse 3]
E
Quand j'offris pour étrennes un' bicyclette à Marinette
E7
La belle, la traîtresse avait acheté une auto,
A B7 E C#7
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con.
[Verse 4]
E
Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette
E7
La bell' disait : " J' t'adore " à un sal' typ' qui l'embrassait
A B7 E C#7
Avec mon bouquet d' fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon bouquet d' fleurs, j'avais l'air d'un con.
[Verse 5]
E
Quand j'ai couru brûler la p'tit' cervelle à Marinette
E7
La belle était déjà morte d'un rhume mal placé,
A B7 E C#7
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con.
[Verse 6]
E
Quand j'ai couru lugubre à l'enterr'ment de Marinette
E7
La belle, la traîtresse était déjà ressuscitée
A B7 E C#7
Avec ma p'tit couronn', j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec ma p'tit couronn', j'avais l'air d'un con.
: Humour, La mort ou la fin de la vie
Oncle Archibald
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes
En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l’heure
À sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort!
Fit, de Sa Majesté la Mort
La rencontre
Telle une femme de petite vertu
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu’il n’est décent
Son suaire
Oncle Archibald, d’un ton gouailleur
Lui dit : « Va-t’en faire pendre ailleurs
Ton squelette
Fi ! Des femelles décharnées !
Vive les belles un tantinet
Rondelettes ! »
Lors, montant sur ses grands chevaux
La Mort brandit la longue faux
D’agronome
Qu’elle serrait dans son linceul
Et faucha d’un seul coup, d’un seul
Le bonhomme
Comme il n’avait pas l’air content
Elle lui dit: « Ça fait longtemps
Que je t’aime
Et notre hymen à tous les deux
Était prévu depuis le jour de
Ton baptême
Si tu te couches dans mes bras
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles
Nul n’y contestera tes droits
Tu pourras crier « Vive le roi ! »
Sans intrigue
Si l’envi’ te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
« Vive la Ligue ! »
Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les « Plaît-il, maître ? » auront plus cours
Plus jamais tu n’auras à cour-
ber la tête »
Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas
Si féroce
Et les voilà, bras d’ssus, bras d’ssous
Les voilà partis je n’ sais où
Faire leurs noces
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes
Pot pourri
Georges Brassens
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Un bon petit diable à la fleur de l’âge
La jambe légère et l’œil polisson
Et la bouche plein’ de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons
Un p'tit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d’un ange
Un p'tit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
Je ne perdais pas au change, pardi
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Un’ jolie fleur dans une peau d’vache
Un’ jolie vach’ déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mèn’ par le bout du cœur
Monseigneur l’astre solaire
Comme je ne l’admire pas beaucoup
M’enlève son feu,
oui mais, d’son feu,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La lumière que je préfère
C’est celle de vos yeux jaloux
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes
Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des Ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand’mare des canards
Et s’app’lait « Les copains d’abord »
Les copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littératur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de Sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.
Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qu’ait tenu le coup,
Qui n’ait jamais viré de bord,
Mais viré de Bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.
Tout est bon chez elle
Sans ses cheveux qui volent
J'aurais, dorénavant
Des difficultés folles
À voir d'où vient le vent
Tout est bon chez elle, y a rien à jeter
Sur l'île déserte il faut tout emporter
Je me demande comme
Subsister sans ses joues
M'offrant de belles pommes
Nouvelles chaque jour
Sans sa gorge, ma tête
Dépourvue de coussin
Reposerais par terre
Et rien n'est plus malsain
Sans ses hanches solides
Comment faire, demain
Si je perds l'équilibre
Pour accrocher mes mains
Elle a mille autres choses
Précieuses encore
Mais, en spectacle, j'ose
Pas donner tout son corps
Des charmes de ma mie
J'en passe et des meilleurs
Vos cours d'anatomie
Allez les prendre ailleurs
D'ailleurs, c'est sa faiblesse
Elle tient ses os
Et jamais ne se laisse-
Rait couper en morceaux
Elle est quelque peu fière
Et chatouilleuse assez
Et l'on doit tout entière
La prendre ou la laisser
On a souvent qualifié Brassens de misogyne à partir de cette chanson. Pour moi, c'est un contresens ; il ne fait en aucun cas une généralité de ce qui lui est arrivé avec cette personne, sauf quand il énonce cette vérité pour moi incontestable : "mais pour l'amour on ne demande pas aux filles d'avoir inventé la poudre". S'il avait été une femme, la constatation aurait sans doute été inversée...
: Humour, Rupture, Satirique
Une jolie fleur
Un’ jolie fleur dans une peau d’vache
Un’ jolie vach’ déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mèn’ par le bout du cœur
Jamais sur Terre il n’y eut d’amoureux
Plus aveugles que moi dans tous les âges
Mais faut dir’ qu’ je m’étais crevé les yeux
En regardant de trop près son corsage
Le ciel l’avait pourvu’ des mille appâts
Qui vous font prendre feu dès qu’on y touche
L’en avait tant que je ne savais pas
Ne savais plus où donner de la bouche
Ell’ n’avait pas de tête, ell’ n’avait pas
L’esprit beaucoup plus grand qu’un dé à coudre
Mais pour l’amour on ne demande pas
Aux filles d’avoir inventé la poudr’
Puis un jour elle a pris la clef des champs
En me laissant à l’âme un mal funeste
Et toutes les herbes de la Saint-Jean
N’ont pas pu me guérir de cette peste
J’ lui en ai bien voulu, mais à présent
J’ai plus d’rancune et mon cœur lui pardonne
D’avoir mis mon cœur à feu et à sang
Pour qu’il ne puisse plus servir à personne
Canons
: Veillée, scouts
Canons & Ritournelles
Vent frais vent du matin
Vent qui souffle
au sommet des grands pins
Joie du vent qui passe
Allons dans le grand vent… frais
Je suis un peu fou,
Sac au dos sans trêve.
J’emporte mon hibou
Mon banjo, et mes rêves.
Ah ! qu’il fait bon là-bas,
Aller vivre à l’aventure,
Coucher sur l’ sol dur
Au fond des bois !
Quand la lune se lèvera
Mon hibou hululera :
Tiou, tiou tralala la la la
Maudit sois-tu, carillonneur,
Que Dieu créa pour mon malheur.
Dès le point du jour, à sa cloche il s’accroche,
Et le soir encore carillonne plus fort.
Quand sonnera-t’on la mort du sonneur ?
Doucement, doucement doucement s’en va le jour
Doucement, doucement à pas de velours.
La rainette dit sa chanson de pluie
Et le lièvre fuit sans un bruit
Doucement, doucement doucement s’en va le jour
Doucement, doucement à pas de velours.
Dans le creux des nids les oiseaux blottis
Se sont endormis bonne nuit
Doucement, doucement doucement s’en va le jour
Doucement, doucement à pas de velours.
Enfant de la montagne j’y retourne, j’y retourne
Enfant de la montagne j’y retourne en chantant.
La fatigue me gagne
Mais mon cœur est content.
Mon chapeau a quatre bosses
Y a quatre bosses a mon chapeau,
Et s’il n’avait pas quatre bosses
Ce n’ serait pas mon chapeau
Où l’on me verse du bon vin
Volontiers, volontiers
Je ferai longue pause
Comme les fleurs de mon jardin
Comme les fleurs de mon jardin
Je prends racine où l’on m’arrose
Les scouts ont mis la flamme,
Au bois résineux.
Ecoutez chanter l’âme
Qui palpite en eux.
Monte flamme légère,
Feu de camp si chaud, si bon,
Dans la plaine ou la clairière,
Monte encore et monte donc,
Monte encore et monte donc,
Feu de camp si chaud, si bon.
ego sum pauper,
nihil habeo
et nihil dabo
Ah pourquoi Pépita sans répit m’épies tu
Dans les bois Pépita, pourquoi te tapies tu
Tu m’épies sans pitié, c’est piteux de m’épier
De m’épier Pépita pourrais tu te passer Pépita
C’est la cloche du vieux manoir
Qui sonne le retour du soir
Ding daing dong
C’est à Lauterbach où l’on danse où l’on danse
Que j’ai perdu l’un de mes bas
Et voilà pourquoi ,j’ai perdu la cadence
La cadence de Mazurka
Lala lalala lalala lalalala
Lala lalala lalala lalala
Dans la forêt lointaine
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou
Coucou hibou,
Coucou hibou
Coucou hibou coucou
Dans sa maison un grand cerf
Regardait par la fenêtre
Un lapin venir à lui et frapper ainsi
Cerf, cerf ouvre-moi
Où le chasseur me tueras
Lapin, lapin entre et viens
Me serrer la main
C’est le marchand Pétrouchka
Qui revient
D’or est chargé
Son sac et il est content.
Quand ses chevaux
Fatigués auront bu
Jusqu’au matin
Il pourra rire et chanter !
Plaine, ma plaine
Plaine ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups
Grand’steppe blanche de chez nous.
Nous aimons vivre au fond des bois
Aller coucher sur la dure,
La forêt nous dit de ses mille voix
Lance-toi dans la grande aventure.
La forêt nous dit de ses mille voix
Lance-toi dans la grande aventure
La, la, la, la...
Nous aimons vivre sur nos chevaux
Dans les plaines du Caucase ;
Emportés par de rapides galops
Nous allons plus vite que Pégase bis lalala…
Nous aimons vivre auprès du feu
Et danser sous les étoiles ;
La nuit claire nous dit de ses mille feux :
Sois gai lorsque le ciel est sans voile
La nuit claire nous dit de ses mille feux :
Sois gai lorsque le ciel est sans voile
La, la, la, la...
Amitié amitié liberté liberté
par vous l’avenir sera plus beau
Quand la neige a recouvert la terre…
Je prends mon cheval et mon traineau
Et mon chant s’envole à perdre haleine
Non jamais, le monde fut si beau
Qui peut faire de la voile sans vent
Qui peut ramer sans rame
Et qui peut quitter son ami sans verser de larmes
Les nuages passent
On ne les voit plus
Où vont-ils pousser par le vent
Le sais-tu ?
Une grenouille sur un tuyau d’fontaine
Qui faisait : Coua coua
Un corbeau sur le tronc d’un vieux chêne
Qui faisait : Croua croua
Et moi, pauvre gars,
Je n’sais pas chanter comme ça
Et moi, pauvre gars,
Je n’sais pas chanter comme ça
: Veillée, scouts
Canons & Ritournelles
Vent frais vent du matin
Vent qui souffle
au sommet des grands pins
Joie du vent qui passe
Allons dans le grand vent… frais
Maudit sois-tu, carillonneur,
Que Dieu créa pour mon malheur.
Dès le point du jour, à sa cloche il s’accroche,
Et le soir encore carillonne plus fort.
Quand sonnera-t’on la mort du sonneur ?
Doucement, doucement doucement, s’en va le jour
Doucement, doucement à pas de velours.
La rainette dit sa chanson de pluie
Et le lièvre fuit sans un bruit
Mon chapeau a quatre bosses
Y a quatre bosses a mon chapeau,
Et s’il n’avait pas quatre bosses
Ce n’ serait pas mon chapeau
Où l’on me verse du bon vin
Volontiers, volontiers
Je ferai longue pause
Comme les fleurs de mon jardin
Comme les fleurs de mon jardin
Je prends racine où l’on m’arrose
Les scouts ont mis la flamme,
Au bois résineux.
Ecoutez chanter l’âme
Qui palpite en eux.
Monte flamme légère,
Feu de camp si chaud, si bon,
Dans la plaine ou la clairière,
Monte encore et monte donc,
Monte encore et monte donc,
Feu de camp si chaud, si bon.
ego sum pauper,
nihil habeo
et nihil dabo
Ah pourquoi Pépita sans répit m’épies tu
Dans les bois Pépita, pourquoi te tapies tu
Tu m’épies sans pitié, c’est piteux de m’épier
De m’épier Pépita pourrais tu te passer Pépita
C’est la cloche du vieux manoir
Qui sonne le retour du soir
Ding daing dong
C’est à Lauterbach où l’on danse où l’on danse
Que j’ai perdu l’un de mes bas
Et voilà pourquoi ,j’ai perdu la cadence
La cadence de Mazurka
Lala lalala lalala lalalala
Lala lalala lalala lalala
Dans la forêt lointaine
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou
Coucou hibou,
Coucou hibou
Coucou hibou coucou
Dans sa maison un grand cerf
Regardait par la fenêtre
Un lapin venir à lui et frapper ainsi
Cerf, cerf ouvre-moi
Où le chasseur me tueras
Lapin, lapin entre et viens
Me serrer la main
C’est le marchand Pétrouchka
Qui revient
D’or est chargé
Son sac et il est content.
Quand ses chevaux
Fatigués auront bu
Jusqu’au matin
Il pourra rire et chanter !
.Amitié amitié liberté liberté
par vous l’avenir sera plus beau
Qui peut faire de la voile sans vent
Qui peut ramer sans rame
Et qui peut quitter son ami sans verser de larmes
Les nuages passent
On ne les voit plus
Où vont-ils pousser par le vent
Le sais-tu ?
Doucement, doucement
doucement s’en va le jour
Doucement, doucement
à pas de velours.
La rainette dit sa chanson de pluie
Et le lièvre fuit sans un bruit
Doucement, doucement
doucement s’en va le jour
Doucement, doucement
à pas de velours.
Dans le creux des nids les oiseaux blottis
Se sont endormis bonne nuit
Doucement, doucement
doucement s’en va le jour
Doucement, doucement
à pas de velours.
Chanson de la liberté africaine
I love the flowers,
I love the daffodils
I love the mountains,
I love the rolling hills
I love the fireside
When the light is low
Singin'
a do-
whop-a do-
whop-a do
whop-a do
Singin'
a do-
whop-a do-
whop-a do-
whop-a do
I love the flowers,
I love the daffodils
I love the mountains,
I love the rolling hills
And I love the fireside
when the light is low
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom-
di-a-da, Boom
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom-
di-a-da, Boom
J'adore les fleurs,
j'adore les jonquilles
J'aime les montagnes,
j'adore les collines vallonnées
Et j'adore le bord du feu
quand la lumière est basse
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom
Maudit sois-tu, carillonneur,
Que Dieu créa pour mon malheur.
Dès le point du jour, à sa cloche il s’accroche,
Et le soir encore carillonne plus fort.
Quand sonnera-t’on la mort du sonneur ?
Où l’on me verse du bon vin
Volontiers, volontiers
Je ferai longue pause
Comme les fleurs de mon jardin
Comme les fleurs de mon jardin
Je prends racine où l’on m’arrose
Vent frais vent du matin
Vent qui souffle
au sommet des grands pins
Joie du vent qui passe
Allons dans le grand vent… frais
Chants de Marins
: Vins - à boire
Ah que nos pères
Et ils buvaient à pleins tonneaux
Comme des trous
Comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !
Ah que nos pères étaient heureux
Ah que nos pères étaient heureux
Quand ils étaient à table
Le vin coulait à côté d’eux
Le vin coulait à côté d’eux
Ça leur était fort agréable
Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.
Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C’était là leur philosophie.
Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladies
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaire et pharmacie.
Celui qui planta le provin (bis)
Au beau pays de France
Dans l’éclat du rubis divin (bis)
Il a planté notre espérance.
Amis buvons à pleins tonneaux...
: Mer
Au 31 du mois d’août
Au trente et un du mois d’août
Nous vîmes venir sous l’vent à nous
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour attaquer Bordeaux !
Buvons un coup
Buvons en deux
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et Merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
Le commandant du bâtiment
Fit appeler son lieutenant
« Lieutenant te sens-tu capable,
Dis-moi te sens-tu-z-assez fort
Pour prendre l’Anglais à son bord ? »
Le lieutenant, fier-z-et hardi
Lui répondit : « Capitain’-oui
Faites branle-bas à l’équipage
Je vas hisser not’ pavillon
Qui rest’ra haut, nous le jurons ! »
Le maître donne un coup d’sifflet
Pour faire monter les deux bordées
Tout est paré pour l’abordage
Hardis gabiers fiers matelots
Braves canonniers mousses petiots
Vire lof pour lof en arrivant
Je l’abordions par son avant
A coups de haches et de grenades,
De pics, de sabre de mousquetons,
En trois cinq sec je l’arrimions !
Que dira-t-on du grand rafiot
À Brest, à Londres, et à Bordeaux
Qu’a laissé prend’ son équipage
Par un corsaire de six canons
Lui qu’en avait trente et si bons !
Buvons un coup,
Buvons en deux,
À la santé des amoureux!
À la santé des vins de France,
À qui nous devons le succès
D’être vainqueurs sur les anglais !
Historique de la chanson
Au trente et un du mois d’août ! : voilà un chant entraînant que nombre d’entre nous ont entonné au coin du feu, aux scouts, en bonne compagnie ou autour d’une bonne boisson. Mais combien savent qu'outre la célébration d'un joyeux moment d’ivresse où nous « buvons un coup », ce chant commémore aussi une victoire militaire de la France, la prise du Kent, qui eut lieu en 1800.
Surcouf et la Confiance
L'histoire commence au début du XIXe siècle. Contrairement à ce que raconte la chanson, qui connut de nombreuses altérations au cours des deux siècles qui nous séparent de sa création, notre victoire n’a pas eu lieu un « trente et un du mois d’août » mais bien le 7 octobre 1800. Ce jour-là, le célèbre corsaire Robert Surcouf vogue à travers les eaux saphir de l’océan Indien à bord de son navire la Confiance. Le capitaine malouin combat sur les flots au nom de la France depuis l’âge de 14 ans et entretient une haine féroce contre les farouches rivaux de notre nation sur les mers : les Britanniques. Ainsi, en ce début du mois d’octobre, la chance et le destin lui offrent une nouvelle proie voguant dans le golfe du Bengale : le Kent. Ce navire anglais, au service de la Compagnie des Indes orientales, est d’une taille imposante. Son tonnage fait le triple de celui de la Confiance. Il aligne aussi 40 canons et 437 membres d'équipage, tandis que la corvette française ne possède que 24 pièces d’artillerie et 160 marins. La supériorité technique et la force du nombre sont du côté du Kent. Pourtant, l’audacieux Surcouf, au risque d’être vaincu et de périr sans gloire au milieu de l’océan Indien, va se lancer à la poursuite de ce beau butin.
La prise du Kent
Aperçue par la vigie anglaise à l’aube, la Confiance n’inquiète pas le capitaine anglais du Kent. Celui-ci croit en la puissance manifeste de son bâtiment et invite même, selon la légende, les passagers de son navire à venir assister au spectacle qui ne devrait pas durer. Cependant, après une course-poursuite à travers les flots et profitant d’une plus grande maniabilité du fait de sa plus petite taille, la Confiance réussit à aborder le Kent. L’assaut commence et se termine rapidement. Au terme des combats, on dénombre quatorze Anglais tués et quarante-quatre autres blessés. Les Français, pourtant inférieurs en nombre, n’ont à déplorer que cinq morts et une dizaine de blessés.
Par cette victoire immortalisée par le peintre Ambroise Louis Garneray, présent lors des affrontements, Robert Surcouf s’empare du navire anglais. Gagnant fortune et gloire par sa bravoure, il obtient aussi des surnoms, synonymes de terreur pour Albion, qui feront sa renommée à travers les océans, comme « le roi des corsaires », « le tigre des mers » ou encore « l’ogre du Bengale ».
Un chant à boire et patriotique
Cette victoire fait naître le chant Au trente et un du mois d’août. Mais de nombreuses incohérences existent dans le texte de la chanson, comme la date indiquée dans le refrain. Le Kent n’allait pas « attaquer Bordeaux » mais se dirigeait en réalité vers le Bengale. Rappelons aussi qu’en 1800, la France n’est plus un royaume mais un consulat dirigé par Bonaparte, rendant absurde l’exclamation de la chanson « à la santé du roi de France ». Cependant, cette phrase vient faire opposition à l’insulte envoyée au « roi d'Angleterre qui nous a déclaré la guerre », révélant et justifiant la haine d’une France victorieuse contre des Anglais belliqueux. Ainsi, Au trente et un du mois d’août continue à transmettre un sentiment de fierté nationale et fait l’orgueil de nombreux régiments militaires de notre pays qui chantent encore aujourd’hui cet hymne à la gloire de Surcouf.
: Mer
Brave marin
Brave Marin revient de guerre tout doux
Brave Marin revient de guerre, tout doux
Tout mal chaussé, tout mal vêtu
Brave marin, d’où reviens-tu Tout doux
Madame, je reviens de guerre, tout doux
Madame, je reviens de guerre, tout doux
Qu’on apporte ici du vin blanc
Que le marin boit en passant. Tout doux.
Brave Marin se met à boire, tout doux
Brave Marin se met à boire, tout doux
Se met à boire et à chanter
Et la belle hôtesse à pleurer. Tout doux.
Ah ! Qu’avez-vous, la belle hôtesse, tout doux
Ah ! Qu’avez-vous, la belle hôtesse, tout doux
Regrettez-vous votre vin blanc
Que le marin boit en passant Tout doux.
C’est pas mon vin que je regrette, tout doux
C’est pas mon vin que je regrette, tout doux
Mais c’est la mort de mon mari
Monsieur vous ressemblez à lui. Tout doux.
Ah ! Dites-moi, la belle hôtesse, tout doux
Ah ! Dites-moi, la belle hôtesse, tout doux
Vous aviez de lui trois enfants
Et j’en vois quatre à présent. Tout doux.
On m’a écrit de ses nouvelles, tout doux
On m’a écrit de ses nouvelles, tout doux
Qu’il était mort et enterré
Et je me suis remariée. Tout doux.
Brave Marin vida son verre, tout doux
Brave Marin vida son verre, tout doux
Et sans rien dire, tout en pleurant
S’en retourn’ à son bâtiment. Tout doux.
Tous les "tout doux" sont précédés par une toute petite césure qui donne l'impression qu'ils sont suspendus. La césure sur le dernier "Tout doux" de chaque couplet est légèrement plus marquée.
: Mer
Chantons pour passer le temps
Chantons pour passer le temps
Les amours joyeux d’une belle fille
Chantons pour passer le temps
Les amours joyeux d’une fille de quinze ans.
Aussitôt qu’elle fut promise
Aussitôt elle changea de mise
Elle prit l’habit de matelot
Et vint s’embarquer à bord du navire
Elle prit l’habit de matelot
Et vint s’embarquer à bord du vaisseau.
Et le capitaine, enchanté
D’avoir à son bord un si beau jeune homme
Lui dit : Mon joli matelot,
Tu veux t’embarquer à bord d’mon vaisseau.
Tes beaux yeux, ton joli visage,
Ta tournure et ton joli corsage
Me font toujours me rappeler
Z’a une beauté qui m’était promise.
Me font toujours me rappeler
Z’a une beauté que j’ai tant aimée.
Monsieur, vous vous moquez de moi
Vous me badinez, vous me faites rire.
Je n’ai ni frère ni parents
Et j’suis embarquée au Port de Lorient.
Je suis né z’à La Martinique
Et même je suis enfant unique
Et c’est un navire hollandais
Qui m’a débarquée au port de Boulogne,
Et c’est un navire hollandais
Qui m’a débarquée au Port de Calais.
Ils ont ainsi vécu sept ans
Sur le même bateau sans se reconnaître.
Ils ont ainsi vécu sept ans
Se sont reconnus au débarquement.
Puisqu’enfin l’amour nous rassemble
Nous allons nous marier ensemble.
L’argent que nous avons gagné
Il nous servira pour notre ménage.
L’argent que nous avons gagné
Il nous servira pour nous marier.
C’ti là qu’a fait cette chanson
C’est l’nommé Camus, gabier de misaine.
C’ti là qu’a fait cette chanson
C’est l’nommé Camus, gabier d’artimon.
Oh Mat’lot ! Faut carguer l’grand voile,
Au cab’stan, faudra qu’tout l’monde y soye.
Et vire, vire, vire donc
Sans ça t’auras rien dedans ta gamelle.
Et vire, vire, vire donc,
Hardi les gars
Hardi les gars, vire au guindeau
Good bye, Farewell, good bye, farewell
Hardi les gars, adieu Bordeaux
Hourra, oh Mexico, oh oh oh
Au cap Horn, il ne fera pas chaud
Haul away, hé, oula tchalez
A fait la pêche aux cachalots
Hal matelot, hé, ho hisse hé ho
Plus d'un y laissera sa peau
Good bye, Farewell, good bye, farewell
Adieu misère, adieu bateau
Hourra, oh Mexico, oh oh oh
Et nous irons à Valparaiso
Haul away, hé, oula tchalez
Où d'autres laisseront leurs os
Hal matelot, hé, ho hisse hé ho
Ceux qui reviendront pavillon haut
Good bye, Farewell, good bye, farewell
C'est premier brin de matelot
Hourra, oh Mexico, oh oh oh
Pour la bordée ils seront à flot
Haul away, hé, oula tchalez
Bon pour le rack, la fille, le couteau
Hal matelot, hé, ho hisse hé ho
: Mer
Hé garçon prends la barre
Hé garçon prends la barre
Vire au vent et largue les ris
Le vent te raconte l’histoire
Des marins couverts de gloire
Ils t’appellent et tu les suis.
Vers les rives lointaines
Que tu rêves tant d’explorer
Et qui sont déjà ton domaine
Va tout droit sans fuir la peine
Et sois fier de naviguer.
Sur la mer et sur terre
Au pays comme à l’étranger
Marin sois fidèle à tes frères
Car tu as promis naguère
De servir et protéger.
De servir et protéger
: Mer
Jean-François de Nantes
C’est Jean-François de Nantes
Oué ! oué ! oué !
Gabier sur la « Fringante »,
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Débarque de campagne
Oué ! oué ! oué !
Fier comm’ un roi d’Espagne
Oh! mes bouées ! Jean-François !
En vrac dedans sa bourse
Oué ! oué ! oué !
Il a vingt mois de course
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Admiratif
Une montre une chaîne,
Oué ! oué ! oué !
Valant une baleine
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Sautillant et joyeux
Branl’-bas chez son hôtesse,
Oué ! oué ! oué !
Bité botté largesses
Oh! mes bouées ! Jean-François !
La plus belle servante,
Oué ! oué ! oué !
L’emmèn’ dans sa soupente
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Poétique, tangage mélodieux
De conserve avec elle
Oué ! oué ! oué !
Navigue mer est belle
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Alcoolique, caverneux
Et vide la bouteille
Oué ! oué ! oué !
Tout son or appareille
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Philosophe
Montre et chaîne s’envolent
Oué ! oué ! oué !
Mais il prend la vérole
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Triste
À l’hôpital de Nantes
Oué ! oué ! oué !
Jean-François se lamente
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Lamentation
Et les draps de sa couche,
Oué ! oué ! oué !
Déchire avec sa bouche
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Très triste
Il ferait de la peine
Oué ! oué ! oué !
Même à son capitaine
Oh! mes bouées ! Jean-François !
On pleure
Pauvr’ Jean-François de Nantes
Oué ! oué ! oué !
Gabier sur la « Fringante »
Oh! mes bouées ! Jean-François !
: Mer
La chaloupe à l’eau
Palam palam palam
Palam palam palam palam palam
Pam palam pampa la lam
Mettez la chaloupe à l’eau
Mettez la chaloupe à l’eau
Matelot tomba dans l’eau
M’entendy-vous ?
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Matelot cassa sa bras
Matelot cassa sa bras
Chirurgien qui était là
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Li vouli qu’on li coupa
Li vouli qu’on li coupa
Matelot li vouli pas
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
À la foire il s’en alla
À la foire il s’en alla
Et c’est là qu’il y ach’ta
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Une pipe et du tabac
Une pipe et du tabac
Et mon histoir’ finit là
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
LA TRAMONTANE
Je n'irai jamais à la pêche
Parc'que j'suis un peu boiteux
Ce n'est pourtant ce qui m'empêche
D'aimer la mer comme mes vieux
Lorsque j'y pense, mon coeur soupire
Je n'aurai jamais mon bateau
Je taillerai petit navire
Dans du liège avec mon couteau
Et pourtant
Je suis content
Lorsqu'on entend
Chanter une sardane
Je suis content
Quand on entend
Crier le goéland
Je suis content
Quand on entend
Souffler la tramontane
Je suis content
Quand on entend
Souffler le vent d'antan
Dans les haubans
Peut être un jour de tempête
Nul ne pourra sortir du port
Ce sera pour moi jour de fête
Je resterai tout seul à bord
Si par hasard je ferai naufrage
Le filet sera mon linceul
Pas de canot de sauvetage
Jusqu'au bout je veux rester se
: Mer
Le forban
A moi forban que m'importe la gloire
Les lois du monde et qu'importe la mort
Sur l'océan j'ai planté ma victoire
Et bois mon vin dans une coupe d'or
Vivre d'orgie est ma seule espérance
Le seul bonheur que j'ai su conquérir
SI sur les flots j'ai passé mon enfance
C'est sur les flots qu'un forban doit mourir
Vin qui pétille, femme gentille
Sous tes baisers brûlants d'amour
Plaisir, bataille, vive la canaille
Je bois, je chante et je tue tour à tour
Peut-être qu'au mât d'une barque étrangère
Mon corps un jour servira d'étendard
Et tout mon sang rougira la galère
Aujourd'hui fête et demain le bazar
Allons esclave, allons debout mon brave
Buvons le vin et la vie à grands pots
Aujourd'hui fête et puis demain peut-être
Ma tête ira s'engloutir dans les flots
Vin qui pétille, femme gentille....
Peut-être qu'un jour par un coup de fortune
Je cap'turai l'or d'un beau galion
Riche à pouvoir vous acheter la lune
Je m'en irai vers d'autres horizons
Là respecté tout comme un gentil'homme
Moi qui ne fut qu'un forban, qu'un bandit
Je pourrai comme le fils d'un roi tout comme
Mourir peut-être dedans un bon lit
C G
A moi forban que m'importe la gloire
C
les lois du monde et qu'importe la mort ?
F
Sur l'océan j'ai planté ma victoire
C G C
et bois mon vin dans une coupe d'or
F C
Vivre d'orgie est ma seule espérance
G C
le seul bonheur que j'ai su conquérir
F C
Si sur les flots j'ai passé mon enfance
G C
C'est sur les flots qu'un forban doit mourir
[Refrain 1]
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
[Couplet 2]
C G
Peut-être au mât d'une barque étrangère
C
mon corps un jour servira d'étendard
F
Et tout mon sang rougira la galère
C G C
aujourd'hui fête et demain le hasard
F C
Allons esclave allons debout mon brave
G C
buvons la vie et le vin à grands flots
F C
Aujourd'hui fête et puis demain, peut-être
G C
ma tête ira s'engloutir dans les flots
[Refrain 2]
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
[Couplet 3]
C G
Peut-être un jour sur un coup de fortune
C
je capturerai l'or d'un beau galion
F
Et riche à pouvoir nous acheter la lune
C G C
je partirai vers d'autres horizons
F C
Là respecté tout comme un gentilhomme
G C
moi qui ne fut qu'un forban qu'un bandit
F C
Je pourrai tout comme le fils d'un roi, tout comme
G F C
Mourir peut-être dedans un grand lit !
[Refrain 3]
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
X
: Mer
Le sort des matelots
Ah ! Qu’il est lamentable le sort des matelots
Ils mangent des gourganes, ils boivent que de l’eau
Ils font triste figure quand ils n’ont pas d’argent
Ils couchent sur la dure comme les pauvres gens
Le dimanche et les fêtes, il leur faut travailler
Comme des bêtes féroces qui sont dans les forêts
Un sale quartier-maître leur dit « dépêchez vous,
Les forçats de Cayenne sont plus heureux que nous »
Et vous belles fillettes qui avez des amants
Là-bas dans la marine à bord des bâtiments
Soyez leurs y fidèle, gardez leurs-y vos cœurs
À ces marins, peuchère qui z-ont tant de malheurs
Et si je me marie et que j’aye des enfants
J’y briserai les membres avant qu’y soyent grands
Je ferai mon possible pour y gagner leur pain
Le restant de ma vie pour qu’y soyent pas marins
: Mer
Ohé ! du bateau
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Tout au fond de la mer
Les poissons sont assis
Les poissons sont assis,
Ah ! Ah ! Ah !
Attendant patiemment
Qu’les pêcheurs soient partis
Qu’les pêcheurs soient partis,
Ah ! Ah ! Ah !
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Il y a des vétérans
Tout barbus, tout fripés
Tout barbus, tout fripés,
Ah ! Ah ! Ah !
Échappés bien souvent
Des ham’çons, des filets
Des ham’çons, des filets,
Ah ! Ah ! Ah !
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Les plus jeunes poissons
Passent aussi leur temps
Passent aussi leur temps,
Ah ! Ah ! Ah !
À charmer les grands fonds
De leurs cris, de leurs chants
De leurs cris, de leurs chants,
Ah ! Ah ! Ah !
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Et c'est pourquoi bientôt
retouneront au port
Retourneront au port
ah ! ah ! ! ah !
Tous les grands terreneuvas
Les cales vides jusqu'au bord
Les cales vides jusqu'au bord
Ah ! Ah ! Ah!
: Mer, Vins - à boire
Passant par Paris
Passant par Paris, vidant la bouteille,
Passant par Paris, vidant la bouteille,
Un de mes amis me dit à l’oreille
Bon bon bon…
Le bon vin m’endort,
L’amour me réveille.
Le bon vin m’endort
L’amour me réveille encore.
Jean prend garde à toi on courtise ta Belle
Jean prend garde à toi on courtise ta Belle
Courtise qui voudra, je me fie en elle
Bon bon bon…
J’ai eu de son cœur la fleur la plus belle
J’ai eu de son cœur la fleur la plus belle
Dans un beau lit blanc gréé de dentelle
Bon bon bon…
J’ai eu trois garçons, tous trois capitaines
J’ai eu trois garçons, tous trois capitaines
L’un est à Bordeaux, l’autre est à Marseille
Bon bon bon…
L’un est à Bordeaux, l’autre est à Marseille
L’un est à Bordeaux, l’autre est à Marseille
L’plus jeune à Paris courtisant les belles
Bon bon bon…
: Mer
Port de Tacoma
C’est dans la cale qu’on met les rats
Houla houla,
C’est dans la cale qu’on met les rats,
Houla houla houla la
Parés à virer,
Les gars, faut déhaler.
On s’repos’ra quand on arriv’ra
Dans le port de Tacoma.
C’est dans la mer qu’on met les mâts
Houla houla,
C’est dans la mer qu’on met les mâts,
Houla houla, houla la
C’est dans la pipe qu’on met l’tabac
Houla houla,
C’est dans la pipe qu’on met l'tabac,
Houla houla, houla la
C’est dans la gueule qu’on se met l’tafia
Houla houla,
C’est dans la gueule qu’on se met l’tafia,
Houla houlahoula la
Mais les filles ?
Ça s’met dans les bras,
Houla houla,
Mais les filles ? …
Ça s’met dans les bras,
Houla houla, houla la
Pot pourri Chants de marins
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Pour raconter la solitude
Le vent qui souffle l'amitié
Le mal de mer et l'inquiétude
Le rhum qui fait tout oublier Tous les marins...
Chantons pour passer le temps
Les amours joyeux d’une belle fille
Chantons pour passer le temps
Les amours joyeux d’une fille de quinze ans.
Aussitôt qu’elle fut promise
Aussitôt elle changea de mise
Elle prit l’habit de matelot
Et vint s’embarquer à bord du navire
Elle prit l’habit de matelot
Et vint s’embarquer à bord du vaisseau.
Au trente et un du mois d’août
Nous vîmes venir sous l’vent à nous
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour attaquer Bordeaux !
Buvons un coup
Buvons en deux
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et Merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
Passant par Paris, vidant la bouteille,
Passant par Paris, vidant la bouteille,
Un de mes amis me dit à l’oreille
Bon bon bon…
Le bon vin m’endort,
L’amour me réveille.
Le bon vin m’endort
L’amour me réveille encore.
Hardi les gars, vire au guindeau
Good bye, Farewell, good bye, farewell
Hardi les gars, adieu Bordeaux
Hourra, oh Mexico, oh oh oh
Au cap Horn, il ne fera pas chaud
Haul away, hé, oula tchalez
A fait la pêche aux cachalots
Hal matelot, hé, ho hisse hé ho
Tout au fond de la mer
Les poissons sont assis
Les poissons sont assis,
Ah ! Ah ! Ah !
Attendant patiemment
Qu’les pêcheurs soient partis
Qu’les pêcheurs soient partis,
Ah ! Ah ! Ah !
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Ah que nos pères étaient heureux
Ah que nos pères étaient heureux
Quand ils étaient à table
Le vin coulait à côté d’eux
Le vin coulait à côté d’eux
Ça leur était fort agréable
Et ils buvaient à pleins tonneaux
Comme des trous
Comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !
C’est dans la cale qu’on met les rats
Houla houla,
C’est dans la cale qu’on met les rats,
Houla houla houla la
Parés à virer,
Les gars, faut déhaler.
On s’repos’ra quand on arriv’ra
Dans le port de Tacoma.
Hé garçon prends la barre
Vire au vent et largue les ris
Le vent te raconte l’histoire
Des marins couverts de gloire
Ils t’appellent et tu les suis.
Vers les rives lointaines
Que tu rêves tant d’explorer
Et qui sont déjà ton domaine
Va tout droit sans fuir la peine
Et sois fier de naviguer.
Sur la mer et sur terre
Au pays comme à l’étranger
Marin sois fidèle à tes frères
Car tu as promis naguère
De servir et protéger.
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Ils chantent fort et parfois faux
Mais ça n'a aucune importance
On peut entendre leurs sanglots
Quand ils entament À Recouvrance Tous les...
Pour se donner force et courage
Ils se disent qu'ils voient du pays
Buvant l'air frais au bastingage
Et qu'ils sont heureux d'être en vie Tous les...
Chants de Veillées
Une bonne façon d'apprendre l'alphabet
: Veillée, scouts
Alphabet Scout
Un jour la troupe campa, a a a,
La pluie s’mit à tomber, b b b
L’orage a tout cassé, c c c,
Faillit nous inonder, a b c d !
Le chef s’mit à crier, e, e, e,
A son adjoint Joseph, f, f, f,
Fais nous vite manger, g, g, g,
Les scout restent sous la bâche, e, f, g, h
Les pinsons dans leur nid, i, i, i,
Les loups dans leur logis, j, j, j,
Chahutèrent... Quel fracas, k, k, k,
Avec les hirondelles, i, j, k, l !
Joseph fit de la crème, m, m, m,
Et du lapin d’garenne, n, n, n,
Et même du cacao, o, o, o,
Mes amis quel souper, m, n, o, p !
Soyez bien convaincus, q, q, q,
Que la vie au grand air, r, r, r,
Fortifie la jeunesse, s, s, s,
Renforce la santé, q, r, s, t !
Maintenant qu’il n’pleut plus, u, u, u
Les scouts vont se sauver, v, v, v
Le temps est au beau fixe, x, x, x
Plus besoin qu’on les aide! u, v, x, z !
Bonne année !
Bonne année, bonne chance
Bonheur et santé
Buvons à l'espérance
Vive la gaieté
Bonne année bonne chance
Amour amitié
Du soleil sur la France
Et le monde entier
Dans cette terre de guingois
Faisons sauter les bouchons de la joie
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Bonne année, bonne santé
m’sieurs dames
Voilà le Nouvel An tout neuf
Solid’ comm’ l’ Pont-Neuf
Il va ré-a-li-ser
Tout ce dont vous pou vez rêver
Bonne année, bonne santé
m’sieurs dames
Si ces mots-là vous vienn’ du cœur
Ils porteront bonheur
C'est pourquoi faut toujours
Les dire avec un peu / d’amour
Bonne année, bonne santé,
m'sieurs dames
Et souhaitons que dans un an
On puisse comme à présent
Se redire de tout cœur
Tous nos meilleurs vœux de bonheur
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À nos parents
À nos amis
Nous on dit : "Bonne année"
À tous les copains
Qui chantent avec nous
Nous on dit : "Bonne année"
À tous les résidents
Que l'on aime bien bien
Nous on dit : "Bonne année"
Et à tous les gens que l'on aime bien
Nous on dit : "Bonne année"
À tous les gens
Que l'on n'aime pas
Nous on dit : "Bonne année"
Et à tous les gens
Qui ne nous m'aiment pas
Nous on dit : "Bonne année"
À tous les gens
Que l'on ne connais pas
Nous on dit : "Bonne année"
Et à tous ceux
Qui sont là présents
Nous on dit : "Bonne année"
À tous les petits enfants
Et même les grands
Nous on dit : "Bonne année"
À tous les personnels
De la MRP
Nous on dit : "Bonne année"
À tous les animateurs
Et tous les docteurs
À tous Les kinés
Tous les Infirmiers
Les aides-soignants
Nous on dit : "Bonne année"
: Veillée, scouts
Chante et danse la Bohême
Chante et danse la Bohème,
Faria, faria, ho!
Vole et campe où Dieu la mène,
Faria, faria, ho!
Sans souci, au grand soleil,
Coule des jours sans pareils.
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Dans sa bourse rien ne pèse,
Mais son cœur bat tout à l’aise,
Point de compte et point d’impôt,
Rien ne trouble son repos
Quand la faim se fait tenace,
Dans les bois se met en chasse,
Tendre biche ou prompt chamois
Lui feront un plat de roi
Sur la mousse ou dans la paille
Trouve un lit fait à sa taille
Cœur léger, bohème dort
Que n’éveille aucun remords
Et si mince est son bagage
Que sans peine déménage
Dans le ciel quand Dieu voudra
En chantant s’envolera.
Un grand classique des veillées.
: Veillée, scouts
L’Homme de Cro-Magnon
C’était au temps d’la préhistoire
Voici deux ou trois cent mille ans,
Vint au monde un être bizarre
Proche parent d’l’orang-outang.
Debout sur ses patt’s de derrière,
Vêtu d’un slip en peau d’bison,
Il allait conquérir la terre,
C’était l’homme de Cro-Magnon.
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Poum
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
Armé de sa hache de pierre,
De son couteau de pierre itou,
Il chassait l’ours et la panthère
En serrant les fesses malgré tout.
Devant l’diplodocus en rage
Il était tout d’même un peu p’tit,
Il se disait dans son langage :
Viv’ment qu’on invent’le fusil !
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Poum
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
Il était poète à ses heures
Disant à sa femme en émoi :
Tu es bell’comme un dinosaure,
Tu ressembles à Garbo Greta,
Si tu veux voir des cart’s postales
Viens dans ma cavern’tout là-haut,
J’te f’rai voir des peintur’s murales,
On dirait du vrai Picasso.
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Poum
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
Trois cent mille ans après, sur terre,
Com’ nos ancêtr’s nous admirons
Les monts, les bois et les rivières,
Mais s’ils rev’naient quel’ déception !
Nous voyant suer six jours sur sept
Ils diraient sans fair’de détail :
Faut-y qu'nos héritiers soient bêtes
Pour avoir inventé le travail.
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Pouf
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
J'entends le loup le renard et la belette
C'est dans dix ans je m'en irai
J'entends le loup et le renard chanter
J'entends le loup, le renard et la belette
J'entends le loup et le renard chanter
C'est dans neuf ans je m'en irai
La jument de Michao a passé dans le pré
La jument de Michao et son petit poulain
A passé dans le pré et mangé tout le foin
L'hiver viendra les gars, l'hiver viendra
La jument de Michao, elle s'en repentira
: Veillée, scouts
Le Roi Arthur
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter
Solo Le Roi Arthur avait trois fils
Tous Quel supplice
Solo Mais c’était un excellent roi
Tous Oui ma foi
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter.
Solo Le premier fils se fit meunier
Tous C’est bien vrai
Solo Le second se fit tisserand
Tous Oui vraiment
Le troisième se fit commis
D’un tailleur de son pays
Un rouleau de drap sous son bras
Solo Le premier fils volait du blé
Tous C’est bien laid
Solo Le second fils volait du fil,
Tous C’est bien vil
Et le commis du tailleur
Volait du drap à toute heure
Pour en habiller ses deux sœurs
Solo Dans l’écluse le meunier s’noya,
Tous Ha ha ha
Solo À son fil le tiss’rand s’pendit
Tous Hi hi hi
Et le diable mis en furie
Emporta le p’tit commis
Un rouleau de drap sous son bras
Fin de veillée...
: Veillée, scouts
Le vieux Jo
Ils ne sont plus
Les beaux jours de l’amitié
Tous mes amis
Ont quitté les cotonniers
Ils sont partis
Au pays du grand repos
J’entends leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Me voilà, me voilà!
Tout brisé par les travaux,
J’entends
Leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Pourquoi pleurer,
Quand mon cœur est toujours gai
Pourquoi gémir
Ils ne peuvent revenir.
Depuis longtemps
Ils sont tous partis là-haut
J’entends leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Me voilà, me voilà!
Tout brisé par les travaux,
J’entends
Leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Où sont-ils donc,
Les amis qu’on aimait tant
Et ces enfants
Qu’on berçait si doucement
Ils sont heureux
Près d’eux je serai bientôt
J’entends leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Me voilà, me voilà!
Tout brisé par les travaux,
J’entends
Leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Les Crapauds
La nuit est limpide,
L’étang est sans rides,
Dans le ciel splendide
Luit le croissant d’or.
Orme, chêne ou tremble,
nul arbre ne tremble,
Au loin le bois semble
un géant qui dort.
Chien ni loup ne quitte
sa niche ou son gîte
Aucun bruit n’agite
la terre au repos
Alors dans la vase,
ouvrant en extase
Leurs yeux de topaze,
Chantent les crapauds.
Ils disent : Nous sommes haïs par les hommes,
Nous troublons leur somme de nos tristes chants.
Pour nous point de fêtes, Dieu seul sur nos têtes
Sait qu’il nous fit bêtes et non point méchants.
Notre peau terreuse se gonfle et se creuse
Dune bave affreuse nos flancs sont lavés.
Et l’enfant qui passe loin de nous s’efface
Et pâle nous chasse
À coup de pavés.
Des saisons entières dans les fondrières
Un trou sous les pierres est notre réduit
Le serpent en boule près de nous s’y roule
Quand il pleut en foule nous sortons la nuit
Et dans les salades faisant des gambades
Pesants camarades nous allons manger.
Manger sans grimaces cloporte ou limace
Ou ver qu’on ramasse
Dans le potager.
Nous aimons la mare qu’un reflet chamarre
Où dort à l’amarre un canot pourri.
Dans l’eau qu’elle souille sa chaîne se rouille
La verte grenouille y cherche un abri.
Là, la source épanche son écume blanche
Un vieux saule se penche au milieu des joncs.
Et les libellules, aux ailes de tulle
Font crever des bulles
Au nez des goujons.
Quand la lune plaque, comme un verni laque
Sur la calme flaque des marais blafards,
Alors symbolique et mélancolique
Notre lent cantique sort des nénuphars.
Orme, chêne ou tremble, nul arbre ne tremble,
Au loin le bois semble un géant qui dort.
La nuit est limpide l’étang est sans rides
Dans le ciel splendide
Luit le croissant d’or.
: Veillée, scouts
Ma prairie
J’étouffe dans la ville
Et je m’y meurs d’ennui,
Car tout me semble gris
Les murs me sont hostiles
Les toits cachent le soleil,
Ah ! Rendez-moi mon ciel !
Laissez-moi retrouver Ma Prairie
Retrouver les vastes horizons,
Le galop endiablé
des noirs troupeaux en furie
Poursuivis par de fougueux garçons.
Rendez-moi les copains qui m’attendent,
Oncle Joe ou Jimmy le tatoué,
Je voudrais les revoir
avant qu’un jour on les pende
Ou bien que le shérif les ait tués.
La vieille diligence
Me conduira là-bas,
Là-bas dans mon Texas.
Au galop on s’élance
Allez! mon gars, vas-y,
Là-bas, c’est le pays.
Au saloon, pas de groom à la porte,
C’est du pied qu’on pousse les battants,
Le revolver au poing,
rien ne vaut la manière forte
Pour se faire respecter en entrant.
Car des fois sans qu’on y prenne garde,
Dans un coin quelques mauvais garçons
Pour fêter leur retour
joyeusement vous canardent,
Les cow-boys ont de drôles de façons.
J’aurais pu chanter sur ma guitare,
Les exploits de tous les gars de l’Ouest.
Laissez-moi retrouver
mes rodéos, mes bagarres,
Laissez-moi retrouver mon Far-West.
(Refrain) Ô u (bis) Ô Ursule
Pour toi d'amour mon coeur brûle
Il faudrait, il faudrait une pompe à vapeur
Pour éteindre le feu qui consume mon coeur
1 - J'aime tes grands yeux
Derrière tes lunettes
Ils me font penser
Aux phares de ma camionnette
2 - J'aime ton grand nez
En forme de lucarne
Si tu te mouchais
Ça ferait tout un vacarme
3 - J'aime tes grands pieds
Qui sentent le fromage
Si tu les lavais,
Ce serait bien dommage
4 - J'aime tes cheveux
En forme de tignasse
Ils me font penser
Aux poils de ma vache
5 - J'aime tes grand's oreilles
En forme de porte de grange
Si tu les battais
Tu t'envolerais comme un ange
6 - J'aime tes grandes dents
Si jaunes et si vertes
Si tu les lavais
Ah! Quelle découverte
7 - J'aime tes boutons
Au milieu de ta face
Ils me font penser
Aux fraises dans ma tarte
8 - J'aime tes sourcils
En forme de faucille
Ils me font penser
À de grosses chenilles
9 - J'aime ta grande bouche
En forme de zig-zag
Elle me fait penser
À la mer et ses vagues
: Veillée, scouts
Petrouchka
Petrouchka, ne pleure pas
Entre vite dans la ronde
Fais danser tes nattes blondes
Ton petit chat reviendra
Il s’est fait polichinelle
Dans les chemises en dentelle
De ton grand-papa
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
La la la
Petrouchka, ne pleure pas
Mets ton grand fichu de laine
Viens avec nous dans la plaine
Ton petit chat reviendra
Il a fait quatre galipettes
Se déguise en marionnette
Dès que tu t’en vas
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Petrouchka, ne pleure pas
Puisqu’il aime la musique
Chante-lui cet air magique
Ton petit chat reviendra
Il nous dansera peut-être
Sur le bord de la fenêtre
Une mazurka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
La la la
Petrouchka, ne pleure pas
Entre vite dans la ronde
Fais danser tes nattes blondes
Ton petit chat reviendra
Il s’est fait polichinelle
Dans les chemises en dentelle
De ton grand-papa
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
La la la
: Veillée, scouts
Red River Valley
Les pionniers sont passés avant le jour
Dans les rues du village accablé
Et mon cœur a frémi à leur pas lourd,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont peiné pour le village,
À leurs mains la vallée s’est pliée
Et mes yeux ont vu naître un barrage,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont marqué dans la clairière
Que le pain se partage entre tous,
Et ma main s’est ouverte à mes frères,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont chanté dans la nuit claire
Que la terre est à qui la voulait,
Et ma voix s’est unie à leur chant fier,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont promis de revenir.
L’herbe pousse aujourd’hui à nos pieds
Et mon cœur s’est trouvé fait pour servir,
Sur les bords de la Red River Valley
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Charles Aznavour
Le grand Charles Aznavour au si grand talent. Un poète, un interprète, un travailleur inlassable. L'illustration de ce que peut donner le travail acharné associé à un talent prestigieux. Je ne le chante que depuis peu.
: Misère, Un pays, un lieu...
Emmenez-moi
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que... la misère
Serait moins pénible au soleil
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Au reflet de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
[Verses]
Em D
Vers les docks où le poids et l'ennui
Em B7
Me courbent le dos
Em D
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Em B7 Em
Les bateaux
C D
Ils viennent du bout du monde
C
Apportant avec eux
D
Des idées vagabondes
C
Aux reflets de ciel bleu
G
De mirage
C
Traînant un parfum poivré
G
De pays inconnus
C
Et d'éternels étés
G
Où l'on vit presque nu
B7
Sur les plages
Em D
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Em B7
Que le ciel du Nord
Em D
J'aimerais débarbouiller ce gris
Em
En virant de bord
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Dans les bars à la tombée du jour
Em B7
Avec les marins
Em D
Quand on parle de filles et d'amour
Em B7 Em
Un verre à la main
C D
Je perds la notion des choses
C
Et soudain ma pensée
D
M'enlève et me dépose
C
Un merveilleux été
G
Sur la grève
G C
Où je vois tendant les bras
G
L'amour qui comme un fou
C
Court au-devant de moi
G
Et je me pends au cou
B7
De mon rêve
Em D
Quand les bars ferment, que les marins
Em B7
Rejoignent leur bord
Em D
Moi je rêve encor' jusqu'au matin
Em
Debout sur le port
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Un beau jour sur un rafiot craquant
Em B7
De la coque au pont
Em D
Pour partir je travaillerais dans
Em B7
La soute à charbon
C D
Prenant la route qui mène
C
A mes rêves d'enfant
D
Sur des îles lointaines
C
Où rien n'est important
G
Que de vivre
G C
Où les filles alanguies
G
Vous ravissent le coeur
C
En tressant m'a t'on dit
G
De ces colliers de fleurs
B7
Qui enivrent
Em D
Je fuirais laissant là mon passé
Em B7
Sans aucun remords
Em D
Sans bagage et le coeur libéré
Em B7
En chantant très fort
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Tout un programme ! Rêver, bailler, dormir ! On nous a pas mis sur terre pour se tuer à travailler...
: Rigolotte
Et bailler et dormir
Certains courent après la vie
Moi la vie me cours après
Bien des gens font des folies
Moi c’est folie de m’avoir fait
Je ne me fais pas de bile
Et n’occupe aucun emploi
Menant une vie tranquille
Je ne fais rien de mes dix doigts
Je vais pêcher dans les ruisseaux
Chasser dans les roseaux
Ou cueillir les fruits mûrs
Que m’offre la nature
On ne m’a pas mis sur terre
Pour me tuer à travailler
Mais pour vivre à ma manière
Et goûter à la liberté
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
Je me lave à l’eau de pluie
Et me séchant au soleil
Je rêve à ma tendre amie
Et y a vraiment rien de pareil
Et quand presqu’à la nuit tombée
On peut se retrouver
C’est un si grand plaisir
Qu’on reste sans rien dire
En regardant la nature
On s’étend tout près bien près
L’un de l’autre et je vous jure
Que l’on ne pense qu’à s’aimer
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
J’ai fait mon paradis sur la terre
Car la paix règne au fond de mon cœur
Et vraiment si c’était à refaire
Je saurais pour garder le bonheur
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
Hier encore
Hier encore, j'avais vingt ans,
je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
qui fuyaient dans le temps
J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés
Que je reste perdu, ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre
Hier encore, j'avais vingt ans,
je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir,
même le devancer
Je n'ai fait que courir
et me suis essoufflé
Ignorant le passé, conjuguant au futur
Je précédais de moi toute conversation
Et donnais mon avis que je voulais le bon
Pour critiquer le monde avec désinvolture
Hier encore, j'avais vingt ans
mais j'ai perdu mon temps
À faire des folies
Qui me laissent au fond
rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
et la peur de l'ennui
Car mes amours sont mortes avant que d'exister
Mes amis sont partis et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années
Du meilleur et do pire
en jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires
et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent?
À présent
Mes vingt ans
Dm9 Gm6 Fmaj7 Gm6 Dm/A Gm6 Fmaj7 Em7b5 A7
Gm7
Hier encore
C7
J'avais vingt ans
Fmaj7
Je caressais le temps
Bbmaj7
Et jouais de la vie
Gm
Comme on joue de l'amour
A7
Et je vivais la nuit
Dm
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps
Gm7
J'ai fait tant de projets
C7
Qui sont restés en l'air
Fmaj7
J'ai fondé tant d'espoirs
Bbmaj7
Qui se sont envolés
Em7b5
Que je reste perdu
A7
Ne sachant où aller
Dm
Les yeux cherchant le ciel
Mais le cœur mis en terre
Gm7
Hier encore
C7
J'avais vingt ans
Fmaj7
Je gaspillais le temps
Bbmaj7
En croyant l'arrêter
Em7b5
Et pour le retenir
A7
Même le devancer
Dm
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé
Gm7
Ignorant le passé
C7
Conjuguant au futur
Fmaj7
Je précédais de « moi »
Bbmaj7
Toutes conversations
Em7b5
Et donnais mon avis
A7
Que je voulais le bon
Dm
Pour critiquer le monde
Avec désinvolture
Gm7
Hier encore
C7
J'avais vingt ans
Fmaj7
Mais j'ai perdu mon temps
Bbmaj7
À faire des folies
Em7b5
Qui ne me laissent au fond
A7
Rien de vraiment précis
Dm
Que quelques rides au front
Et la peur de l'ennui
Gm7
Car mes amours sont mortes
C7
Avant que d'exister
Fmaj7
Mes amis sont partis
Bbmaj7
Et ne reviendront pas
Em7b5
Par ma faute j'ai fait
A7
Le vide autour de moi
Dm
Et j'ai gâché ma vie
Et mes jeunes années
Gm
Du meilleur et du pire
A7
En jetant le meilleur
Dm7
J'ai figé mes sourires
G7
Et j'ai glacé mes pleurs
Gm6
Où sont-ils à présent
Dm/A
À présent
A7 Dm
Mes vingt ans?
Gm7 Dm Gm Dm
Un grand classique !
: Nostalgie
La Bohême
Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu’on s’est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu’un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d’y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l’hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m’arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d’un sein
du galbe d’une hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un café-crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l’on s’aime
Et qu’on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l’air du temps
Quand au hasard des jours
Je m’en vais faire un tour
À mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d’un escalier
Je cherche l’atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes
On était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout
Dm
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans
Am Dm
Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là
Am
Accrochait ces lilas jusque sous nos fenêtres
Dm
Et si l'humble garni qui nous servait de nid
Am Dm
Ne payait pas de mine, c'est là qu'on s'est connu
E9 Am
Moi qui criait famine et toi qui posait nue
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème, ça voulait dire on est heureux
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème, nous ne mangions qu'un jour sur deux
[Verse 2]
Dm
Dans les cafés voisins nous étions quelques uns
Am Dm
Qui attendions la gloire et bien que miséreux
Am
Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire
Dm
Et quand quelque bistro contre un bon repas chaud
Am Dm
Nous prenait une toile nous récitions des vers
E9 Am
Groupés autour du poêle en oubliant l'hiver
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire tu es jolie
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous avions tous du génie
[Verse 3]
Dm
Souvent il m'arrivait devant mon chevalet
Am Dm
De passer des nuits blanches retouchant le dessin
Am
De la ligne d'un sein du galbe d'une hanche
Dm
Et ce n'est qu'au matin qu'on s'assayait enfin
Am Dm
Devant un café-crême épuisés mais ravis
E9 Am
Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire on a vingt ans
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous vivions de l'air du temps
[Verse 4]
Dm
Quand au hasard des jours je m'en vais faire un tour
Am Dm
A mon ancienne adresse je ne reconnais plus
Am
Ni les murs, ni les rues qui ont vu ma jeunesse
Dm
En haut d'un escalier je cherche l'atelier
Am Dm
Dont plus rien ne subsiste dans son nouveau décor
E9 Am
Montmartre semble triste et les lilas sont morts
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème on était jeunes, on était fous
Dm Am Dm E7 Am Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème ça ne veut plus rien dire du tout
La Mamma
Ils sont venus, ils sont tous là
Dès qu’ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus, ils sont tous là
Même ceux du sud de l’Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit sur le carreau
Mais leurs jeux n’ont pas d’importance
C’est un peu leurs derniers cadeaux
À la mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d’amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
À travers toi, toi la mamma
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la mamma
Qu’ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s’entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C’est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit, de l’affection
Y a même un oncle guitariste
qui joue en faisant attention
À la mamma
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu’il sourie en s’endormant
Ave Maria
Y a tant d’amour, tant de souvenirs
Tout autour de toi, toi la mamma
Tant de larmes et de sourires
À travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu ne nous quitteras
[Intro]
Em (Basses E/B/B/E en alternance)
B7 (Basses B/F/F/E en alternance
[Verse 1]
Am
Ils sont venus, ils sont tous là
Am
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Ils sont venus, ils sont tous là
E7
Même ceux du sud de l'Italie
E7
Y a même Georgio, le fils maudit
E7 Am
Avec des présents plein les bras
C
Tous les enfants jouent en silence
C G7 Am
Autour du lit sur le carreau
Am
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
Am E7
C'est un peu leur dernier cadeau
E7
À la Mamma
[Interlude]
Em (x3) (Basses /B /B /E en alternance)
[Verse 2]
Am
On la réchauffe de baisers
Am
On lui remonte ses oreillers
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Sainte Marie pleine de grâces
E7
Dont la statue est sur la place
E7
Bien sur vous lui tendez les bras
E7 Am
En lui chantant "Ave Maria"
[Chorus]
Dm7 G7 C
Ave Mari-ia
C E7 Am
Y a tant d'amour, de souvenirs
Am G7 C
Autour de toi, toi la Mamma
Dm Am
Y a tant de larmes et de sourires
E7 Am
À travers toi, toi, la Mamma
[Interlude]
Em (x3) (Basses /B /B /E en alternance)
[Verse 3]
Am
Et tous les hommes ont eu si chaud
Am
Sur les chemins de grand soleil
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
E7
Le bon vin de la bonne treille
E7
Tandis que s'entassent pêle-mêle
E7 Am
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C
C'est drôle, on ne se sent pas triste
C G7 Am
Près du grand lit et de l'affection
Am
Y a même un oncle guitariste
Am E7
Qui joue en faisant attention
E7
À la Mamma
[Interlude]
Em (x2) (Basses /B /B /E en alternance)
Am
Et les femmes se souvenant
Am
Des chansons tristes des veillées
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Tout doucement les yeux fermés
E7
Chantent comme on berce un enfant
E7
Après une bonne journée
E7 Am
Pour qu'il sourit en s'endormant
[Verse 4]
Dm7 G7 C
Ave Mari-ia
C E7 Am
Y a tant d'amour, de souvenirs
Am G7 C
Autour de toi, toi la Mamma
Dm Am
Y a tant de larmes et de sourires
E7 Am
À travers toi, toi, la Mamma
E7 Am E7
Que jamais, jamais, jamais
Am
Tu nous quitteras ...
[Interlude]
Em (x3) (Basses E/B /B /E en alternance)
Les Comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent (Bis)
Les comédiens ont installé leurs tréteaux
Ils ont dressé leur estrade
Et tendu des calicots
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
Ils ont donné la parade
A grand renfort de tambour
Devant l’église une roulotte peinte en vert
Avec les chaises d’un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays / les comédiens
Si vous voulez voir confondus les coquins
Dans une histoire un peu triste
Où tout s’arrange à la fin
Si vous aimez voir trembler les amoureux
Vous lamenter sur Baptiste
Ou rire avec les heureux
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous les étoiles le rideau va se lever
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
Ils vont renaître à la vie / les comédiens
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
Ils ont ôté leur estrade
Et plié les calicots
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
Un peu de la sérénade
Et du bonheur d’Arlequin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l’instant ils traversent dans la nuit
D’autres villages endormis / les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Les comédiens ont installé leur tréteaux
C
Ils ont dressé leur estrade
D7
Et tendu des calicots
G Em
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
C
Ils ont donné la parade
D7
A grand renfort de tambour
G B7
Devant l'église une roulotte peinte en vert
Em A7 D7
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
G Em
Et derrière eux comme un cortège en folie,
C D7 G
Ils drainent tout le pays Les comédiens.
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Si vous voulez voir confondu les coquins
C
Dans une histoire un peu triste
D7
Où tout s’arrange à la fin
G Em
Si vous aimez voir trembler les amoureux
C
Vous lamenter sur Baptiste
D7
Où rire avec les heureux
G B7
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Em A7 D7
Sous les étoiles, le rideau va se lever…
G Em
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
C D7 G
Ils vont renaître à la vie, les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Chorus]
G Em
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
C
Ils ont ôté leur estrade
D7
Et plié les calicots
G Em
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
C
Un peu de la sérénade
D7
Et du bonheur d’Arlequin
G B7
Demain matin quand le soleil va se lever
Em A7 D7
Ils seront loin, Et nous croirons avoir rêvé
G Em
Mais pour l’instant, ils traversent dans la nuit
C D7 G
D’autres villages endormis… les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
Les deux guitares
Deux tziganes, sans répit, grattent leurs guitares
Ranimant du fond des nuits toute ma mémoire
Sans savoir que roule en moi un flot de détresse
Font renaître sous leurs doigts ma folle jeunesse
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
Jouez tziganes, jouez pour moi avec vos deux flammes
Afin de couvrir la voix qui dit à mon âme
Où as-tu mal? Pourquoi as-tu mal, ah?
T'as mal à la tête mais
Bois un peu moins aujourd'hui
Tu boiras plus demain
Et encore plus après demain
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
Je veux rire, je veux chanter
Et saouler ma peine
Pour oublier le passé qu'avec moi je traîne
Allez, apportez-moi du vin fort
Car le vin délivre
Oh, versez, versez m'en encore
Pour que je m'enivre
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
Deux guitares en ma pensée jettent un trouble immense
M'expliquant la vanité de notre existence
Que vivons nous ? Pourquoi vivons nous ?
Quelle est la raison d'être ?
Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain
Et encore plus après demain
La la la ekh
Enê is chê, is chê, is chê mênaga mênaga mênaga eh
Enê is chê raz, chê mênaga mênaga raz
Quand je serais ivre mort
Faible et lamentable
Et que vous verrez mon corps rouler sous la table, alors
Alors vous pourrez cesser vos chants qui résonnent
Mais en attendant, jouez
Jouez j'ordonne
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
[First Verse]
Am A Em
Deux tziganes sans répit
B E Em
Grattent leur guitare
A C Em F#m
Ranimant du fond des nuits
B E
Toute ma mémoire
D C Em
Sans savoir que roule en moi
B Em
Un flot de détresse
Am Em F#m
Font renaître sous leurs doigts
B E
Ma folle jeunesse
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Second Verse]
Am Em
Jouez tziganes jouez pour moi
B Em
Avec plus de flamme
Am Em
Afin de couvrir la voix
B Em
Qui dit à mon âme
Am Em
Où as-tu mal, pourquoi as-tu mal ?
B C
Ah t'as mal à la tête
Am G F#m
Mais bois un peu moins aujourd'hui tu boiras plus demain
B Em
Et encore plus après-demain
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Third Verse]
Am Em
Je veux rire et chanter
B D C Em
Et soûler ma peine
Am C Em
Pour oublier le passé
B Em E
Qu'avec moi je traîne
Am D G
Allez! Apportez-moi du vin fort
B Bm C
Car le vin délivre
G Am Em
Oh versez, versez-m'en encore
B Em
Pour que je m'enivre
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Fourth Verse]
Am Em
Deux guitares en ma pensée
B Em
Jettent un trouble immense
Am C Em
M'expliquant la vanité
B Em E
De notre existence
Am Em
Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ?
F#m B C
Quelle est la raison d'être ?
Am C Em
Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain
B Em
Et encore plus après-demain
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Fifth Verse]
E Am E
Quand je serai ivre-mort
E
Faible et lamentable
Am Em
Et que vous verrez mon corps
B E
Rouler sous la table, alors
Am Em
Alors vous pourrez cesser
B C
Vos chants qui résonnent
Am Em
Mais, en attendant jouez
B Em
Jouez je vous l'ordonne
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
: Nostalgie
Sa jeunesse
Lorsque l'on tient
entre ses mains
Cette richesse
Avoir vingt ans
Des lendemains
pleins de promesses
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches
Lorsque l'on voit,
loin devant soi
Rire la vie
Brodée d'espoir,
riche de joies
et de folies
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse
Car, tous les instants
De nos vingt ans
Nous sont comptés
Et jamais plus
Le temps perdu
ne nous fait face
Il passe
Souvent en vain,
on tend les mains
Et l'on regrette
Il est trop tard
Sur son chemin,
rien ne l'arrête
On ne peut garder sans cesse
Sa jeunesse
A7
Lorsque l'on tient
Dm
Entre ses mains
C C7
Cette richesse
F
Avoir vingt ans
C7
Des lendemains
F
Pleins de promesses
F7 D7/F# D7 Gm
Quand l'amour sur nous se penche
C7/E C7 Gm/D Dm
Pour nous offrir ses nuits blanches
A7
Lorsque l'on voit
Dm
Loin devant soi
C C7
Rire la vie
F
Brodée d'espoir
C7
Riche de joies
F
Et de folies
F7 D7/F# D7 Gm
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Dm A7 Dm
Sa jeunesse
Gm A7 Dm
Car tous les instants
Gm7/F
De nos vingt ans
C7 F
Nous sont comptés
Dm/E E7 Am
Et jamais plus
Dm7/G
Le temps perdu
G7 Gm7 Gm
Ne nous fait face
Gm/E A7
Il passe
A7
Souvent en vain
Dm
On tend les mains
C C7
Et l'on regrette
F
Il est trop tard
C7
Sur son chemin
F
Rien ne l'arrête
F7 D7/E D7 Gm
On ne peut garder sans cesse
Dm A7 Dm
Sa jeunesse
Gm A Dm
Avant que de sourire et nous quittons l'enfance
Gm A Dm
Avant que de savoir la jeunesse s'enfuit
Gm Dm/F Gm/E
Cela semble si court que l'on est tout surpris
Dm G#(dim) A7 Dm
Qu'avant que le comprendre on quitte l'existence
Charles Trénet
Boum ! Quand votre cœur fait Boum ! C'est formidable !
: Humour, Joyeux, Poétique
Boum
La pendule fait tic-tac tic-tic
Les oiseaux du lac pic-pac pic-pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding ding dong
Mais boum
Quand notre cœur fait boum
Tout avec lui dit boum
Et c'est l'amour qui s'éveille
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce boum
Qui redit boum à l'oreille
Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y'a du lilas et y'a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître
Boum
L'astre du jour fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Le vent dans les bois fait hou-hou
La biche aux abois fait mê
La vaisselle cassée fait cric cric crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais boum
Quand notre cœur fait boum
Tout avec lui dit boum
L'oiseau dit boum, c'est l'orage
Boum
L'éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit boum
Dans son fauteuil de nuages
Car mon amour est plus vif que l'éclair
Plus léger qu'un oiseau, qu'une abeille
Et s'il fait boum, s'il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles
Boum
Le monde entier fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Boum
Le monde entier fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Boum
Je n'entends que boum boum
Ça fait toujours boum boum
Boum boum
[Verse 1]
C Am Dm/F G
La pendule fait tic tac tic tic.
C Am Dm/F G
Les oiseaux du lac pic pac pic pic.
C7 F
Glou glou glou font tous les dindons.
D7 G
Et la jolie cloche ding dang dong. Mais
[Chorus 1]
C Am Dm/F G
Boum! Quand notre cœur fait
C Am Dm/F G
Boum, tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum. Et c'est l'amour qui s'éveille.
C Am Dm/F G
Boum! il chante "love in
C Am Dm/F G
bloom". Au rythme de ce
Em Am Dm G C
Boum, qui redit Boum à l'oreille.
[Verse 2]
Bb G7 C Am
Tout a changé depuis hier et la rue
Bb G7 C
a des yeux qui regardent aux fenêtres.
Dm Ddim C
Y a du lilas et y a des mains tendues.
F#dim B7 E7 G7
Sur la mer le soleil va paraître.
[Chorus 2]
C Am Dm/F G
Boum! l'astre du jour fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C C
Boum, quand notre cœur fait Boum Boum.
[Verse 3]
C Am Dm/F G
Le vent dans les bois fait hou hou.
C Am Dm/F G
La biche aux abois fait mèèèh.
C7 F
La vaisselle cassée fait fric fric frac.
D7 G
Et les pieds mouillés font flic flic flac. Mais
[Chorus 3]
C Am Dm/F G
Boum! Quand notre cœur fait
C Am Dm/F G
Boum, tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum. L'oiseau dit Boum, c'est l'orage. Brrr.
C Am Dm/F G
Boum! L'éclair qui lui fait
C Am Dm/F G
Boum. Et le bon Dieu dit
Em Am Dm G C C
Boum, dans son fauteuil de nuages.
[Verse 4]
Bb G7 C Am
Car mon amour est plus vif que l'éclair.
Bb G7 C
Plus léger qu'un oiseau qu'une abeille.
Dm Ddim C
Et s'il fait Boum s'il se met en colère.
F#dim B7 E7 G7
Il entraîne avec lui des merveilles.
[Chorus 4]
C Am Dm/F G
Boum! Le monde entier fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C C
Boum, Quand notre cœur fait Boum Boum.
[Instrumental]
C Am Dm/F G
C Am Dm/F G
Em Am Dm G
C F C/E G/D
C Am Dm/F G
C Am Dm/F G
Em Am Dm G
C C
Bb G7 C Am
Bb G7 C C
Dm Ddim C C
F#dim B7 E7 G7
[End-Chorus]
C Am Dm/F G
Boum! Le monde entier fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum, quand notre cœur fait Boum Boum.
C Am Dm/F G
Boum! Je n'entends que Boum
C Am Dm/F G
Boum Ça fait toujours Boum
Em Am Dm G C
Boum, Boum Boum brrr Boum...
X
: Enfant, Nostalgie, Un pays, un lieu...
Douce France
Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j’étais écolier
Sur le chemin de l’école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons… d’autrefois
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur
Mon village
au clocher, aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t’aime
Et je te donne ce poème
Oui je t’aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur
Mon village
au clocher, aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t’aime
Et je te donne ce poème
Oui je t’aime
Dans la joie ou la douleur
[Verse]
E
Il revient à ma mémoire
F#m7
Des souvenirs familiers
B7 F#m7 B7
Je revois ma blouse noire
F#m7 B7
Lorsque j'étais écolier
D#m7 C#m
Sur le chemin de l'école
B7 E
Je chantais à pleine voix
F#m7
Des romances sans paroles
F#7 B7
Vieilles chansons d'autrefois
[Chorus]
E C#m7 F#m7
Douce France
B7 E C#m7 F#m7
Cher pays de mon enfance
B7 E C#m7 F#m7
Bercée de tendre d'insouciance
B7 E C#m7 F#m7 B7
Je t'ai gardée dans mon cœur
[Verse]
E C#m7 F#m7
Mon village
B7 E C#m7 F#m7
Au clocher, aux maisons sages
B7 E C#m7 F#m7
Où les enfants de mon âge
B7 E7
Ont partagé mon bonheur
Bm7 E7 Bm
Oui, je t'aime
E7 A A7
Et je te donne ce poème
C7
Oui je t'aime
B7
Dans la joie ou la douleur
[Chorus]
E C#m7 F#m7
Douce France
B7 E C#m7 F#m7
Cher pays de mon enfance
B7 E C#m7 F#m7
Bercée de tendre d'insouciance
B7 E C#m7 F#m7 B7
Je t'ai gardée dans mon cœur
E C#m7 F#m7
[Instrumental]
B7 E C#m7 F#m7 B7 E C#m7 F#m7 B7 E7 Bm7 E7 Bm (x2)
[Verse]
Oui, je t'aime
E7 A A7
Et je te donne ce poème
C7
Oui je t'aime
B7
Dans la joie ou la douleur
[Chorus]
E C#m7 F#m7
Douce France
B7 E C#m7 F#m7
Cher pays de mon enfance
B7 E C#m7 F#m7
Bercée de tendre d'insouciance
B7 E C#m7 F#m7 B7
Je t'ai gardée dans mon cœur
E
Je t'ai gardée dans mon cœur
Fidèle
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
À des choses sans importance pour vous
Un soir d'été, le vol d'une hirondelle
Un sourire d'enfant, un rendez-vous
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
À des riens qui pour moi font un tout
Un vieux toutou, une boîte d'aquarelle
Le port de La Nouvelle au mois d'août
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
À des lieux et des amis très doux
Un drôle d'Albert et sa sœur en dentelles
Un Castillet tout neuf, un Canigou
Une rue de Béziers, une tante Émilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près d'la gendarmerie, les express
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Au souvenir d'un soir à Montauban
Candides ardeurs, nos cœurs je me rappelle
S'étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
J'étais parti dans la nuit des vacances
Plus léger qu'un elfe au petit jour
Mais à présent, à présent, quand j'y pense
Je pleure toujours mon premier amour
Fidèle, fidèle, pourquoi rester fidèle
Quand tout change et s'en va sans regrets?
Quand on est seul, debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu'on espérait
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
Fidèle à d'autres ombres à jamais
[Verse 1]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
A des choses sans importance pour vous,
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Un soir d'été, le vol d'une hirondelle,
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
Un sourire d'enfant, un rendez-vous
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
A des riens qui, pour moi, font un tout
A7 F Fm C/E Am7
Un vieux toutou, une boite d'aquarelle,
D7 G7 C6 C6
Le port de La Nouvelle au mois d'août.
[Verse 2]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
À des lieux et des amis très doux,
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Un drôle d'Albert et sa soeur en dentelles,
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
Un castillet tout neuf, un Canigou,
Dm7 G7 Dm7 G7
Une rue d'Béziers, une tante Emilie,
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
Une maman partant pour Budapest,
A7 F Fm C/E Am7
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
D7 G7 C6 C6
Et près d'la gendarm'rie, les express.
[Verse 3]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
Au souvenir d'un soir à Montauban
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Candides ardeurs, nos coeurs, je me rappelle
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
S'étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
Dm7 G7 Dm7 G7
J'étais parti dans la nuit des vacances
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
Plus léger qu'un elfe au petit jour
A7 F Fm C/E Am7
Mais à présent, à présent quand j'y pense,
D7 G7 C6 C6
Je pleure toujours mon premier amour.
[Verse 4]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, pourquoi rester fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
Quand tout change et s'en va sans regrets
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Quand on est seul debout sur la passerelle
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Dm7 G7 Dm7 G7
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
Emportant les choses qu'on espérait
A7 F Fm C/E Am7
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
D7 G7 C6 C6
Fidèle à d'autres ombres à jamais.
Je chante
Je chante, je chante soir et matin
Je chante sur mon chemin
Je chante, je vais de ferme en château
Je chante pour du pain, je chante pour de l’eau
Je couche la nuit sur l’herbe des bois
Les mouches ne me piquent pas
Je suis heureux, j’ai tout et j’ai rien
Je chante sur mon chemin
Les elfes divinités de la nuit
Les elfes couchent dans mon lit
La lune se faufile à pas de loup
Dans le bois pour danser pour danser avec nous
Je sonne chez la comtesse aujourd’hui
Personne, elle est partie
Elle n’a laissé qu’un peu d’riz pour moi
Me dit un laquais chinois
Je chante mais la faim qui m’affaiblit
Tourmente mon appétit
Je tombe soudain au creux d’un sentier
Je défaille en tombant et je meurs à moitié
Et gendarmes, qui passez sur le chemin
Gendarmes, je tends les main
Pitié, j’ai faim, je voudrais manger
Je suis tout léger, léger
Au poste, d’autres moustaches m’ont dit
Au poste, ah! Mon ami !
C’est vous le chanteur ?
C’est vous le vagabond ?
On va vous enfermer, oui, votre compte est bon
Non, ficelle tu m’as sauvé de la vie
Ficelle sois donc bénie
Car, grâce à toi, j’ai rendu l’esprit
Je me suis pendu cette nuit, Et depuis…
Je chante, je chante soir et matin
Je chante sur les chemins
Je hante les fermes et les châteaux
Un fantôme qui chante, on trouve ça rigolo
Et je couche, la nuit sur l’herbe des bois
Les mouches ne me piquent pas
Je suis heureux, ça va, j’ai plus faim
Et je chante sur mon chemin
L’âme des Poètes
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelqu'heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Tournera-t-il au bord de l'eau
Au printemps sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues
F
La foule les chante, un peu distraite
Am A# Gm
En ignorant le nom d'l'auteur
C7 Gm C7 Gm C7 F
Sans savoir pour qui battait leur coeur
F7
Parfois on change un mot, une phrase
A#
Et quand on est à court d'idées
G7 C7
On fait la-la-la-la-la-la
Gm C7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
F
Un jour, peut-être, bien après moi
C7
Un jour on chantera
Gm C7
Cet air pour bercer un chagrin
Gm C7 C7(#5) F
Ou quelqu'heureux destin
F
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
F7 A# D7
Ou dormir un enfant ?
Gm C7 C#dim7 Dm
Tournera-t-il au bord de l'eau
G7 C7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm F
Leurs chansons courent encore dans les rues
C7 Gm C7 Gm
Leur âme légère et leurs chansons
C7 Gm C7 Gm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
C7 F
Filles et garçons
A# Gm
Bourgeois, artistes
C7 F
Ou vagabonds...
: Poétique
La Mer
La mer, qu’on voit danser,
Le long des golfes clairs,
A des reflets d’argent,
La mer,
Des reflets changeants sous la pluie.
La mer, au ciel d’été,
Confond ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer,
Bergère d’azur infini.
Voyez, près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez ces grands oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées.
La mer, les a bercés,
Le long des golfes clairs,
Et d’une chanson d’amour,
La mer,
A bercé mon cœur, pour la vie.
[INTRO] D Bm G B7 Em A
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
Bm E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e.
: Humour
Le grand café
Au Grand Café, vous êtes entré par hasard
Tout ébloui par les lumières du boul’vard
Bien installé devant la grande table
Vous avez bu, quelle soif indomptable
De beaux visages fardés vous disaient bonsoir
Et la caissière se levait pour mieux vous voir
Vous étiez beau vous étiez bien coiffé
Vous avez fait beaucoup d’effet
Beaucoup d’effet au Grand Café
Comme on croyait que vous étiez voyageur
Vous avez dit des histoires d’un ton blagueur
Bien installé devant la grande table
On écoutait cet homme intarissable
Tous les garçons jonglaient avec Paris-Soir
Et la caissière pleurait au fond d’son tiroir
Elle vous aimait, elle les aurait griffés
Tous ces gueulards, ces assoiffés
Ces assoiffés du Grand Café
Par terre on avait mis d’la sciure de bois
Pour qu’les cracheurs crachassent comme il se doit
Bien installé devant la grande table
Vous invitiez des Ducs, des Connétables
Quand on vous présenta, soudain, l’addition
Vous avez déclaré: " Moi, j’ai pas un rond "
Cette phrase-là produit un gros effet
On confisqua tous vos effets
Vous étiez fait au Grand Café
Depuis ce jour, depuis bientôt soixante ans
C’est vous l’chasseur, c’est vous l’commis de restaurant
Vous essuyez toujours la grande table
C’est pour payer cette soirée lamentable
Ah, vous eussiez mieux fait de rester ailleurs
Que d’entrer dans ce café plein d’manilleurs
Vous étiez beau, le temps vous a défait
Les mites commencent à vous bouffer
Au Grand Café, au Grand Café.
E F#7
Au Grand Café vous êtes entré par hasard
B7 E
Tout ébloui par les lumières du boul´vard
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
Vous avez bu quelle soif indomptable
E F#7
De beaux visages fardés vous disaient bonsoir
G#7 C#m
Et la caissière se levait pour mieux vous voir
A B7 E
Vous étiez beau vous étiez bien coiffé
F#7 B7 E
Vous avez fait beaucoup d´effet
Db7 F#7 B7 E
Beaucoup d´effet au Grand Café
E F#7
Comme on croyait que vous étiez voyageur
B7 E
Vous avez dit des histoires d´un ton blagueur
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
On écoutait cet homme intarissable
E F#7
Tous les garçons jonglaient avec Paris-Soir
G#7 C#m
Et la caissière pleurait au fond d´son tiroir
A B7 E
Elle vous aimait elle les aurait griffés
F#7 B7 E
Tous ces gueulards ces assoiffés
Db7 F#7 B7 E
Ces assoiffés du Grand Café
E F#7
Par terre on avait mis d´la sciure de bois
B7 E
Pour qu´les cracheurs crachassent comme il se doit
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
Vous invitiez des Ducs des Connétables
E F#7
Quand on vous présenta soudain l´addition
G#7 C#m
Vous avez déclaré Moi j´ai pas un rond
A B7 E
Cette phrase-là produit un gros effet
F#7 B7 E
On confisqua tous vos effets
Db7 F#7 B7 E
Vous étiez fait au Grand Café
E F#7
Depuis ce jour depuis bientôt soixante ans
B7 E
C´est vous l´chasseur c´est vous l´commis de restaurant
E7 A7
Vous essuyez toujours la grande table
F#7 B7
C´est pour payer cette soirée lamentable
E F#7
Ah vous eussiez mieux fait de rester ailleurs
G#7 C#m
Que d´entrer dans ce café plein d´manilleurs
A B7 E
Vous étiez beau le temps vous a défait
F#7 B7 E
Les mites commencent à vous bouffer
Db7 F#7 B7 E
Au Grand Café au Grand Café
: Humour, Joyeux, Nostalgie, Surréaliste
Le jardin extraordinaire
C’est un jardin extraordinaire
Il y a des canards qui parlent anglais
Je leur donne du pain. Ils remuent leur derrière
En me disant Thank you very much, Monsieur Trénet
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour, dit-on
Mais moi, je sais que, dés la nuit venue
Elles s’en vont danser sur le gazon
Papa, c’est un jardin extraordinaire
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
Ils vendent du grain, des petits morceaux de gruyère
Comme clients ils ont Monsieur le Maire et le sous-préfet
Il fallait bien trouver,
dans cette grande ville maussade
Oú le touristes s’ennuient
au fond de leurs autocars
Il fallait bien trouver
un lieu pour la promenade
J’avoue que ce samedi-là
je suis entré par hasard
Dans, dans, dans
Un jardin extraordinaire
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
Y avait un bal que donnaient des primevères
Dans un coin de verdure, les petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune
Dés que celle-ci parut, toute rose d’émotion
Elles entonnèrent, je crois, la valse brune
Une vieille chouette me dit : Quelle distinction !
Maman ! dans ce jardin extraordinaire
Je vis soudain passer la plus belle des filles
Elle vint près de moi,
et la me dit sans manières
Vous me plaisez beaucoup
J’aime les hommes dont le yeux brillent
Il fallait bien trouver,
dans cette grande ville perverse
Une gentille amourette,
un petit flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier
que L’amour est un commerce
Dans les bars de la cité
Oui, mais oui mais pas dansDans, dans, dans
Mon jardin extraordinaire
Un ange du bizarre, un agent nous dit
Étendez-vous sur la verte bruyère
Je vous jouerai du luth
pendant que vous serez réunis
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions, Artémise et moi
La douceur de une couchette secrète
Qu’elle me fit découvrir au fond du bois
Pour ceux qui veulent savoir
où ce jardin se trouve
Il est, vous le voyez, ou cœur de ma chanson
J’y vole parfois quand un chagrin m’éprouve
Il suffit pour ça d’ un peu d’imagination
[Intro]
C Am Dm G7 C
[Chorus]
C Am Dm G7
C'est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des canards qui parlent anglais
C Am Dm G7
Je leur donne du pain ils remuent leur derrière
C Am Dm G7 C
En m´disant " Thank you very much Monsieur Trenet "
[Verse]
D G
On y voit aussi des statues
D G
Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on
B Em
Mais moi je sais que dès la nuit venue
A7 D7 G7
Elles s´en vont danser sur le gazon
[Chorus]
C Am Dm G7
Papa, c´est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
C Am Dm G7
Ils vendent du grain des petits morceaux de gruyère
C Am Dm G7 C
Comme clients ils ont Monsieur le maire et le Sous-Préfet
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
A7 Dm G7 C
Où les touristes s´ennuient au fond de leurs autocars
C F B Em
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade
A7 Dm G7
J´avoue que ce samedi-là je suis entré par hasard… Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Un jardin extraordinaire
C Am D G7
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
C Am Dm G7
Y avait un bal qu´donnaient des primevères
C Am Dm G7 C
Dans un coin d´verdure deux petites grenouilles chantaient
[Verse]
D G
Une chanson pour saluer la lune
D G
Dès que celle-ci parut toute rose d´émotion
B Em
Elles entonnèrent je crois la valse brune
A7 D7 G7
Une vieille chouette me dit: " Quelle distinction! "
[Chorus]
C Am Dm G7
Maman dans ce jardin extraordinaire
C Am D G7
Je vis soudain passer la plus belle des filles
C Am Dm G7
Elle vint près de moi et là me dit sans manières
C Am Dm G7 C
Vous me plaisez beaucoup j´aime les hommes dont les yeux brillent!
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver dans cette grande ville perverse
A7 Dm G7 C
Une gentille amourette un petit flirt de vingt ans
F B Em
Qui me fasse oublier que l´amour est un commerce
A7 Dm
Dans les bars de la cité :
G7
Oui mais oui mais pas dans... Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Mon jardin extraordinaire
C Am D G7
Un ange du Bizarre un agent nous dit
C Am Dm G7
Etendez-vous sur la verte bruyère
C Am Dm G7 C
Je vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis
[Verse]
D G
Cet agent était un grand poète
D G
Mais nous préférions Artémise et moi
B Em
La douceur d´une couchette secrète
A7 D7 G7
Q´elle me fit découvrir au fond du bois
[Chorus]
C Am Dm G7
Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
C Am D G7
Il est vous le voyez au coeur de ma chanson
C Am Dm G7
J´y vol´ parfois quand un chagrin m´éprouve
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
Le vieux piano d'la plage
ne joue qu'en fa
qu'en fatigué
Le vieux piano d'la plage possède un la
qui n'est pas gai
Un si cassé qui se désole
Un mi fané qui le console
Un do brûlé par le grand soleil
du mois de juillet
Mais quand il joue pour moi
les airs anciens que je préfère
Un frisson d'autrefois
M'emporte alors dans l'atmosphère
D'un grand bonheur
dans une petite chambre
Mon joli cœur
du mois de septembre
Je pense encore
encore à toi
Do mi si la
Le vieux piano d'la plage
ne joue qu'en sol
en solitude
Le vieux piano d'la plage
a des clients dont l'habitude
Est de danser sam'di dimanche
Les autres jours seul sur les planches
Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin…
C'est alors que je sors tout courbatu
De ma cachette
Et que soudain dehors tremblant, ému,
D'vant lui j' m'arrête
Et c'est inouï tout c'que j'retrouve
Comme cette musique
jolie m'éprouve
Me fait du mal
me fait du bien
Je n'en sais trop rien
Adieu, adieu piano
tu sais combien
peuvent être cruelles
Ces notes que tu joues faux
mais dans mon cœur
ouvrant ses ailes
S'éveille alors
la douce rengaine
D'mon heureux sort
ou de mes peines
Lorsque tu tapes,
tapes, toute la s'maine
mais le samedi
Quand les jeunesses débarquent
Tu sais alors brigand d'la plage
Que ton souv'nir les marque
Et qu'un beau soir passé l'bel âge
Un autre que moi
devant la piste s'arrêt'ra là
et sera triste
En écoutant
le cœur battant
L'air de ses vingt ans
E C#m F#m7 F#m7 B7
Le vieux piano de la plage
B7 E C#m
ne joue qu'en fa qu'en fatigué
E C#m F#m7
Le vieux piano de la plage
B7 E Emaj7 E7
possède un la qui n'est pas gai
A Am
Un si cassé qui se désole
E C#m
Un mi fané qui le console
F#m7 F#7 F#m7 B7
Un do brûlé par le grand soleil du mois de juillet
E C#m F#m7
Mais quand il joue pour moi
B7 E C#m F#m7 B7
les airs anciens que je préfère
E C#m F#m7
Un frisson d'autrefois
B7 E Emaj7 E7
m'emporte alors dans l'atmosphère
A Am
D'un grand bonheur dans une petite chambre
E C#m
Mon joli coeur du mois de septembre
F#m7 B
Je pense encore encore à toi
E
Do mi si la
[Verse 2]
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
Le vieux piano de la plage ne joue qu'en sol en solitude
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Le vieux piano de la plage a des clients dont l'habitude
A Am
Est de danser samedi dimanche
E C#m
Les autres jours seul sur les planches
F#m7 F#7 F#m7 B7
Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin...
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
C'est alors que je sors tout courbatu de ma cachette
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Et que soudain dehors tremblant, ému devant lui je m'arrête
A Am
Et c'est inouï tout ce que je retrouve
E C#m
Comme cette musique jolie m'éprouve
F#m7 B
Me fait du mal me fait du bien
E
Je n'en sais trop rien
[Verse 3]
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
Adieu, adieu piano tu sais combien peuvent être cruelles
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Ces notes que tu joues faux mais dans mon coeur ouvrant ses ailes
A Am
S'éveille alors la douce rengaine
E C#m
D'mon heureux sort ou de mes peines
F#m7 F#7 F#m7 B7
Lorsque tu tapes, tapes, toute la semaine mais le samedi
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
Quand les jeunesses débarquent tu sais alors brigand de la plage
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Que ton souvenir les marque et qu'un beau soir passé le bel âge
A Am
Un autre que moi devant la piste
E C#m
S'arrêtera là et sera triste
F#m7 B
En écoutant le coeur battant
E
L'air de ses vingt ans
: Bonheur, Fantaisie
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Quand la nuit fait chanter
plus fort et mieux que moi
Tous les chats tous les chats tous les chats
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats, de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là,
la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver,
il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Papa dit qu'il a vu ça lui
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient, un jour la fin du monde
Les journaux commentaient
en termes émouvants
Les avis, les aveux, des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C’est alors que docteurs, savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en chœur
Philosophes, écoutez
cette fable est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel
de bien des rendez-vous
Il s'efface, il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin,
il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part, il revient,
il s'en va n'importe où
Cherchez-le, il est un peu partout
Cm
Sous le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Cm
Quand j'attends ta venue mon amie
Db
Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
G7 Cm
Tous les chats, tous les chats, tous les chats
Cm
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
Cm
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Db
Des chansons que je sais, que je traduis pour toi
G7 C
Les voici, les voici, les voilà.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 2]
Cm
Des savants avertis par la pluie et le vent
Cm
Annonçaient un jour la fin du monde
Db
Les journaux commentaient en termes émouvants
G7 Cm
Les avis, les aveux des savants
Cm
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Cm
Si le monde était pris dans la ronde
Db
C'est alors que docteurs, savants et professeurs
G7 C
Entonnèr'nt subito tous en choeur.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 3]
Cm
Philosoph's écoutez cette fable est pour vous
Cm
Le bonheur est un astre volage
Db
Il s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
G7 Cm
Il s'efface et se meurt devant nous
Cm
Quand on croit qu'il est loin, Il est là tout près d'vous
Cm
Il voyage il voyage il voyage
Db
Puis il part il revient, il s'en va n'importe où
G7 C
Cherchez le il est un peu partout.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
Em
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
: Insouciance, Joyeux, Surréaliste
Y’a d’la joie
Y’a d’la joie
Bonjour, bonjour les hirondelles
Y’a d’la joie
Dans le ciel par dessus les toits
Y’a d’la joie
Et du soleil dans les ruelles
Y’a d’la joie partout, y’a d’la joie
Tout le jour
Mon cœur bat, chavire et chancelle
C’est l’amour
Qui vient avec je ne sais quoi
C’est l’amour
Bonjour, bonjour les demoiselles
Y’a d’la joie, partout, y’a d’la joie
Le gris boulanger
Bat la pâte à pleins bras
Il fait du bon pain
Du pain si fin que j’ai faim
On voit le facteur
Qui s’envole là-bas
Comme un ange bleu
Portant ses lettres au bon dieu
Miracle sans nom
À la station Javel
On voit le métro
Qui sort de son tunnel
Grisé de soleil
De chansons et de fleurs
Il court vers le bois
Il court à toute vapeur
Y’a d’la joie
La tour Eiffel part en ballade
Comme une folle
Elle saute la Seine à pieds joints
Puis elle dit
Solo "tant pis pour moi si j’suis malade
J’ m’embêtais tout’ seule dans mon coin"
Y’a d’la joie
Le percepteur met sa jaquette
Plie boutique
Et dit d’un air très doux, très doux :
Solo
"Bien l’bonjour pour aujourd’hui fini la quête
Gardez tout messieurs gardez tout"
Mais voilà qu’soudain
Je m’éveille dans mon lit
Donc, j’avais rêvé
Oui car le ciel est gris
Il faut se lever
Se laver, se vêtir
Et ne plus chanter
Si l’on n’a plus rien à dire
Mais je crois pourtant
Que ce rêve a du bon
Car il m’a permis
De faire une chanson
Chanson de printemps
Chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans
Chanson de toujours
(Reprise du premier refrain)
D A7
Y a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
D A
Y a d'la joie dans le ciel par dessus le toit
D D7 G Fdim
Y a d'la joie et du soleil dans les ruelles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
A7 D A7
Tout le jour, mon cur bat, chavire, et chancelle
D A
C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi
D D7 G Fdim
Qu'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
[Verse 2]
D7 G
Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras
D7 G Am7
Il fait du bon pain, du pain si fin que j'ai faim
D7
On voit le facteur qui s'envole là-bas
A7 D7
Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu
G
Miracle sans nom à la station Javel
D7 G Am7
On voit le métro qui sort de son tunnel
D7
Grisé de ciel bleu de chansons et de fleurs
D7 G
Il court vers le bois il court à toute vapeur
[Verse 3]
D A7
Y a d'la joie la Tour-Eiffel part en ballade
D A
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints
D D7 G Fdim
Puis elle dit: "Tant pis pour moi si j'suis malade
D Em7 A7 D
J'm'ennuyais toute seule dans mon coin"
A7 D A7
Ya d'la joie le percepteur met sa jaquette
D A
Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux
D D7 G Fdim
"Bien l'bonjour, pour aujourd'hui finie la quête
D Em7 A7 D
Gardez tout Messieurs gardez tout"
[Verse 4]
D7 G
Mais soudain voilà je m'éveille dans mon lit
D7 G Am7
Donc j'avais rêvé, oui, car le ciel est gris
D7
Il faut se lever, se laver, se vêtir
A7 D7
Et ne plus chanter si l'on a plus rien à dire
G
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon
D7 G Am7
Car il m'a permis de faire une chanson
D7
Chanson de printemps, chansonnette d'amour
D7 G
Chanson de vingt ans, chanson de toujours
Claude Nougaro
Le petit taureau de Toulouse, un poète à fleur de peau.
: Auto-dérision, Couleur, Monde
Armstrong
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir
Quel manque de pot
Solo Oui, j'ai beau voir le ciel
Tous Le ciel
Solo l'oiseau
Tous l'oiseau
Solo Rien, rien, rien ne luit là-haut
Tous Les anges zéro
Je - suis - blanc - de - peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Solo Chante pour moi Louis
Tous Louis
Solo Oh oui
Tous Oh oui
Solo Chante, chante, chante, ça tient chaud
Tous J'ai froid, oh moi
Qui - suis - blanc - de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire
C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
Solo On voit surtout du rouge
Tous du rouge
Solo du rouge
Tous du rouge
Solo Sang, sang, sans trêve ni repos
Tous Qu'on soit ma foi
Noir - ou - blanc - de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?
Ce serait rigolo
Solo Allez Louis
Tous Allez Luia........
Au-delà
de nos oripeaux-o
Noir et blanc
son-ont ressemblants
Com' -- deux -- gout--tes -- d'eau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau
Em B7 Em Am Em B7 Em
Quand on veut chanter l'espoir quel manque de pot !
Em Am Em B7 Em Am
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau, rien rien rien ne luit là-haut
Em Am7 Em B7 Em
Les anges, zéro, je suis blanc de peau
[Bridge]
Em G C B7 Em G C B7
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, tu te fend la poire, on voit toutes tes dents
Em B7 Em Am Em B7 Em
Moi, je broie plutôt du noir, du noir en dedans
Em Am Em B7 Em Am
Chante pour moi, Louis, oh oui, chante chante chante, ça tient chaud
Em Am7 Em B7 Em
J'ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, la vie, quelle histoire, c'est pas très marrant
Em B7 Em Am Em B7 Em
Qu'on l'écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
Em Am Em B7 Em Am
On voit surtout du rouge, du rouge, sans sans sans trêve ni repos
Em Am7 Em B7 Em
Qu'on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, un jour, tôt ou tard, on n'est que des os
Em B7 Em Am Em B7 Em
Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo
Em Am Em B7 G7 A7
Allez, Louis, alléluia, au-delà de nos oripeaux
Em B7 Em
Noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau
Am Em
Oh Yeah
: Amour, Enfant
Cécile, ma fille
Elle voulait un enfant
Moi je n'en voulais pas
Mais il lui fut pourtant facile
Avec ses arguments
De te faire un papa
Cécile, ma fille
Quand son ventre fut rond
En riant aux éclats
Elle me dit: "Allons, jubile
Ce sera un garçon"
Et te voilà
Cécile, ma fille
Et te voilà et me voici, moi
Moi, j'ai trente ans, toi, six mois
On est nez à nez, les yeux dans les yeux
Quel est le plus étonné des deux?
Bien avant que je t'aie
Des filles j'en avais eues
Jouant mon cœur à face ou pile
De la brune gagnée
A la blonde perdue
Cécile, ma fille
Et je sais que bientôt
Toi aussi tu auras
Des idées et puis des idylles
Des mots doux sur tes hauts
Et des mains sur tes bas
Cécile, ma fille
Moi, je t'attendrai toute la nuit
T'entendrai rentrer sans bruit
Mais au matin c'est moi qui rougirai
Devant tes yeux plus clairs que jamais
Que toujours on te touche
Comme moi maintenant
Comme mon souffle sur tes cils
Mon baiser sur ta bouche
Dans ton sommeil d'enfant
Cécile, ma fille
Cécile
Cm Fm
Elle voulait un enfant,
G7 Cm
Moi je n'en voulait pas
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Mais il lui fut pourtant facile
Fm G7
Avec ses arguments
Cm7 F7
De te faire un papa
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
Cm Fm
Quand son ventre fut rond
G7 Cm
En riant aux éclats
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Elle me dit "allons jubile,
Fm G7
Ce sera un garçon"
Cm7 F7
Et te voi - la
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
[Refrain]
Fm G7
Et te voila,
C
Et me voici moi
Fm
Moi, j'ai trente ans
Eb7 Eb6
Toi, six mois
Fm G7
On est nez a nez
G7 Cm7
Les yeux dans les yeux
Gm D7 G7
Quel est le plus étonné des deux ?
[couplet]
Cm Fm
Bien avant que je t'aie
G7 Cm
Des filles, j'en avais eu
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Jouant mon coeur a face ou pile
Fm G7
De la brune gagnée
Cm7 F7
A la blonde perdue
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
Cm Fm
Et je sais que bientôt
G7 Cm
Toi aussi tu auras
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Des idées puis des idylles
Fm G7
Des mots doux sur tes hauts
Cm7 F7
Et des mains sur tes bas
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
[Refrain]
Fm G7 C
Moi , je t'attendrai toute la nuit
Fm Eb7 Eb6
T'entendrai rentrer sans bruit
Fm G7
Mais au matin,
G7 Cm7
C'est moi qui rougirai
Gm D7 G7
Devant tes yeux plus clairs que jamais
[couplet]
Cm Fm
Que toujours on se touche
G7 Cm
Comme moi maintenant
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Comme mon souffle sur tes cils
Fm G7
Mon baiser sur ta bouche
Cm7 F7
Dans ton sommeil d'enfant
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
Fm7 Cm7
Cé...ci....le
X
Dalida
J'attendrai
J'attendrai
Le jour et la nuit
J'attendrai toujours
Ton retour
J'attendrai
Car l'oiseau qui s'enfuit
Vient chercher l'oubli
Dans son nid
Le temps passe et court
En battant tristement
Dans mon cœur si lourd
Et pourtant
J'attendrai ton retour
Les fleurs pâlissent
Le feu s’éteint
L’ombre se glisse
Dans le jardin
L'horloge tisse
Des sons très longs
Je crois entendre ton pas
Le vent m'apporte
De bruits lointains
Guettant ma porte
J'écoute en vain
Hélas, plus rien
Plus rien ne vient
: Amour, Nostalgie
Le temps des fleurs
Dans une taverne du vieux Londres
Où se retrouvaient des étrangers
Nos voix criblées de joie montaient de l’ombre
Et nous écoutions nos cœurs chanter
C’était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeune et l’on croyait au ciel
Et puis sont venus les jours de brume
Avec des bruits étranges et des pleurs
Combien j’ai passé de nuits sans lune
À chercher la taverne dans mon cœur
Tout comme au temps des fleurs
Où l’on vivait sans peur...
Et ce soir je suis devant la porte
De la taverne où tu ne viendras plus
Et la chanson que la nuit m’apporte
Mon cœur déjà ne la connaît plus
C’était le temps des fleurs
On ignorait la peur...
Je crois que l’important
C’est deux êtres qui s’aiment vraiment
Et c’est tout
Edith Piaf
L'hymne à l'amour
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour innondera mes matins
Tant qu'mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la Lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment
[Verse 1]
G B7 Em Em7
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Am Am/G D D7
Et la terre peut bien s'écrouler
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Je me fous du monde entier
[Verse 2]
G B7 Em Em7
Tant que l'amour inondera mes matins
Am Am/G D D7
Tant que mon corps frémira sous tes mains
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importent les problèmes
G Em Am D G
Mon amour puisque tu m'aimes
[Bridge 1]
Em B Em
J'irais jusqu'au bout du monde
Em B Em
Je me ferais teindre en blonde
C B7
Si tu me le demandais
G D G
J'irais décrocher la lune
G D G
J'irais voler la fortune
F#7 B7
Si tu me le demandais
[Bridge 2]
Em B Em
Je renierais ma patrie
Em B Em
Je renierais mes amis
C B7
Si tu me le demandais
Am D G
On peut bien rire de moi
B7 B Em
Je ferais n'importe quoi
C B7
Si tu me le demandais
[Verse 3]
G B7 Em Em7
Si un jour la vie t'arrache à moi
Am Am/G D D7
Si tu meurs que tu sois loin de moi
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Car moi je mourrais aussi
[Verse 4]
G B7 Em Em7
Nous aurons pour nous l'éternité
Am Am/G D D7
Dans le bleu de toute l'immensité
[End Chorus]
G B7 C Cm
Dans le ciel plus de problèmes
G Em Am D G
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Milord
Allez, venez, Milord
Vous asseoir à ma table
Il fait si froid, dehors
Ici c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon cœur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord
Vous n'm'avez jamais vue
Je n'suis qu'une fille du port
Qu'une ombre de la rue
Pourtant j'vous ai frôlé
Quand vous passiez hier
Vous n'étiez pas peu fier
Dame! Le ciel vous comblait
Votre foulard de soie
Flottant sur vos épaules
Vous aviez le beau rôle
On aurait dit le roi
Vous marchiez en vainqueur
Au bras d'une demoiselle
Mon Dieu! Qu'elle était belle
J'en ai froid dans le cœur
Dire qu'il suffit parfois
Qu'il y ait un navire
Pour que tout se déchire
Quand le navire s'en va
Il emmenait avec lui
La douce aux yeux si tendres
Qui n'a pas su comprendre
Qu'elle brisait votre vie
L'amour, ça fait pleurer
Comme quoi l'existence
Ça vous donne toutes les chances
Pour les reprendre après
Allez, venez, Milord
Vous avez l'air d'un môme
Laissez-vous faire, Milord
Venez dans mon royaume
Je soigne les remords
Je chante la romance
Je chante les milords
Qui n'ont pas eu de chance
Regardez-moi, Milord
Vous n'm'avez jamais vue
Mais vous pleurez, Milord?
Ça j'l'aurais jamais cru
Eh ben, voyons, Milord
Souriez-moi, Milord
Mieux qu'ça, un petit effort
Voilà, c'est ça
Allez, riez, Milord
Allez, chantez, Milord
Mais oui, dansez, Milord
Bravo, Milord
Encore, Milord
G C
Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table,
G Em A7 D7
il fait si froid, dehors, ici c'est confortable.
G G7 C
Laissez vous faire, Milord, et prenez bien vos aises,
A7 G A7 D7
vos peines sur mon coeur, et vos pieds sur une chaise.
G C
Je vous connais, Milord, vous n'm'avez jamais vue,
G C
je ne suis qu'une fille du port, qu'une ombre de la rue.
[Verse 1]
Gm Gm
Pourtant j'vous ai frôlé, quand vous passiez hier,
Gm F6
Vous n'étiez pas peu fier, Dame! Le ciel vous comblait:
Eb6 F Eb
Votre foulard de soie flottant sur vos épaules,
Cm Eb
Vous aviez le beau rôle, on aurait dit le roi.
Gm F
Vous marchiez en vainqueur au bras d'une demoiselle,
Eb D Eb
Mon Dieu! Qu'elle était belle, j'en ai froid dans le coeur.
[Chorus]
G C
Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table,
G A D
il fait si froid, dehors, ici c'est confortable.
G C
Laissez vous faire, Milord, et prenez bien vos aises,
G A D
vos peines sur mon coeur, et vos pieds sur une chaise.
G C
Je vous connais, Milord, vous n'm'avez jamais vue,
G C G
je ne suis qu'une fille du port, qu'une ombre de la rue.
[Verse 2]
Gm Gm D
Dire qu'il suffit parfois, qu'il y ait un navire,
Gm F6
pour que tout se déchire, quand le navire s'en va.
Eb6 F Eb
Il emmenait avec lui, la douce aux yeux si tendres,
Cm Eb
qui n'a pas su comprendre, qu'elle brisait votre vie.
Gm F Gm F
L'amour, ça fait pleurer comme quoi l'existence
Eb D Eb
Ça vous donne toutes les chances, pour les reprendre après.
[Chorus]
G C
Allez, venez, Milord! Vous avez l'air d'un môme!
G A D
Laissez vous faire, Milord, venez dans mon royaume:
G C
Je soigne les remords, Je chante la romance,
G A D
Je chante les milords qui n'ont pas eu de chance!
G C
Regardez moi, Milord, vous n'm'avez jamais vue...
G C
...Mais... vous pleurez, Milord? Ça... j'l'aurais jamais cru!...
G C G
Eh ben, voyons, Milord! Souriez moi, Milord!
[Outro]
A D
...Mieux qu' ça! Un p'tit effort...
G C
Voilà, c'est ça! Allez, riez, Milord!
Allez chantez, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Mais oui, dansez, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Bravo, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Encore, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da,
Non je ne regrette rien
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux
Balayé les amours
Avec leurs trémolos
Balayé pour toujours
Je repars à zéro
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd'hui
Ça commence avec toi
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Daug
Ni le bien qu'on m'a fait
D6 Bm/E E
Ni le mal tout ça m'est bien égal
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Bm E
C'est payé, balayé, oublié
E7 A
Je me fous du passé
[Verse]
N.C. A
Avec mes souvenirs, j'ai allumé le feu
E7
Mes chagrins, mes plaisirs
A
Je n'ai plus besoin d'eux !
A
Balayés les amours, avec tous leurs trémolos
E
Balayés pour toujours
A
Je repars à zéro
[Chorus]
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Daug
Ni le bien qu'on m'a fait
D6 Bm/E E
Ni le mal tout ça m'est bien égal
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
[Outro]
D Daug D6 D7
Car ma vie, car mes joies
E6/C# E7
Aujourd'hui,
N.C. E7 A (A6 A) F (F6 F) A (xx9787)
ça commence avec toi
Enfoirés
Quand les hommes vivront d'amour
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons,
nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours,
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l'amour
Qu'ils connaîtront alors, mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
il n'y aura plus de misère
Peut-être song'ront-ils un jour à nous
Qui serons morts, mon frère
+ Quand les hommes vivront d'amour,
Qu'il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie,
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici-bas, c'est le prix
Quand les hommes vivront d'amour,
il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
+Quand les hommes vivront d'amour,
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Enrico Macias
: Nostalgie, Un pays, un lieu...
J'ai quitté mon pays
J'ai quitté ma maison
Ma vie, ma triste vie
Se traîne sans raison
J'ai quitté mon soleil
J'ai quitté ma mer bleue
Leurs souvenirs se réveillent
Bien après mon adieu
Soleil!
Soleil de mon pays perdu
Des villes blanches que j'aimais
Des filles que j'ai jadis connues
J'ai quitté une amie
Je vois encore ses yeux
Ses yeux mouillés de pluie
De la pluie de l'adieu
Je revois son sourire
Si près de mon visage
Il faisait resplendir
Les soirs de mon village
Mais, du bord du bateau
Qui m'éloignait du quai
Une chaîne dans l'eau
A claqué comme un fouet
J'ai longtemps regardé
Ses yeux bleus qui fuyaient
La mer les a noyés
Dans le flot du regret
( Em ) D
J'ai quitté mon pays, j'ai quitté ma maison,
C B7
ma vie, ma triste vie se traîne sans raison.
B7 Em
J'ai quitté mon soleil, j'ai quitté ma mer bleue,
B7 B7
leurs souvenirs se réveillent bien après mon adieu.
[Partie 2]
B7 B7
Soleil ! Soleil de mon pays perdu,
Em B7
des villes blanches que j'aimais, des filles que j'ai jadis connues.
[Partie 3]
Em D
J'ai quitté une amie, je vois encore ses yeux,
C B7
ses yeux mouillés de pluie de la pluie de l'adieu.
Em* B7 Em
Je revois son sourire si près de mon visage,
C B7 Em*
il faisait resplendir les soirs de mon village.
[Partie 4]
Em D
Mais du bord du bateau qui m'éloignait du quai
C B7*
une chaîne dans l'eau a claqué comme un fouet.
B7 Em
J'ai longtemps regardé ses yeux bleus qui fuyaient,
B7 Em B7*
la mer les a noyés dans le flot du regret.
Mon cœur enfermé dans ta cage
Mon cœur tu sembles gai
Pourquoi brusquement ce langage
Qu'as-tu donc à me raconter
Dis-moi
Dis-moi quel secret te fait battre de joie
Dis-moi, s'il te plaît qui tu aimes avant moi
Comment fais-tu réponds-moi
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Je sais moi aussi qu'elle est belle
Mais toi tu me parles d'amour
Si toi tu ne bats que pour elle
Moi, j'ai peur de souffrir un jour
Dis-moi
Dis-moi quelles sont les raisons de ton choix
Comment es-tu sûr qu'elle m'aime déjà
Comment sais-tu réponds moi!
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Porompompom
Porompomporom pero
Porompomporom pero
Porompomporompompom
Mon cœur j'ai reçu ton message
Et comprends que dans ta voix
Tu veux que je parte en voyage
Avec un amour à mon bras
Dis-moi
Dis-moi que son cœur en accord avec toi
Est comme un écho qui répond à ta voix
Mon cœur redoublant de joie
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Porompompom
Porompomporom pero
Porompomporom pero, pero
Am
Mon cœur enfermé dans ta cage
E7
Mon cœur tu sembles gai
E7
Pourquoi brusquement ce langage
Am
Qu'as-tu donc à me raconter
Am
Dis-moi
G
Dis-moi quel secret te fait battre de joie
F
Dis-moi, s'il te plaît qui tu aimes avant moi
E
Comment fais-tu réponds-moi
[Chorus]
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E
Poromporompompom
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E Am
Poromporompompom
[Verse 2]
Am
Je sais moi aussi qu'elle est belle
E7
Mais toi tu me parles d'amour
E7
Si toi tu ne bats que pour elle
Am
Moi, j'ai peur de souffrir un jour
Am
Dis-moi
G
Dis-moi quelles sont les raisons de ton choix
F
Comment es-tu sûr qu'elle m'aime déjà
E
Comment sais-tu réponds moi!
[Chorus]
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E
Poromporompompom
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E Am
Poromporompompom
[Verse 3]
Am
Mon cœur j'ai reçu ton message
E7
Et comprends que dans ta voix
E7
Tu veux que je parte en voyage
Am
Avec un amour à mon bras
Am
Dis-moi
G
Dis-moi que son cœur en accord avec toi
F
Est comme un écho qui répond à ta voix
E
Mon cœur redoublant de joie
[Chorus]
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E
Poromporompompom
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E Am
Poromporompompom
: Amour, Avenir, Enfant, Engagée, message, Idéal, Pour la Paix
Enfants de tous pays
Enfants de tous pays
Tendez vos mains meurtries
Semez l'amour
Et puis donnez la vie
Enfants de tous pays
Et de toutes couleurs
Vous avez dans le coeur
Notre bonheur
C'est dans vos mains que demain
Notre terre sera confiée
Pour sortir de la nuit
Et notre espoir de revoir la lumière
Est dans vos yeux qui s'éveillent à la vie
Séchez vos larmes jetez vos armes
Faites du monde un paradis
Il faut penser au passé de nos pères
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Et de donner chaque jour un peu plus
Car la sagesse et la richesse
N'ont qu'une adresse le paradis
Et puis le jour où l'amour sur la terre
Deviendra roi vous pourrez vous reposer
Lorsque la joie couvrira nos prières
Vous aurez droit à votre éternité
Et tous les rires de votre empire
Feront du monde un paradis
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 1]
Am Em F#7
C'est dans vos mains que demain notre terre
Em Am B7
Sera confiée pour sortir de notre nuit
Am Em F#7
Et notr'espoir de revoir la lumière
Em Am B7
Est dans vos yeux qui s'éveill'à la vie
Am Em
Séchez vos larmes, jetez vos armes
B7 E E7
Faites du monde un paradis
[Chorus 2]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 2]
Am Em F#7
Il faut penser au passé de nos pères
Em Am B7
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues
Am Em F#7
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Em Am B7
Et de donner chaque jour un peu plus
Am B7 Em
Car la sagesse, et la richesse
B7 E E7
N'ont qu'une adresse : le paradis
[Chorus 3]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E E7
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 3]
Am Em F#7
Et puis le jour où l'amour sur la terre
Em Am B7
Deviendra roi, vous pourrez vous reposer
Am Em F#7
Lorsque la joie couvrira nos prières
Em Am B7
Vous aurez droit à votr'éternité
Am B7 Em
Et tous les rires de votr'empire
B7 E E7
Feront du monde un paradis
[Verse 4]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 F# C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
L'amour c'est pour rien
Comme une salamandre
L'amour est merveilleux
Et renaît de ses cendres
Comme l'oiseau de feu
Nul ne peut le contraindre
Pour lui donner la vie
Et rien ne peut l'éteindre
Sinon l'eau de l'oubli
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux pas le vendre
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux l'acheter
Quand ton corps se réveille
Tu te mets à trembler
Mais si ton cœur s'éveille
Tu te mets à rêver
Tu rêves d'un échange
Avec un autre aveu
Car ces frissons étranges
Ne vivent que par deux
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux pas le vendre
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux l'acheter
L'amour, c'est l'espérance
Sans raison et sans loi
L'amour comme la chance
Ne se méritent pas
Il y a sur terre un être
Qui t'aime à la folie
Sans même te connaître
Prêt à donner sa vie
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux pas le prendre
L'amour, c'est pour rien
Mais tu peux le donner
L'amour, c'est pour rien
L'amour, C'est pour rien
Le soleil est immobile l'été devient fou
Tous les garçons et les filles s'en vont avec nous
La chanson sur les lèvres la chanson du bonheur
Et le coeur remplis de fièvre d'amour et de fleur
C'est la fête de la lavande
et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande
un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande
et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande
c'est le bleu le bleu de tes yeux
Vient la nuit qui me rappelle les nuits de là bas
Le parfum n'est plus le même là bas n'est plus la
Les jasmins ou lavande je ne veux plus pour nous
Que tes bras et leur guirlande autours de mon cou
C'est la fête de la lavande
et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande
un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande
et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande
c'est le bleu le bleu de tes yeux
On referme les persiennes les la danse s'éteint
Mais ta main et sur la mienne et j'attend demain
Car le jour qui s'avance qui renaît dans nos bras
C'est la vie qui recommence pour toi et pour moi
C'est la fête de la lavande
et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande
un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande
et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande
c'est le bleu le bleu de tes yeux
Les gens du Nord
Ont dans leurs yeux le bleu
Qui manque à leur décor
Les gens du Nord
Ont dans le cœur le soleil
Qu'ils n'ont pas dehors
Les gens du Nord
Ouvrent toujours leurs portes
A ceux qui ont souffert
Les gens du Nord
N'oublient pas qu'ils
Ont vécu des années d'enfer
Si leurs maisons sont alignées
C'est par souci d'égalité
Et les péniches
Pauvres ou riches
Portent le fruit de leurs efforts
Les gens du Nord
Courbent le dos
Lorsque le vent souffle très fort
Les gens du Nord
Se lèvent tôt, car de là dépend tout leur sort.
A l'horizon de leur campagne
C'est le charbon qui est montagne
Les rues des villes
Dorment tranquilles
La pluie tombant sur les pavés.
L'accordéon les fait danser
Et puis la bière les fait chanter
Et quand la fête
Tourne les têtes
On en voit deux se marier.
Les gens du Nord
Ont dans leurs yeux le bleu
Qui manque à leur décor
Les gens du Nord
Ont dans le cœur le soleil
Qu'ils n'ont pas dehors
C C F6
Les gens du Nord ont dans leurs yeux le bleu qui manque à leur décor
Cmaj7 F6 C F6 C
Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors
G7 C F6
Les gens du Nord ouvrent toujours leurs portes à ceux qui ont souffert
C F6 F Em F6 C
Les gens du Nord n'oublient pas qu'ils ont vécu des années d'enfer
[Chorus]
Em F6 Em F
Si leurs maisons sont alignées, c'est par souci d'égalité
Em Am Em Am Em F E
Et les péniches, pauvres ou riches, portent le fruit de leurs efforts
[Verse]
C F6
Les gens du Nord courbent le dos lorsque le vent souffle trop fort
Cmaj7 F6 C F6 C
Les gens du Nord se lèvent tôt, car de là dépend tout leur sort
[Chorus]
Em F6 Em F
À l'horizon de leur campagne, c'est le charbon qui est montagne
Em Am Em Am Em F E
Les rues des villes dorment tranquilles, la pluie tombant sur les pavés
: Enfant, Famille
Malheur à celui qui blesse un enfant
La, la-la-la, la, la-la-la, la-la
La, la-la-la, la-la, la
Qu'il soit un démon, qu'il soit noir ou blanc
Il a le cœur pur, il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour, ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant
Il n'a pas de père, et il n'a pas de mère
C'est le plus frondeur de tout l'orphelinat
On cite en exemple son sale caractère
Et on le punit car on ne l'aime pas
Qu'il soit un démon, qu'il soit noir ou blanc
Il a le cœur pur, il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour, ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant
La, la-la-la, la, la-la-la, la-la
La, la-la-la, la-la, la
Il vole au marché, un gâteau, une orange
Et on le poursuit, il faut le rattraper
On donne l'alerte, on arrête un ange
Et pour se défendre, il se met à pleurer
Qu'il soit un démon, qu'il soit noir ou blanc
Il a le cœur pur, il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour, ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant
La, la-la-la, la, la-la-la, la-la
La, la-la-la, la-la, la
Il est émigré d'un pays de misère
Et dans une école, il apprend à parler
Son accent fait rire, il ne peut rien faire
Sans qu'on lui reproche d'être un étranger
Qu'il soit un démon, qu'il soit noir ou blanc
Il a le cœur pur, il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour, ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant
Qu'il soit un démon, qu'il soit noir ou blanc
Il a le cœur pur, il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour, ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant
F. Morel
Chanson de Yves-Marie Le Guilvinec
: Hommage, Mer
Tous les marins
sont des chanteurs
Pour raconter la solitude
Le vent qui souffle l'amitié
Le mal de mer et l'inquiétude
Le rhum qui fait tout oublier
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Pour décrire la fille au village
Qu'on a laissée un matin gris
La vahiné sans son corsage
Doux souvenir de Tahiti Tous les marins ...
Pour emporter dans sa mémoire
Les tempêtes la houle et le sel
Pour espérer un jour revoir
Toutes les filles de La Rochelle Tous les marins ...
Pour dire que l'on se souvient
De Mimi Dédé et Jeannot
Ces gars si fiers d'être marins
Qui ont péri sur leur rafiot Tous les chanteurs...
Ils chantent fort et parfois faux
Mais ça n'a aucune importance
On peut entendre leurs sanglots
Quand ils entament À Recouvrance Tous les...
Pour se donner force et courage
Ils se disent qu'ils voient du pays
Buvant l'air frais au bastingage
Et qu'ils sont heureux d'être en vie Tous les...
Feuilletant une vieille revue trouvée dans un vide-greniers, François Morel découvre les chansons d’un marin breton, Yves-Marie Le Guilvinec, disparu en mer en 1900. Auteur inconnu natif de Trigavou, celui-ci laisse à la postérité des poèmes tracés au calva, des lettres imbibées de tafia et une existence d’oublié océanique. Avec ses complices, François Morel réhabilite cette poésie populaire, ode à l’ivresse de l’air salé, à la liberté et à la fête.
Em
Pour raconter
B
la solitude
Em C
Le vent qui souffle
B7 Em
l'amitié
Em
Le mal de mer
B7
et l'inquiétude
Em C
Le rhum qui fait
B7 Em
tout oublier
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C
Ba da la liam
B Em
ba diam ba da vam
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C A
Da da da diam
B7 Em
ba da dia da da diam
Félix Leclerc
: Nostalgie, Rupture
Le petit bonheur
C’est un petit bonheur que j’avais ramassé
Il était tout en pleurs sur le bord d’un fossé
Quand il m’a vu passer, il s’est mis à crier
Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi
Mes frères m’ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous n’me cueillez point, je vais mourir quelle balade
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture
J’ai pris le petit bonheur l’ai mis sous mes haillons
J’ai dit, "faut pas qu’il meure, viens-t’en dans ma maison"
Alors le petit bonheur a fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur y avait une chanson
Mes jours, mes nuits,
mes deuils, mes peines, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désœuvré j’avais l’dégoût d’la recommencer
Quand il pleuvait dehors ou qu’mes amis m’faisaient des peines
J’prenais mon petit bonheur et j’lui disais, "c’est toi ma reine »
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons
C’était le paradis, ça s’voyait sur mon front
Or un matin joli que j’sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me donner la main
J’eu beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu’il me faisait au fond du cœur
Il s’en allait toujours la tête haute sans joie, sans haine
Comme s’il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure
J’ai bien pensé mourir de chagrin et d’ennui
J’avais cessé de rire, c’était toujours la nuit
Il me restait l’oubli, il me restait l’mépris
Enfin que j’me suis dit, il me reste la vie
J’ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines, et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd’hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
Moi, mes soulier
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m'ont porté de l'école à la guerre
J'ai traversé sur mes souliers ferrés
Le monde et sa misère
Moi, mes souliers ont passé dans les prés
Moi, mes souliers ont piétiné la Lune
Puis mes souliers ont couché chez les fées
Et fait danser plus d'une
Sur mes souliers y a de l'eau des rochers
D'la boue des champs et des pleurs de femmes
Je peux dire qu'ils ont respecté le curé
L'pays, l'bon Dieu et l'âme
S'ils ont marché pour trouver le débouché
S'ils ont traîné de village en village
Suis pas rendu plus loin qu'à mon lever
Mais devenu plus sage
Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de reine
Un jour cesseront d'user les planchers
Peut-être cette semaine
Non, mes souliers n'ont pas foulé Athènes
Moi, mes souliers ont préféré les plaines
Quand mes souliers iront dans les musées
Ce sera pour s'y s'y accrocher
Au paradis, paraît-il, mes amis
C'est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés
Si vous voulez être pardonnés
C G G7
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé, ils m'ont porté de l'école à la guerre
C F C G C
J'ai traversé sur mes souliers ferrés, le monde et sa misère
C G G7 Gaug
Moi, mes souliers ont passé dans les prés, moi, mes souliers ont piétiné la lune
C F C G C
Puis mes souliers ont couché chez les fées, et fait danser plus d'une
C G G7 Gaug
Sur mes souliers y'a de l'eau des rochers, d'la boue des champs et des fleurs de femmes
C F C G C
J'peux dire qu'ils ont respecté le curé, l'pays, l'bon Dieu et l'âme.
C G G7 Gaug
S'ils ont marché pour trouver l'débouché, s'ils ont traîné de village en village
C F C G C
Suis pas rendu plus loin qu'à mon lever, mais devenu plus sage
C G G7 Gaug
Tous les souliers qui bougent dans les cités, souliers de gueux et souliers de reines
C F C G C
Un jour cesseront d'user les planchers, peut-être cette semaine
C G G7 Gaug
Non, mes souliers n'ont pas foulé Athènes, moi, mes souliers ont préféré les plaines
C F C G C
Quand mes souliers iront dans les musées, ce s'ra pour s'y, s'y accrocher
C G G7 Gaug
Au paradis paraît-il, mes amis, c'est pas la place pour les souliers vernis
C F C G C
Dépêchez-vous de salir vos souliers, si vous voulez être pardonnés
D7 G7 C
Si vous voulez être pardonnés
On peut toujours rêver...
: Éspérance, Monde, Prière
Quand les hommes vivront d’amour
Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère
Dans la grand’ chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie…
Mais quand les hommes vivront d’amour
Qu’il n’y aura plus de misère,
Peut-être songeront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère
Nous qui aurons, aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l’amour
Qu’ils connaîtront alors mon frère,
Dans la grand’ chaîne de la vie
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici bas c’est le prix
Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Fernandel, Sardou... Le Midi
: Rigolotte, Un pays, un lieu..., Le Midi
Aujourd’hui peut-être
Devant ma maison y a un pin terrible
Dont la grosse branche pourrait bien tomber
Sur mon pauvre toit, quelle belle cible
Cette branche-là, je vais la couper…
Aujourd’hui peut-être, ou alors demain
Ce sacré soleil me donne la flemme
Je la couperai après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même
Je demanderai à l’ami Tonin
Qui la coupera aussi bien lui-même
Ce n’est pas qu’on soit feignant par ici
Mais il fait si chaud dans notre Midi
J’ai de beaux lapins, des lapins superbes
Mais ils ont toujours envie de manger
Il faut tout le temps leur couper de l’herbe
Et je devrais bien leur en ramasser…
Aujourd’hui peut-être, ou alors demain
Ces sacrés lapins me donnent la flemme
Je la couperai après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même
Hé bé je lâcherai tous mes beaux lapins
Qui la couperont aussi bien eux-mêmes
Ce n’est pas qu’on soit feignant par ici
Mais la terre est basse dans notre Midi
Le soir de mes noces avec Thérèse
Non, mais c’est fini oui
Quand on s’est trouvé tout déshabillés
En sentant frémir son beau corps de braise
Je me suis pensé je vais l’embrasser
Aujourd’hui peut-être, ou alors demain
Moi les émotions, ça me rend tout blême
Je l’embrasserai après demain
Et si je peux pas l’embrasser moi-même
Mais soudain ça m’a pris au petit matin
On est déchaîné chez nous quand on aime
Et deux mois après j’avais trois petits
Nous sommes les rois dans notre Midi
Inoubliable !
: Rigolotte
Félicie
C’est dans un coin du bois de Boulogne
Que j’ai rencontré Félicie
Elle arrivait de la Bourgogne
Et moi j’arrivais en taxi
Je trouvais vite une occasion
D’engager la conversation
Il faisait un temps superbe
Je me suis assis sur l’herbe
Félicie aussi
J’pensais les arbres bourgeonnent
Et les gueules de loup boutonnent
Félicie aussi
Près de nous sifflait un merle
La rosée faisait des perles
Félicie aussi
Un clocher sonnait tout proche
Il avait une drôle de cloche
Félicie aussi
Afin de séduire la petite chatte
Je l’emmenais dîner chez Chartier
Comme elle est fine et délicate
Elle prit un pied de cochon grillé
Et pendant qu’elle mangeait le sien
J’lui fis du pied avec le mien
J’pris un homard sauce tomate
Il avait du poil au pattesFélicie aussi
Puis une sorte de plat aux nouilles
On aurait dit une andouille
Félicie aussi
Je m’offris une gibelotte
Elle embaumait l’échalote
Félicie aussi
Puis une poire et des gaufrettes
Seulement la poire était blette
Félicie aussi
L’Aramon lui tournant la tête
Elle murmura quand tu voudras
Alors j’emmenai ma conquête
Dans un hôtel tout près de là
C’était l’hôtel d’Abyssinie
Et du Calvados réunis
J’trouvais la chambre ordinaire
Elle était pleine de poussière
Félicie aussi
Je m’lavais les mains bien vite
Le lavabo avait une fuite
Félicie aussi
Sous l’armoire y avait une cale
Car elle était toute bancale
Félicie aussi
Et des draps de toile molle
Me chatouillaient les guiboles
Félicie aussi
Toute une époque, du côté de Marseille...
: Insouciance, Nostalgie, Le Midi
Le Cabanon
Les gens du Nord, avec des airs d’envie,
Demandent ce que c’est un cabanon
Le cabanon, c’est toute notre vie,
C’est tout, c’est rien, car ça n’a pas de nom.
C’est un endroit où nous faisons des blagues,
Des galéjades qu’on lance sans façon
Où la gaieté se mêle au chant des vagues
C’est le midi, quoi! c’est le cabanon !
Sous le soleil, le dimanche on fourmille
Petits et grands, on est tous réunis
Nous y faisons la bourride en famille
La bouillabaisse, aïoli, ravioli.
Après dîner, chacun chante la sienne
L’oncle Jeannet qui pose au baryton
Nous endort tous, c’est encore une aubaine
De faire un penequet au cabanon.
Pendant ce temps, les jeunes calignaïres
Cherchent toujours un coin pour s’esbinier
Et les parents qui sont de grands blagaïres
Y ne voient pas qu’ils s’en vont caligner
Sur les rochers, ils s’en payent une bosse
Et le soleil leur troublant la raison,
Neuf mois plus tard, on voit après la noce
Un cago-niéu de maï au cabanon.
Quand on est vieux, alors on se rappelle
Les jours heureux passés au bord de l’eau,
Tu étais beau, et toi comme tu étais belle
Quand tu mettais ton petit caraco.
Mais c’est fini, l’existence fut brève,
Mais de tout temps, la vie avait du bon,
Et l’on s’endort un peu com’ dans un rêve,
Au bord de mer, un soir au cabanon.
France Gall
Résiste
Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur
Résiste
Résiste
Résiste
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Résiste
Résiste
Francis Cabrel
: Amour
Je l'aime à mourir
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir
Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l'aime à mourir
Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Reprise du 1
: Amour
L'encre de tes yeux
Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux…
Même la morale parle pour eux…
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux. »
Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes,
A trop vouloir te regarder
J’en oubliais les miennes.
On rêvait de Venise et de liberté.
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
C’est ton sourire qui me l’a dicté. »
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves,
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève.
Et si, malgré ça, j’arrive à t’oublier,
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets. »
Mais puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux…
Même la morale parle pour eux…
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux. »
La robe et l’échelle
T’avais mis ta robe légère
Moi l’échelle contre un cerisier
T’as voulu monter la première
Et après…
Y’a tant de façons, de manières
De dire les choses sans parler
Et comme tu savais bien le faire
Tu l’as fait…
Un sourire, une main tendue
Et par le jeu des transparences
Ces fruits dans les plis du tissu
Qui balancent…
S’agissait pas de monter bien haut
Mais les pieds sur les premiers barreaux
J’ai senti glisser le manteau
De l’enfance…
On n’a rien gravé dans le marbre
Mais j’avoue souvent y penser
Chaque fois que j’entends qu’un arbre
Est tombé…
Un arbre c’est vite fendu
Le bois quelqu’un a dû le vendre
S’il savait le mal que j’ai eu
A descendre…
D’ailleurs en suis-je descendu
De tous ces jeux de transparences
Ces fruits dans les plis des tissus
Qui balancent… ?
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
A la vitesse où le temps passe
Le miracle est que rien n’efface l’essentiel
Tout s’envole en ombres légères
Tout sauf ce goût de fièvre et de miel
Tout s’est envolé dans l’espace
Le sourire, la robe, l’arbre et l’échelle
A la vitesse où le temps passe
Rien, rien n’efface l’essentiel
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
Et voilà que du sol où nous sommes
Nous passons nos vies de mortels
A chercher ces portes qui donnent
Vers le ciel…
La robe et l’échelle
T’avais mis ta robe légère
Moi l’échelle contre un cerisier
T’as voulu monter la première
Et après…
Y’a tant de façons, de manières
De dire les choses sans parler
Et comme tu savais bien le faire
Tu l’as fait…
Un sourire, une main tendue
Et par le jeu des transparences
Ces fruits dans les plis du tissu
Qui balancent…
S’agissait pas de monter bien haut
Mais les pieds sur les premiers barreaux
J’ai senti glisser le manteau
De l’enfance…
On n’a rien gravé dans le marbre
Mais j’avoue souvent y penser
Chaque fois que j’entends qu’un arbre
Est tombé…
Un arbre c’est vite fendu
Le bois quelqu’un a dû le vendre
S’il savait le mal que j’ai eu
A descendre…
D’ailleurs en suis-je descendu
De tous ces jeux de transparences
Ces fruits dans les plis des tissus
Qui balancent… ?
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
A la vitesse où le temps passe
Le miracle est que rien n’efface l’essentiel
Tout s’envole en ombres légères
Tout sauf ce goût de fièvre et de miel
Tout s’est envolé dans l’espace
Le sourire, la robe, l’arbre et l’échelle
A la vitesse où le temps passe
Rien, rien n’efface l’essentiel
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
Et voilà que du sol où nous sommes
Nous passons nos vies de mortels
A chercher ces portes qui donnent
Vers le ciel…
Petite Marie
Petite Marie, je parle de toi
Parce qu’avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l’abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t’attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j’avais écrite pour toi
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite furie, tu dis que la vie
C’est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m’entends-tu?
Je n’attends plus que toi pour partir
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m’entends-tu?
Je n’attends plus que toi pour partir
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Francis Lemarque
: Amour, Fantaisie
Le petit cordonnier
Un petit cordonnier qui voulait aller danser
Avait fabriqué
De petits souliers
Une belle est entrée qui voulait les acheter
Mais le cordonnier
Lui a déclaré
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais la belle accepta,
elle emporta sous son bras
Les petits souliers
Pour aller danser
Cordonnier tout réjoui
a mis ses plus beaux habits
Et s’est pomponné
Pour la retrouver
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais à peine la belle avait-elle fait trois pas
Que ses petits souliers
Furent ensorcelés
Elle se mit à tourner
comme une toupie déréglée
Et les musiciens
N’y comprenaient rien
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Petit cordonnier arrête-rête
Tu m’as fait tourner la tête, tête
Tu ne dois pas être bête, bête
Pour m’avoir ensorcelé
Petit cordonnier arrête-rête
Que ta volonté soit faite, faite
Toute ma vie le cœur en fête, fête
Dans tes bras je veux danser
Gentil petit cordonnier
Le temps du muguet
Il est revenu le Temps du Muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu’au banc où je t’attendais
Et j’ai vu refleurir
L’éclat de ton sourire
Aujourd’hui plus beau que jamais
Le Temps du Muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà seront fanés
Pour nous deux, rien n’aura changé
Aussi belle qu’avant
Notre chanson d’amour
Chantera comme au premier jour
Il s’en est allé, le Temps du Muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année, pour se faire oublier
En partant, il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s’aimer, pour s’aimer longtemps
Françoise Hardy
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Avoir de réflexes
Malheureux
Il faut que tu m'expliques
Un peu mieux
Comment te dire adieu
Mon cœur de silex
Vite prend feu
Ton cœur de pyrex
Résiste au feu
Je suis bien perplexe
Je ne veux
Me résoudre aux adieux
Je sais bien qu'un ex-amour n'a pas de chance, ou si peu
Mais pour moi un explication vaudrait mieux
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux
Derrière un kleenex
Je saurais mieux
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Tu es mis à l'index, nos nuits blanches, nos matins gris-bleu
Mais pour moi une explication vaudrait mieux
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux
Derrière un kleenex
Je saurais mieux
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Em7 A7 D Em6 Gb7 Bm
Sous aucun prétexte Je ne veux Avoir de réflexes Malheureux
Em7 G Gb7 Bm Bbm-5 Bm
Il faut que tu m'explique un peu mieux Comment te dire adieu
Em7 A7 D Em6 Gb7 D
Mon coeur de silex Vite prend feu Ton coeur de pyrex Résiste au feu
Em7 G Gb7 Bm …Em Bm
Je suis bien perplexe Je ne veux Me résoudre aux adieux
[Verse]
G G5 G6 Gbm
Je sais bien qu'un ex Amour n'as pas de chance ou si peu
Em Em7 Em6 Gb7 Bbm-5
Mais pour moi une explication voudrait mieux
[Chorus]
Em7 A7 D Em6 Gb7 Bm
Sous aucun prétexte Je ne veux Devant toi surexposer mes yeux
Em7 G Gb7
Derrière un kleenex je saurais mieux
Bm Em Bm
Comment te dire adieu
Gb7 Bm Em Bm
Comment te dire adieu
[Verse]
G G5 ...G6
Tu as mis a l'index
Gbm
Nos nuits blanches nos matins gris-bleu
Em Em7 Em6 Gb7 Bbm-5
Mais pour moi une explication voudrait mieux
[Chorus]
Em A7 D
Sous aucun prétexte Je ne veux
Em6 Gb7 Bm
Devant toi surexposer mes yeux
Em7 G
Derrière un kleenex je saurais mieux
[Outro]
Gb7 Bm Bbm-5 Bm
Comment te dire adieu
Gb7 Bm Bbm-5 Bm
Comment te dire adieu
Quand je me tourne vers mes souvenirs
Je revois la maison où j'ai grandi
Il me revient des tas de choses
Je vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenant
La ville est là
Et la maison, les fleurs que j'aimais tant
N'existent plus
Ils savaient rire, tous mes amis
Ils savaient si bien partager mes jeux
Mais tout doit finir pourtant dans la vie
Et j'ai dû partir, les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient: "Pourquoi pleurer?"
Et "Couvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qu'ici
On ne voit pas
Toute une ville qui s'endort la nuit
Dans la lumière"
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
Je savais déjà que j'y laissais mon cœur
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance
Mais moi, je pense encore à leur bonheur
à l'insouciance qui les faisait rire
Et il me semble que je m'entends leur dire
"Je reviendrai un jour, un beau matin
Parmi vos rires
Oui, je prendrai un jour le premier train
Du souvenir"
La temps a passé et me revoilà
Cherchant en vain la maison que j'aimais
Où sont les pierres et où sont les roses
Toutes