Chez Michèle et Alain 27/07/2024
Adamo
Mon idole quand j'avais 15 ans ! "Laisse mes mains sur tes hanches", "Tombe la neige"... Adamo n'a pas été une étoile filante, la suite de sa carrière a prouvé qu'il était un vrai auteur compositeur qui avait des choses à dire.
Vous permettez Monsieur
Aujourd’hui, c’est le bal des gens bien.
Demoiselles, que vous êtes jolies!
Pas question de penser aux folies,
les folies sont affaires de vauriens.
On n’oublie pas les belles manières,
on demande au papa s’il permet.
Et comme il se méfie des gourmets,
il vous passe la muselière.
Vous permettez, Monsieur,
que j’emprunte votre fille?
Et bien qu’il me sourie,
Je sens bien qu’il se méfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d’être sages
Comme vous l’étiez à notre âge,
juste avant le mariage.
Bien qu’un mètre environ nous sépare
Nous voguons par-delà les violons.
On doit dire, entre nous, on se marre
à les voir ajuster leurs lorgnons.
Que d’amour dans nos mains qui s’étreignent!
Que d’élans vers ton cœur dans le mien!
Le regard des parents, s’il retient
N’atteint pas la tendresse où l’on baigne.
G
Aujourd'hui c'est le bal des gens bien
D7
Demoiselles que vous êtes jolies
D7
Pas question de penser aux folies
G
Les folies sont affaires de vauriens
On n'oublie pas les belles manières
D7
On demande au papa s'il permet
G
Et comme il se méfie des gourmets
D7 G D7 G
Il vous passe la muselière
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
C
Vous permettez Monsieur
G
Nous promettons d'être sages
D7
Comme vous l'étiez à notre âge
G D7 G
Juste avant le mariage
[Verse]
G
Bien qu'un mètre environ nous sépare
D7
Nous voguons par delà les violons
D7
On doit dire entre nous on se marre
G
A les voir ajuster leurs lorgnons
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
[Verse]
G
Que d'amour dans nos mains qui s'étreignent
D7
Que d'élans vers ton coeur dans le mien
D7
Le regard des parents s'il retient
G
N'atteint pas la tendresse ou l'on baigne
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
André Pierre
J'ai connu ce monsieur dans les années quatre vingt, un vrai troubadour très sympathique dont la chanson "Le petit train de Palavas" est un vrai chef d'œuvre empreint de nostalgie.
Le petit train de Palavas
la la la la la la la la
Il avait triste mine,
le mécanicien
En voyant sa machine
rouiller dans son coin
Avec son regard tendre
et ses grand yeux mouillés
On pouvait comprendre qu’il revoyait…
Le petit train de Palavas
Aller de la mer au Clapas
Qui partait dans le clair matin
En suivant son petit chemin
C’était le p’tit train des copains
Il s’en allait sous le ciel bleu
En emportant ces gens heureux
Qui allaient passer la journée
Sur les plages ensoleillée
De notre Méditerranée
De gare en gare, cahin-caha
Son tintamarre, c’était la joie
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Et quand on l’entendait siffler
Tout le monde le saluait
C’était le train de l’amitié
C’était un beau voyage
qu’on faisait tous les jours
Voyageurs sans bagages
plein de joie et d’amour
C’était la chansonnette
des petits wagons verts
Qui passaient en goguette
en dansant vers la mer
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Avec des gens qui s’entassaient
Sur les plate-formes les march’pieds
C’était le train de la gaité
Le train ralentit et s'essoufle
Quand arrivait une montée
Il commençait à s’essouffler
Ça repart...
Mais les rires des voyageurs
Lui remettaient du baume au cœur
Et il repartait à toute vapeur
Que de fleurettes s’y sont contées
Que d’amourettes s’y sont passées
Le petit train de Palavas
Qui maintenant dort au Clapas
Si on ne le voit plus passer
On a toujours une pensée
Pour ce petit train du temps passé
La la la la…
Le petit train de Palavas
Le petit train de Palavas
Le petit train du temps passé
Barbara
Une voix, une ligne, une silhouette fugitive, une tendresse qui sait mordre. La grande dame de la chanson française s'appelle Barbara.
Dis quand reviendras-tu
Dis ! Quand reviendras-tu ?
Dis ! au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
Voilà combien de jours,
voilà combien de nuits...
Voilà combien de temps que tu es reparti !
Tu m'as dit Cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos coeurs déchirés,
c'est le dernier naufrage.
Au printemps, tu verras, je serai de retour.
Le printemps, c'est joli, pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris !
Le printemps s'est enfui
depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes,
brûlent les feux de bois...
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne...
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine ;
Je vais, je viens, je vire, je tourne, je me traîne...
Ton image me hante, je te parle tout bas...
Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de Toi !
J'ai beau t'aimer encor,
j'ai beau t'aimer toujours.
J'ai beau n'aimer que toi,
j'ai beau t'aimer d'amour...
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux,
mes plus beaux souvenirs...
Je reprendrai la rout', le Monde m'émerveill'.
J'irai me réchauffer à un autre Soleil...
Je ne suis pas de celles
qui meurent de chagrin...
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins
A Bm E7 A
A F#m E7 A
Dis... quand reviendras-tu
F#m Bm E7 A
A Bm
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
E7 A
Voilà combien de temps que tu es reparti.
F#m Bm
Tu m'as dit : "Cette fois, c'est le dernier voyage,
E7 A
Pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier naufrage.
A Bm
Au printemps, tu verras, je serai de retour;
E7 A
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour.
F#m Bm
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
E7 A
Et déambulerons dans les rues de Paris."
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
[Verse]
A Bm
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
E7 A
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois.
F#m Bm
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
E7 A
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
A Bm
Je tangue, je chavire comme la rengaine,
E7 A
Je vais, je viens, je vire, je tourne et je me traîne.
F#m Bm
Ton image me hante, je te parle tout bas
E7 A
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi.
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
[Verse]
A Bm
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
E7 A
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour ;
F#m Bm
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
E7 A
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs.
A Bm
Je reprendrai ma route, le monde m'émerveille,
E7 A
J'irai me réchauffer à un autre soleil.
F#m Bm
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin ;
E7 A
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
X
Göttingen
Bien sûr, ce n’est pas la Seine,
Ce n’est pas le bois de Vincennes,
Mais c’est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l’amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L’histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s’offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l’âme grise de Verlaine,
Eux c’est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s’étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j’aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l’alarme,
S’il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Dm Gm
Bien sûr ce n'est pas la Seine
C7 F
Ce n'est pas le Bois de Vincennes
Dm Gm
Mais c'est bien joli tout de même
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Pas de quais et pas de rengaines
C7 F
Qui se lamentent et qui se traînent
Dm Gm
Mais l'amour y fleurit quand même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Ils savent mieux que nous je pense
C7 F
L'histoire de nos rois de France
D7 Gm
Herman, Peter, Elga et Hans,
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Et que personne ne s'offense
C7 F
Mais les contes de notre enfance
D7 Gm
"It était une fois" commencent
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Bien sûr nous nous avons la Seine
C7 F
Et puis notre bois de Vincennes
Dm Gm
Mais Dieu que les roses sont belles
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Nous nous avons nos matins blêmes
C7 F
Et l'âme grise de Verlaine
Dm Gm
Eux c'est la mélancolie même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Quand ils ne savent rien nous dire
C7 F
Ils restent là à nous sourire
D7 Gm
Mais nous les comprenons quand même
E7 A7
Les enfants blonds de Gottingen
Dm Gm
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
C7 F
Et que les autres me pardonnent
D7 Gm
Mais les enfants ce sont les mêmes
E7 A7
À Paris ou à Gottingen
Dm Gm
Faites que jamais ne revienne
C7 F
Le temps du sang et de la haine
Dm Gm
Car il y a des gens que j'aime
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Et lorsque sonnerait l'alarme
C7 F
S'il fallait reprendre les armes
Dm Gm
Mon coeur verserait une larme
A7 Dm
Pour Gottingen, pour Gottingen.
Boby Lapointe
Aragon et Castille
Au pays daga d’Aragon
Il y avait ugud une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille
Au pays degue de Castille
Il y avait tegued un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat
Poils au bras
Mais chez mon pâtissier il n’y en a plus
C’est vendu
C’est pourquoi je n’en ai pas pris
Tant pis pour lui
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert
Le camembert c’est bon quand c’est bien fait
Vive l’amour
À ce propos, revenons à nos moutons
Vendre des glaces c’est un très beau métier
Poils aux pieds
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron
Patapon
Marchand d’mouron c’est pas marrant
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient l’crottin
De mouton
À ce propos, revenons à nos agneaux
Très lentement, puis en accélérant
Mais la Castille ça n’est pas l’Aragon
Ah, mais non
Et l’Aragon ce n’est pas la Castille
Et la fille
S’est passée de glace au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu
Tout a fondu
Dans un commerce c’est moche quand le fond fond
Poils aux pieds
À propos d’pieds, chantons jusqu’à demain
Au pays daga d’Aragon...
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Moi j'aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras.
G7 Gdim G7 C6 C
Mais chez mon pâtissier il n'y en a plus,
C'est vendu.
C Ebdim G7
C'est pourquoi je n'en ai pas pris
Tant pis pour lui
G7 Ebdim C6
Et j'ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
C6 Em Dm G7
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait
Vive l'amour.
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos moutons.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Vendre des glaces c'est un très beau métier,
Poil aux pieds.
G7 Gdim G7 C6 C
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon.
C Ebdim G7
Marchand d' mouron c'est pas marrant
J'ai un parent
G7 Ebdim C6
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
C6 Em Dm G7
N'en achetaient pas, ils préféraient l' crottin
De mouton
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos agneaux.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Mais la Castille ça n'est pas l'Aragon
Ah! mais non
G7 Gdim G7 C6 C
Et l'Aragon ce n'est pas la Castille
Et la fille
C Ebdim G7
S'est passé de glace au citron
Avec vanille
G7 Ebdim C6
Et le garçon n'a rien vendu,
Tout a fondu.
C6 Em Dm G7
Dans un commerce c'est moche quand le fonds fond,
Poil aux pieds.
Dm G7
À propos d' pieds, chantons jusqu'à demain.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
La maman des poissons
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons elle est bien gentille
Ell’ ne leur fait jamais la vie
Ne leur fait jamais de tartine
Ils mangent quand ils ont envie
Et quand ça a dîné ça r’dîne
La maman des poissons
elle a l’œil tout rond
On ne la voit jamais
froncer les sourcils
Ses petits l’aiment bien
elle est bien gentille
et moi je l’aime bien…
avec du citron
La maman des poissons ...
elle est bien gentille !
S’ils veulent prendre un petit ver
Elle les approuve des deux ouïes
Leur montrant comment sans ennuis
On les décroche de leur patère
S’ils veulent être maquereaux
C’est pas elle qui les empêche
De s’faire des raies bleues sur le dos
Dans un banc à peinture fraîche
J’en connais un qui s’est marié
À une grande raie publique
Il dit quand elle lui fait la nique
« Ah, qu’est-ce qui tu me fais, ma raie ! »
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons.....
elle est bien gentille
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
[Verse 1]
NC G
Ell' ne leur fait jamais la vie
G D
Ne leur fait jamais de tartine
D
Ils mangent quand ils ont envie
D G
Et quand ça a dîné ça r'dîne
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse 2]
NC G
S'ils veulent prendre un petit vers
G D
Elle les approuve des deux ouïes
D
Leur montrant comment sans ennuis
D G
On les décroche de leur patère
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
S'ils veulent être maquereaux
G D
C'est pas elle qui les empêche
D
De s'faire des raies bleues sur le dos
D G
Dans un banc à peinture fraîche
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
J'en connais un qui s'est marié
G D
A une grande raie publique
D
Il dit quand elle lui fait la nique
D G
"Ah! qu'est-ce qui tu me fais, ma raie!"
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Outro]
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
Bourvil
Le gentil Bourvil avait un vrai talent de chanteur ajouté à son talent de comédien. La tendresse bien sûr, la drôlerie, la vie.
La tendresse
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
mais s'il faut rester
des semaines sans rien faire
Hé bien on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui, mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Am F
On peut vivre sans richesse,
G C
Presque sans le sou
F Dm
Des seigneurs et des princesses
E7 Am
Y'en n'a plus beaucoup
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
On ne le pourrait pas
F C
Non non non non
E7 Am
On ne le pourrait pas
[Verse 2]
Am F
On peut vivre sans la gloire
G C
Qui ne prouve rien
F Dm
Etre inconnu dans l'histoire
E7 Am
Et s'en trouver bien
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
il n'en est pas question
F C
Non non non non
E7 Am
il n'en est pas question
[Interlude]
C G
Quelle douce faiblesse
C G
Quel joli sentiment
Am E
Ce besoin de tendresse
Am E
Qui nous vient en naissant
E7 Am E7
Vraiment vraiment vraiment
[Verse 3]
Am F
Le travail est nécessaire
G C
Mais s'il faut rester
F Dm
Des semaines sans rien faire
E7 Am
Eh bien on s'y fait
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
le temps vous paraît long
F C
Long long long long
E7 Am
le temps vous parait long
[Instrumental]
F7
[Verse 4]
Bbm Gb
Dans le feu de la jeunesse
Ab Db
Naissent les plaisirs
Gb Ebm
Et l'amour fait des prouesses
F7 Bbm
Pour nous éblouir
F7 Bbm
Oui mais sans la tendresse
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
[Verse 5]
Bbm Gb
Quand la vie impitoyable
Ab Db
Vous tombe dessus
Gb Ebm
On est plus qu'un pauvre diable
F Bbm
Broyé et déçu
F7 Bbm
Alors sans la tendresse
F7 Bbm
d'un coeur qui nous soutient
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
on n'irait pas plus loin
[Interlude]
Db Ab
Un enfant vous embrasse
Db Ab
Parce qu'on le rend heureux
Bbm F
Tous nos chagrins s'effacent
Bbm F
On a les larmes aux yeux
F7 Bbm F7
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu
[Verse 7]
Bbm Gb
Dans votre immense sagesse
Ab Db
Immense ferveur
Gb Ebm
Faites donc pleuvoir sans cesse
F Bbm
Au fond de nos cœurs
F7 Bbm
Des torrents de tendresse
F7 Bbm
pour que règne l'amour
Ebm Db
Règne l'amour
F7 Bbm
jusqu'à la fin des jours.
Brassens
Georges Brassens. Celui que tout le monde aurait aimé avoir pour copain, d'abord, et pour ami ensuite. Il est encore présent tous les jours dans nos pensées et ses chansons nous accompagnent tous les jours dans toutes les situations que nous rencontrons. Un grand et généreux poète !
Ballade des dames du temps jadis
Dites-moi où, n’en quel pays
Est Flora, la belle Romaine
Archipiades, né Thaïs
Qui fut sa cousine germaine
Écho parlant quand bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang
Qui beauté eu trop plus qu’humaine
Mais où sont les neiges d’antan
Où est la très sage Hélloïs
Pour qui châtré fut et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis
Pour son amour eu cette essoine
Semblablement, où est la reine
Qui commanda que Buridan
Fut jeté en un sac en Seine
Mais où sont les neiges d’antan
La reine blanche comme lis
Qui chantait à voix de sirène
Berte au grand pied, Bietris, Alis
Harembourgis qui tint le Maine
Et Jeanne la bonne Lorraine
Qu’Anglais brûlèrent à Rouen
Où sont-ils Vierge souveraine
Mais où sont les neiges d’antan
Prince, n’enquérez de semaine
Où elles sont, ne de cet an
Que ce refrain ne vous remaine
Mais où sont les neiges d’antan
Que ce refrain ne vous remaine
Mais où sont les neiges d’antan
Brave Margot
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l’herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L’adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C’était tout c’quelle avait pauvrette
Comm’ coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Émue, Margot le laissa faire
Brav’ Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S’en alla le dire à tout l’monde
Et le lendemain
L’maître d’école et ses potaches
Le mair’, le bedeau, le bougnat
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça
Le facteur d’ordinair’ si preste
Pour voir ça, n’distribuait plus
Les lettres que personne au reste
N’aurait lues
Pour voir ça, Dieu le leur pardonne
Les enfants de cœur au milieu
Du Saint Sacrifice abandonnent
Le saint lieu
Les gendarmes, mêm’ mes gendarmes
Qui sont par natur’ si ballots
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau
Mais les autr’s femmes de la commune
Privées d’leurs époux, d’leurs galants
Accumulèrent la rancune
Patiemment
Puis un jour ivres de colère
Elles s’armèrent de bâtons
Et farouches elles immolèrent
Le chaton
La bergère après bien des larmes
Pour s’consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes
Que pour lui
Le temps passa sur les mémoires
On oublia l’évènement
Seul des vieux racontent encore
À leurs p’tits enfants
Gastibelza
Gastibelza, l'homme à la carabine
Chantait ainsi
Quelqu'un a-t-il connu Doña Sabine
Quelqu'un d'ici
Chantez, dansez villageois
La nuit gagne le mont Falu
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine
Ma señora
Sa mère était la vieille maugrabine
D'Antequera
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne
Comme un hibou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Vraiment la reine eût près d'elle été laide
Quand vers le soir
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir
Un chapelet du temps de Charlemagne
Ornait son cou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Le roi disait en la voyant si belle
À son neveu
Pour un baiser, pour un sourire d'elle
Pour un cheveu
Infant Don Ruy, je donnerai l'Espagne
Et le Pérou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Je ne sais pas si j'aimais cette dame
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme
Moi pauvre chien
J'aurais gaiement passé dix ans au bagne
Sous les verrous
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
De ce canton
Je croyais voir la belle Cléopâtre
Qui nous dit-on
Menait César, Empereur d'Allemagne
Par le licou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Dansez, chantez, villageois
La nuit tombe
Sabine un jour a tout vendu
Sa beauté de colombe
Tout son amour
Pour l'anneau d'or du Comte de Saldagne
Pour un bijou
Le vent qui vient à travers la montagne
M'a rendu fou
C F G7 C
Gastibelza, l'homme à la carabine, chantait ainsi :
F G7 C
"Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ? Quelqu'un d'ici ?"
A7 Dm E7
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne le mont Falù
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 2]
C F G7 C
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine, ma señora ?
F G7 C
Sa mère était la vieille maugrabine d'Antequera,
A7 Dm E7
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne comme un hibou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 3]
C F G7 C
Vraiment, la reine eût près d'elle été laide, quand, vers le soir,
F G7 C
Elle passait sur le pont de Tolède en corset noir.
A7 Dm E7
Un chapelet du temps de Charlemagne ornait son cou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 4]
C F G7 C
Le roi disait, en la voyant si belle, à son neveu :
F G7 C
« Pour un baiser, pour un sourire d'elle, pour un cheveu,
A7 Dm E7
Infant Don Ruy, je donnerais l'Espagne et le Pérou ! »
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 5]
C F G7 C
Je ne sais pas si j'aimais cette dame, mais je sais bien
F G7 C
Que, pour avoir un regard de son âme, moi, pauvre chien,
A7 Dm E7
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne sous les verrous
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 6]
C F G7 C
Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre de ce canton,
F G7 C
Je croyais voir la belle Cléopâtre, qui, nous dit-on,
A7 Dm E7
Menait César, empereur d'Allemagne, par le licou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 7]
C F G7 C
« Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe Sabine, un jour,
F G7 C
A tout vendu, sa beauté de colombe, tout son amour,
A7 Dm E7
Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne, pour un bijou...
Am G7 C G C
Le vent qui vient à travers la montagne m'a rendu fou.
X
J’ai rendez-vous avec vous
Monseigneur l’astre solaire
Comme je ne l’admire pas beaucoup
M’enlève son feu,
oui mais, d’son feu,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La lumière que je préfère
C’est celle de vos yeux jaloux
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Monsieur mon propriétaire
Comme je lui dévaste tout
Me chasse de son toit,
oui mais, d’son toit,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La demeure que je préfère
C’est votre robe à froufrous
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Madame ma gargotière
Comme je lui dois trop de sous
M’ chass’ de sa table,
oui mais, d’sa tabl’,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
Le menu que je préfère
C’est la chair de votre cou
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Sa Majesté financière
Comme je n’fais rien à son goût
Garde son or,
or, de son or,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La fortune que je préfère
C’est votre cœur d’amadou
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
La Chasse aux Papillons
Un bon petit diable à la fleur de l’âge
La jambe légère et l’œil polisson
Et la bouche plein’ de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons
Comme il atteignait l’orée du village
Filant sa quenouille il vit Cendrillon
Il lui dit "Bonjour, que Dieu te ménage"
J’t’emmène à la chasse aux papillons
Cendrillon ravie de quitter sa cage
Met sa robe neuve et ses bottillons
Et bras d’ssus bras d’ssous vers les frais bocages
Ils vont à la chasse aux papillons
Ils ne savaient pas que sous les ombrages
Se cachaient l’amour et son aiguillon
Et qu’il transperçait les cœurs de leur âge
Les cœurs de chasseurs de papillons
Quand il se fit tendre, ell’ lui dit "j’présage
Qu’ c’est pas dans les plis de mon cotillon
Ni dans l’échancrure de mon corsage
Qu’on va t’à la chasse aux papillons »
Sur sa bouche en feu qui criait: "sois sage"
Il posa sa bouche en guis’ de bâillon
Et c’fut l’plus charmant des remue-ménage
Qu’on ait vu d’mémoire de papillons
Un volcan dans l’âme, ils revinrent au village
En se promettant d’aller des millions,
Des milliards de fois et même davantage
Ensemble à la chasse aux papillons
Mais tant qu’ils s’aim’ront, tant que les nuages
Porteurs de chagrins, les épargneront
Il f’ra bon voler dans les frais bocages
Ils n’f’ront pas la chasse aux papillons
Pas la chasse aux papillons
La maîtresse d'école
A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas
Où cette bonne fée régna sur notre classe
Régna sur notre classe
Avant elle, nous étions tous des paresseux
Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux
En travaillant exclusivement que pour nous
Les marchands de bonnets d'âne étaient sur les genoux
Étaient sur les genoux
La maîtresse avait des méthodes avancées
Au premier de la classe elle promit un baiser
Un baiser pour de bon, un baiser libertin
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin
Enfin bref, un patin
Aux pupitres alors, quelque chose changea
L'école buissonnière eut plus jamais un chat
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac
Connurent tout à coup la faillite, le krach
La faillite, le krach
Lorsque le proviseur, à la fin de l'année
Nous lut les résultats, il fut bien étonné
La maîtresse, elle, rougit comme un coquelicot
Car nous étions tous prix d'excellence ex-æquo
D'excellence ex-æquo
A la recréation, la bonne fée se mit
En devoir de tenir ce qu'elle avait promis
Et comme elle embrassa quarante lauréats
Jusqu'à une heure indue la séance dura
La séance dura
Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie
De l'école, en dépit de son beau palmarès
On chassa pour toujours notre chère maîtresse
Notre chère maîtresse
La cancre fit alors sa réapparition
Le fort en thème est redevenu l'exception
A la fin de l'année suivante, quel fiasco
Nous étions tous derniers de la classe ex-æquo
De la classe ex-æquo
A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées
Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas
Où cette bonne fée régna sur notre classe
Régna sur notre classe
La mauvaise réputation
Au village, sans prétention
J’ai mauvaise réputation
Qu’je m’démène ou qu’je reste coi
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Je ne fais pourtant de tort à personne
En n’écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j’croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J’lance la patte et pourquoi le taire
Le cul-terreux se r’trouve par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde se rue sur moi
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d’être Jérémie
Pour d’viner l’sort qui m’est promis
S’ils trouv’nt une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant les ch’mins qui n’mènent pas à Rome
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout l’mond’ viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu !
Le Parapluie
Il pleuvait fort sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J’en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d’abri
En séchant l’eau de sa frimousse
D’un air très doux, elle m’a dit « oui »
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d’un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
Je ne perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D’ouïr à deux le chant joli
Que l’eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J’aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
À l’horizon de ma folie
Il a fallu qu’elle me quitte
Après m’avoir dit grand merci
Et je l’ai vue toute petite
Partir gaiment vers mon oubli
Le Parapluie
Il pleuvait fort sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J’en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d’abri
En séchant l’eau de sa frimousse
D’un air très doux, elle m’a dit « oui »
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d’un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
Je ne perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D’ouïr à deux le chant joli
Que l’eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J’aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
À l’horizon de ma folie
Il a fallu qu’elle me quitte
Après m’avoir dit grand merci
Et je l’ai vue toute petite
Partir gaiment vers mon oubli
Le petit cheval blanc
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni devant
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et tous derrière
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière et ni devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière et ni devant
Les copains d’abord
Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des Ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand’mare des canards
Et s’app’lait « Les copains d’abord »
Les copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littératur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de Sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.
C’étaient pas des amis de lux’,
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh’
Sodome et Gomorrh’,
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boéti’,
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d’abord.
C’étaient pas des anges non plus,
L’Evangile, ils l’avaient pas lu,
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors
Tout’s voil’s Dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confitéor,
Aux copains d’abord.
Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait l’quart,
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le Nord
Et quand ils étaient en détresse,
Qu’leurs bras lançaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d’abord.
Plus doux, nostalgique
Au rendez-vous des bons copains,
Y’avait pas souvent de lapins,
Quand l’un d’entre eux manquait à bord
C’est qu’il était Mort
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l’eau n’se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor.
Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qu’ait tenu le coup,
Qui n’ait jamais viré de bord,
Mais viré de Bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.
Charles Aznavour
Le grand Charles Aznavour au si grand talent. Un poète, un interprète, un travailleur inlassable. L'illustration de ce que peut donner le travail acharné associé à un talent prestigieux. Je ne le chante que depuis peu.
Emmenez-moi
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que... la misère
Serait moins pénible au soleil
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Au reflet de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
[Verses]
Em D
Vers les docks où le poids et l'ennui
Em B7
Me courbent le dos
Em D
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Em B7 Em
Les bateaux
C D
Ils viennent du bout du monde
C
Apportant avec eux
D
Des idées vagabondes
C
Aux reflets de ciel bleu
G
De mirage
C
Traînant un parfum poivré
G
De pays inconnus
C
Et d'éternels étés
G
Où l'on vit presque nu
B7
Sur les plages
Em D
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Em B7
Que le ciel du Nord
Em D
J'aimerais débarbouiller ce gris
Em
En virant de bord
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Dans les bars à la tombée du jour
Em B7
Avec les marins
Em D
Quand on parle de filles et d'amour
Em B7 Em
Un verre à la main
C D
Je perds la notion des choses
C
Et soudain ma pensée
D
M'enlève et me dépose
C
Un merveilleux été
G
Sur la grève
G C
Où je vois tendant les bras
G
L'amour qui comme un fou
C
Court au-devant de moi
G
Et je me pends au cou
B7
De mon rêve
Em D
Quand les bars ferment, que les marins
Em B7
Rejoignent leur bord
Em D
Moi je rêve encor' jusqu'au matin
Em
Debout sur le port
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Un beau jour sur un rafiot craquant
Em B7
De la coque au pont
Em D
Pour partir je travaillerais dans
Em B7
La soute à charbon
C D
Prenant la route qui mène
C
A mes rêves d'enfant
D
Sur des îles lointaines
C
Où rien n'est important
G
Que de vivre
G C
Où les filles alanguies
G
Vous ravissent le coeur
C
En tressant m'a t'on dit
G
De ces colliers de fleurs
B7
Qui enivrent
Em D
Je fuirais laissant là mon passé
Em B7
Sans aucun remords
Em D
Sans bagage et le coeur libéré
Em B7
En chantant très fort
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
La Bohême
Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu’on s’est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu’un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d’y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l’hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m’arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d’un sein
du galbe d’une hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un café-crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l’on s’aime
Et qu’on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l’air du temps
Quand au hasard des jours
Je m’en vais faire un tour
À mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d’un escalier
Je cherche l’atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes
On était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout
Dm
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans
Am Dm
Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là
Am
Accrochait ces lilas jusque sous nos fenêtres
Dm
Et si l'humble garni qui nous servait de nid
Am Dm
Ne payait pas de mine, c'est là qu'on s'est connu
E9 Am
Moi qui criait famine et toi qui posait nue
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème, ça voulait dire on est heureux
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème, nous ne mangions qu'un jour sur deux
[Verse 2]
Dm
Dans les cafés voisins nous étions quelques uns
Am Dm
Qui attendions la gloire et bien que miséreux
Am
Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire
Dm
Et quand quelque bistro contre un bon repas chaud
Am Dm
Nous prenait une toile nous récitions des vers
E9 Am
Groupés autour du poêle en oubliant l'hiver
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire tu es jolie
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous avions tous du génie
[Verse 3]
Dm
Souvent il m'arrivait devant mon chevalet
Am Dm
De passer des nuits blanches retouchant le dessin
Am
De la ligne d'un sein du galbe d'une hanche
Dm
Et ce n'est qu'au matin qu'on s'assayait enfin
Am Dm
Devant un café-crême épuisés mais ravis
E9 Am
Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire on a vingt ans
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous vivions de l'air du temps
[Verse 4]
Dm
Quand au hasard des jours je m'en vais faire un tour
Am Dm
A mon ancienne adresse je ne reconnais plus
Am
Ni les murs, ni les rues qui ont vu ma jeunesse
Dm
En haut d'un escalier je cherche l'atelier
Am Dm
Dont plus rien ne subsiste dans son nouveau décor
E9 Am
Montmartre semble triste et les lilas sont morts
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème on était jeunes, on était fous
Dm Am Dm E7 Am Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème ça ne veut plus rien dire du tout
Les Comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent (Bis)
Les comédiens ont installé leurs tréteaux
Ils ont dressé leur estrade
Et tendu des calicots
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
Ils ont donné la parade
A grand renfort de tambour
Devant l’église une roulotte peinte en vert
Avec les chaises d’un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays / les comédiens
Si vous voulez voir confondus les coquins
Dans une histoire un peu triste
Où tout s’arrange à la fin
Si vous aimez voir trembler les amoureux
Vous lamenter sur Baptiste
Ou rire avec les heureux
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous les étoiles le rideau va se lever
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
Ils vont renaître à la vie / les comédiens
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
Ils ont ôté leur estrade
Et plié les calicots
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
Un peu de la sérénade
Et du bonheur d’Arlequin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l’instant ils traversent dans la nuit
D’autres villages endormis / les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Les comédiens ont installé leur tréteaux
C
Ils ont dressé leur estrade
D7
Et tendu des calicots
G Em
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
C
Ils ont donné la parade
D7
A grand renfort de tambour
G B7
Devant l'église une roulotte peinte en vert
Em A7 D7
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
G Em
Et derrière eux comme un cortège en folie,
C D7 G
Ils drainent tout le pays Les comédiens.
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Si vous voulez voir confondu les coquins
C
Dans une histoire un peu triste
D7
Où tout s’arrange à la fin
G Em
Si vous aimez voir trembler les amoureux
C
Vous lamenter sur Baptiste
D7
Où rire avec les heureux
G B7
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Em A7 D7
Sous les étoiles, le rideau va se lever…
G Em
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
C D7 G
Ils vont renaître à la vie, les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Chorus]
G Em
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
C
Ils ont ôté leur estrade
D7
Et plié les calicots
G Em
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
C
Un peu de la sérénade
D7
Et du bonheur d’Arlequin
G B7
Demain matin quand le soleil va se lever
Em A7 D7
Ils seront loin, Et nous croirons avoir rêvé
G Em
Mais pour l’instant, ils traversent dans la nuit
C D7 G
D’autres villages endormis… les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
Charles Trénet
Boum
La pendule fait tic-tac tic-tic
Les oiseaux du lac pic-pac pic-pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding ding dong
Mais boum
Quand notre cœur fait boum
Tout avec lui dit boum
Et c'est l'amour qui s'éveille
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce boum
Qui redit boum à l'oreille
Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y'a du lilas et y'a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître
Boum
L'astre du jour fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Le vent dans les bois fait hou-hou
La biche aux abois fait mê
La vaisselle cassée fait cric cric crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais boum
Quand notre cœur fait boum
Tout avec lui dit boum
L'oiseau dit boum, c'est l'orage
Boum
L'éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit boum
Dans son fauteuil de nuages
Car mon amour est plus vif que l'éclair
Plus léger qu'un oiseau, qu'une abeille
Et s'il fait boum, s'il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles
Boum
Le monde entier fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Boum
Le monde entier fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Boum
Je n'entends que boum boum
Ça fait toujours boum boum
Boum boum
[Verse 1]
C Am Dm/F G
La pendule fait tic tac tic tic.
C Am Dm/F G
Les oiseaux du lac pic pac pic pic.
C7 F
Glou glou glou font tous les dindons.
D7 G
Et la jolie cloche ding dang dong. Mais
[Chorus 1]
C Am Dm/F G
Boum! Quand notre cœur fait
C Am Dm/F G
Boum, tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum. Et c'est l'amour qui s'éveille.
C Am Dm/F G
Boum! il chante "love in
C Am Dm/F G
bloom". Au rythme de ce
Em Am Dm G C
Boum, qui redit Boum à l'oreille.
[Verse 2]
Bb G7 C Am
Tout a changé depuis hier et la rue
Bb G7 C
a des yeux qui regardent aux fenêtres.
Dm Ddim C
Y a du lilas et y a des mains tendues.
F#dim B7 E7 G7
Sur la mer le soleil va paraître.
[Chorus 2]
C Am Dm/F G
Boum! l'astre du jour fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C C
Boum, quand notre cœur fait Boum Boum.
[Verse 3]
C Am Dm/F G
Le vent dans les bois fait hou hou.
C Am Dm/F G
La biche aux abois fait mèèèh.
C7 F
La vaisselle cassée fait fric fric frac.
D7 G
Et les pieds mouillés font flic flic flac. Mais
[Chorus 3]
C Am Dm/F G
Boum! Quand notre cœur fait
C Am Dm/F G
Boum, tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum. L'oiseau dit Boum, c'est l'orage. Brrr.
C Am Dm/F G
Boum! L'éclair qui lui fait
C Am Dm/F G
Boum. Et le bon Dieu dit
Em Am Dm G C C
Boum, dans son fauteuil de nuages.
[Verse 4]
Bb G7 C Am
Car mon amour est plus vif que l'éclair.
Bb G7 C
Plus léger qu'un oiseau qu'une abeille.
Dm Ddim C
Et s'il fait Boum s'il se met en colère.
F#dim B7 E7 G7
Il entraîne avec lui des merveilles.
[Chorus 4]
C Am Dm/F G
Boum! Le monde entier fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C C
Boum, Quand notre cœur fait Boum Boum.
[Instrumental]
C Am Dm/F G
C Am Dm/F G
Em Am Dm G
C F C/E G/D
C Am Dm/F G
C Am Dm/F G
Em Am Dm G
C C
Bb G7 C Am
Bb G7 C C
Dm Ddim C C
F#dim B7 E7 G7
[End-Chorus]
C Am Dm/F G
Boum! Le monde entier fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum, quand notre cœur fait Boum Boum.
C Am Dm/F G
Boum! Je n'entends que Boum
C Am Dm/F G
Boum Ça fait toujours Boum
Em Am Dm G C
Boum, Boum Boum brrr Boum...
X
La Mer
La mer, qu’on voit danser,
Le long des golfes clairs,
A des reflets d’argent,
La mer,
Des reflets changeants sous la pluie.
La mer, au ciel d’été,
Confond ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer,
Bergère d’azur infini.
Voyez, près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez ces grands oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées.
La mer, les a bercés,
Le long des golfes clairs,
Et d’une chanson d’amour,
La mer,
A bercé mon cœur, pour la vie.
[INTRO] D Bm G B7 Em A
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
Bm E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e.
Le grand café
Au Grand Café, vous êtes entré par hasard
Tout ébloui par les lumières du boul’vard
Bien installé devant la grande table
Vous avez bu, quelle soif indomptable
De beaux visages fardés vous disaient bonsoir
Et la caissière se levait pour mieux vous voir
Vous étiez beau vous étiez bien coiffé
Vous avez fait beaucoup d’effet
Beaucoup d’effet au Grand Café
Comme on croyait que vous étiez voyageur
Vous avez dit des histoires d’un ton blagueur
Bien installé devant la grande table
On écoutait cet homme intarissable
Tous les garçons jonglaient avec Paris-Soir
Et la caissière pleurait au fond d’son tiroir
Elle vous aimait, elle les aurait griffés
Tous ces gueulards, ces assoiffés
Ces assoiffés du Grand Café
Par terre on avait mis d’la sciure de bois
Pour qu’les cracheurs crachassent comme il se doit
Bien installé devant la grande table
Vous invitiez des Ducs, des Connétables
Quand on vous présenta, soudain, l’addition
Vous avez déclaré: " Moi, j’ai pas un rond "
Cette phrase-là produit un gros effet
On confisqua tous vos effets
Vous étiez fait au Grand Café
Depuis ce jour, depuis bientôt soixante ans
C’est vous l’chasseur, c’est vous l’commis de restaurant
Vous essuyez toujours la grande table
C’est pour payer cette soirée lamentable
Ah, vous eussiez mieux fait de rester ailleurs
Que d’entrer dans ce café plein d’manilleurs
Vous étiez beau, le temps vous a défait
Les mites commencent à vous bouffer
Au Grand Café, au Grand Café.
E F#7
Au Grand Café vous êtes entré par hasard
B7 E
Tout ébloui par les lumières du boul´vard
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
Vous avez bu quelle soif indomptable
E F#7
De beaux visages fardés vous disaient bonsoir
G#7 C#m
Et la caissière se levait pour mieux vous voir
A B7 E
Vous étiez beau vous étiez bien coiffé
F#7 B7 E
Vous avez fait beaucoup d´effet
Db7 F#7 B7 E
Beaucoup d´effet au Grand Café
E F#7
Comme on croyait que vous étiez voyageur
B7 E
Vous avez dit des histoires d´un ton blagueur
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
On écoutait cet homme intarissable
E F#7
Tous les garçons jonglaient avec Paris-Soir
G#7 C#m
Et la caissière pleurait au fond d´son tiroir
A B7 E
Elle vous aimait elle les aurait griffés
F#7 B7 E
Tous ces gueulards ces assoiffés
Db7 F#7 B7 E
Ces assoiffés du Grand Café
E F#7
Par terre on avait mis d´la sciure de bois
B7 E
Pour qu´les cracheurs crachassent comme il se doit
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
Vous invitiez des Ducs des Connétables
E F#7
Quand on vous présenta soudain l´addition
G#7 C#m
Vous avez déclaré Moi j´ai pas un rond
A B7 E
Cette phrase-là produit un gros effet
F#7 B7 E
On confisqua tous vos effets
Db7 F#7 B7 E
Vous étiez fait au Grand Café
E F#7
Depuis ce jour depuis bientôt soixante ans
B7 E
C´est vous l´chasseur c´est vous l´commis de restaurant
E7 A7
Vous essuyez toujours la grande table
F#7 B7
C´est pour payer cette soirée lamentable
E F#7
Ah vous eussiez mieux fait de rester ailleurs
G#7 C#m
Que d´entrer dans ce café plein d´manilleurs
A B7 E
Vous étiez beau le temps vous a défait
F#7 B7 E
Les mites commencent à vous bouffer
Db7 F#7 B7 E
Au Grand Café au Grand Café
Le jardin extraordinaire
C’est un jardin extraordinaire
Il y a des canards qui parlent anglais
Je leur donne du pain. Ils remuent leur derrière
En me disant Thank you very much, Monsieur Trénet
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour, dit-on
Mais moi, je sais que, dés la nuit venue
Elles s’en vont danser sur le gazon
Papa, c’est un jardin extraordinaire
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
Ils vendent du grain, des petits morceaux de gruyère
Comme clients ils ont Monsieur le Maire et le sous-préfet
Il fallait bien trouver,
dans cette grande ville maussade
Oú le touristes s’ennuient
au fond de leurs autocars
Il fallait bien trouver
un lieu pour la promenade
J’avoue que ce samedi-là
je suis entré par hasard
Dans, dans, dans
Un jardin extraordinaire
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
Y avait un bal que donnaient des primevères
Dans un coin de verdure, les petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune
Dés que celle-ci parut, toute rose d’émotion
Elles entonnèrent, je crois, la valse brune
Une vieille chouette me dit : Quelle distinction !
Maman ! dans ce jardin extraordinaire
Je vis soudain passer la plus belle des filles
Elle vint près de moi,
et la me dit sans manières
Vous me plaisez beaucoup
J’aime les hommes dont le yeux brillent
Il fallait bien trouver,
dans cette grande ville perverse
Une gentille amourette,
un petit flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier
que L’amour est un commerce
Dans les bars de la cité
Oui, mais oui mais pas dansDans, dans, dans
Mon jardin extraordinaire
Un ange du bizarre, un agent nous dit
Étendez-vous sur la verte bruyère
Je vous jouerai du luth
pendant que vous serez réunis
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions, Artémise et moi
La douceur de une couchette secrète
Qu’elle me fit découvrir au fond du bois
Pour ceux qui veulent savoir
où ce jardin se trouve
Il est, vous le voyez, ou cœur de ma chanson
J’y vole parfois quand un chagrin m’éprouve
Il suffit pour ça d’ un peu d’imagination
[Intro]
C Am Dm G7 C
[Chorus]
C Am Dm G7
C'est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des canards qui parlent anglais
C Am Dm G7
Je leur donne du pain ils remuent leur derrière
C Am Dm G7 C
En m´disant " Thank you very much Monsieur Trenet "
[Verse]
D G
On y voit aussi des statues
D G
Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on
B Em
Mais moi je sais que dès la nuit venue
A7 D7 G7
Elles s´en vont danser sur le gazon
[Chorus]
C Am Dm G7
Papa, c´est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
C Am Dm G7
Ils vendent du grain des petits morceaux de gruyère
C Am Dm G7 C
Comme clients ils ont Monsieur le maire et le Sous-Préfet
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
A7 Dm G7 C
Où les touristes s´ennuient au fond de leurs autocars
C F B Em
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade
A7 Dm G7
J´avoue que ce samedi-là je suis entré par hasard… Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Un jardin extraordinaire
C Am D G7
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
C Am Dm G7
Y avait un bal qu´donnaient des primevères
C Am Dm G7 C
Dans un coin d´verdure deux petites grenouilles chantaient
[Verse]
D G
Une chanson pour saluer la lune
D G
Dès que celle-ci parut toute rose d´émotion
B Em
Elles entonnèrent je crois la valse brune
A7 D7 G7
Une vieille chouette me dit: " Quelle distinction! "
[Chorus]
C Am Dm G7
Maman dans ce jardin extraordinaire
C Am D G7
Je vis soudain passer la plus belle des filles
C Am Dm G7
Elle vint près de moi et là me dit sans manières
C Am Dm G7 C
Vous me plaisez beaucoup j´aime les hommes dont les yeux brillent!
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver dans cette grande ville perverse
A7 Dm G7 C
Une gentille amourette un petit flirt de vingt ans
F B Em
Qui me fasse oublier que l´amour est un commerce
A7 Dm
Dans les bars de la cité :
G7
Oui mais oui mais pas dans... Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Mon jardin extraordinaire
C Am D G7
Un ange du Bizarre un agent nous dit
C Am Dm G7
Etendez-vous sur la verte bruyère
C Am Dm G7 C
Je vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis
[Verse]
D G
Cet agent était un grand poète
D G
Mais nous préférions Artémise et moi
B Em
La douceur d´une couchette secrète
A7 D7 G7
Q´elle me fit découvrir au fond du bois
[Chorus]
C Am Dm G7
Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
C Am D G7
Il est vous le voyez au coeur de ma chanson
C Am Dm G7
J´y vol´ parfois quand un chagrin m´éprouve
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Quand la nuit fait chanter
plus fort et mieux que moi
Tous les chats tous les chats tous les chats
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats, de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là,
la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver,
il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Papa dit qu'il a vu ça lui
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient, un jour la fin du monde
Les journaux commentaient
en termes émouvants
Les avis, les aveux, des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C’est alors que docteurs, savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en chœur
Philosophes, écoutez
cette fable est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel
de bien des rendez-vous
Il s'efface, il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin,
il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part, il revient,
il s'en va n'importe où
Cherchez-le, il est un peu partout
Cm
Sous le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Cm
Quand j'attends ta venue mon amie
Db
Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
G7 Cm
Tous les chats, tous les chats, tous les chats
Cm
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
Cm
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Db
Des chansons que je sais, que je traduis pour toi
G7 C
Les voici, les voici, les voilà.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 2]
Cm
Des savants avertis par la pluie et le vent
Cm
Annonçaient un jour la fin du monde
Db
Les journaux commentaient en termes émouvants
G7 Cm
Les avis, les aveux des savants
Cm
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Cm
Si le monde était pris dans la ronde
Db
C'est alors que docteurs, savants et professeurs
G7 C
Entonnèr'nt subito tous en choeur.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 3]
Cm
Philosoph's écoutez cette fable est pour vous
Cm
Le bonheur est un astre volage
Db
Il s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
G7 Cm
Il s'efface et se meurt devant nous
Cm
Quand on croit qu'il est loin, Il est là tout près d'vous
Cm
Il voyage il voyage il voyage
Db
Puis il part il revient, il s'en va n'importe où
G7 C
Cherchez le il est un peu partout.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
Em
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
Y’a d’la joie
Y’a d’la joie
Bonjour, bonjour les hirondelles
Y’a d’la joie
Dans le ciel par dessus les toits
Y’a d’la joie
Et du soleil dans les ruelles
Y’a d’la joie partout, y’a d’la joie
Tout le jour
Mon cœur bat, chavire et chancelle
C’est l’amour
Qui vient avec je ne sais quoi
C’est l’amour
Bonjour, bonjour les demoiselles
Y’a d’la joie, partout, y’a d’la joie
Le gris boulanger
Bat la pâte à pleins bras
Il fait du bon pain
Du pain si fin que j’ai faim
On voit le facteur
Qui s’envole là-bas
Comme un ange bleu
Portant ses lettres au bon dieu
Miracle sans nom
À la station Javel
On voit le métro
Qui sort de son tunnel
Grisé de soleil
De chansons et de fleurs
Il court vers le bois
Il court à toute vapeur
Y’a d’la joie
La tour Eiffel part en ballade
Comme une folle
Elle saute la Seine à pieds joints
Puis elle dit
Solo "tant pis pour moi si j’suis malade
J’ m’embêtais tout’ seule dans mon coin"
Y’a d’la joie
Le percepteur met sa jaquette
Plie boutique
Et dit d’un air très doux, très doux :
Solo
"Bien l’bonjour pour aujourd’hui fini la quête
Gardez tout messieurs gardez tout"
Mais voilà qu’soudain
Je m’éveille dans mon lit
Donc, j’avais rêvé
Oui car le ciel est gris
Il faut se lever
Se laver, se vêtir
Et ne plus chanter
Si l’on n’a plus rien à dire
Mais je crois pourtant
Que ce rêve a du bon
Car il m’a permis
De faire une chanson
Chanson de printemps
Chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans
Chanson de toujours
(Reprise du premier refrain)
D A7
Y a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
D A
Y a d'la joie dans le ciel par dessus le toit
D D7 G Fdim
Y a d'la joie et du soleil dans les ruelles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
A7 D A7
Tout le jour, mon cur bat, chavire, et chancelle
D A
C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi
D D7 G Fdim
Qu'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
[Verse 2]
D7 G
Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras
D7 G Am7
Il fait du bon pain, du pain si fin que j'ai faim
D7
On voit le facteur qui s'envole là-bas
A7 D7
Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu
G
Miracle sans nom à la station Javel
D7 G Am7
On voit le métro qui sort de son tunnel
D7
Grisé de ciel bleu de chansons et de fleurs
D7 G
Il court vers le bois il court à toute vapeur
[Verse 3]
D A7
Y a d'la joie la Tour-Eiffel part en ballade
D A
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints
D D7 G Fdim
Puis elle dit: "Tant pis pour moi si j'suis malade
D Em7 A7 D
J'm'ennuyais toute seule dans mon coin"
A7 D A7
Ya d'la joie le percepteur met sa jaquette
D A
Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux
D D7 G Fdim
"Bien l'bonjour, pour aujourd'hui finie la quête
D Em7 A7 D
Gardez tout Messieurs gardez tout"
[Verse 4]
D7 G
Mais soudain voilà je m'éveille dans mon lit
D7 G Am7
Donc j'avais rêvé, oui, car le ciel est gris
D7
Il faut se lever, se laver, se vêtir
A7 D7
Et ne plus chanter si l'on a plus rien à dire
G
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon
D7 G Am7
Car il m'a permis de faire une chanson
D7
Chanson de printemps, chansonnette d'amour
D7 G
Chanson de vingt ans, chanson de toujours
Claude Nougaro
Le petit taureau de Toulouse, un poète à fleur de peau.
Armstrong
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir
Quel manque de pot
Solo Oui, j'ai beau voir le ciel
Tous Le ciel
Solo l'oiseau
Tous l'oiseau
Solo Rien, rien, rien ne luit là-haut
Tous Les anges zéro
Je - suis - blanc - de - peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Solo Chante pour moi Louis
Tous Louis
Solo Oh oui
Tous Oh oui
Solo Chante, chante, chante, ça tient chaud
Tous J'ai froid, oh moi
Qui - suis - blanc - de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire
C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
Solo On voit surtout du rouge
Tous du rouge
Solo du rouge
Tous du rouge
Solo Sang, sang, sans trêve ni repos
Tous Qu'on soit ma foi
Noir - ou - blanc - de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?
Ce serait rigolo
Solo Allez Louis
Tous Allez Luia........
Au-delà
de nos oripeaux-o
Noir et blanc
son-ont ressemblants
Com' -- deux -- gout--tes -- d'eau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau
Em B7 Em Am Em B7 Em
Quand on veut chanter l'espoir quel manque de pot !
Em Am Em B7 Em Am
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau, rien rien rien ne luit là-haut
Em Am7 Em B7 Em
Les anges, zéro, je suis blanc de peau
[Bridge]
Em G C B7 Em G C B7
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, tu te fend la poire, on voit toutes tes dents
Em B7 Em Am Em B7 Em
Moi, je broie plutôt du noir, du noir en dedans
Em Am Em B7 Em Am
Chante pour moi, Louis, oh oui, chante chante chante, ça tient chaud
Em Am7 Em B7 Em
J'ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, la vie, quelle histoire, c'est pas très marrant
Em B7 Em Am Em B7 Em
Qu'on l'écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
Em Am Em B7 Em Am
On voit surtout du rouge, du rouge, sans sans sans trêve ni repos
Em Am7 Em B7 Em
Qu'on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, un jour, tôt ou tard, on n'est que des os
Em B7 Em Am Em B7 Em
Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo
Em Am Em B7 G7 A7
Allez, Louis, alléluia, au-delà de nos oripeaux
Em B7 Em
Noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau
Am Em
Oh Yeah
Edith Piaf
L'hymne à l'amour
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour innondera mes matins
Tant qu'mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la Lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment
[Verse 1]
G B7 Em Em7
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Am Am/G D D7
Et la terre peut bien s'écrouler
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Je me fous du monde entier
[Verse 2]
G B7 Em Em7
Tant que l'amour inondera mes matins
Am Am/G D D7
Tant que mon corps frémira sous tes mains
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importent les problèmes
G Em Am D G
Mon amour puisque tu m'aimes
[Bridge 1]
Em B Em
J'irais jusqu'au bout du monde
Em B Em
Je me ferais teindre en blonde
C B7
Si tu me le demandais
G D G
J'irais décrocher la lune
G D G
J'irais voler la fortune
F#7 B7
Si tu me le demandais
[Bridge 2]
Em B Em
Je renierais ma patrie
Em B Em
Je renierais mes amis
C B7
Si tu me le demandais
Am D G
On peut bien rire de moi
B7 B Em
Je ferais n'importe quoi
C B7
Si tu me le demandais
[Verse 3]
G B7 Em Em7
Si un jour la vie t'arrache à moi
Am Am/G D D7
Si tu meurs que tu sois loin de moi
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Car moi je mourrais aussi
[Verse 4]
G B7 Em Em7
Nous aurons pour nous l'éternité
Am Am/G D D7
Dans le bleu de toute l'immensité
[End Chorus]
G B7 C Cm
Dans le ciel plus de problèmes
G Em Am D G
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Enrico Macias
Enfants de tous pays
Enfants de tous pays
Tendez vos mains meurtries
Semez l'amour
Et puis donnez la vie
Enfants de tous pays
Et de toutes couleurs
Vous avez dans le coeur
Notre bonheur
C'est dans vos mains que demain
Notre terre sera confiée
Pour sortir de la nuit
Et notre espoir de revoir la lumière
Est dans vos yeux qui s'éveillent à la vie
Séchez vos larmes jetez vos armes
Faites du monde un paradis
Il faut penser au passé de nos pères
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Et de donner chaque jour un peu plus
Car la sagesse et la richesse
N'ont qu'une adresse le paradis
Et puis le jour où l'amour sur la terre
Deviendra roi vous pourrez vous reposer
Lorsque la joie couvrira nos prières
Vous aurez droit à votre éternité
Et tous les rires de votre empire
Feront du monde un paradis
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 1]
Am Em F#7
C'est dans vos mains que demain notre terre
Em Am B7
Sera confiée pour sortir de notre nuit
Am Em F#7
Et notr'espoir de revoir la lumière
Em Am B7
Est dans vos yeux qui s'éveill'à la vie
Am Em
Séchez vos larmes, jetez vos armes
B7 E E7
Faites du monde un paradis
[Chorus 2]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 2]
Am Em F#7
Il faut penser au passé de nos pères
Em Am B7
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues
Am Em F#7
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Em Am B7
Et de donner chaque jour un peu plus
Am B7 Em
Car la sagesse, et la richesse
B7 E E7
N'ont qu'une adresse : le paradis
[Chorus 3]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E E7
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 3]
Am Em F#7
Et puis le jour où l'amour sur la terre
Em Am B7
Deviendra roi, vous pourrez vous reposer
Am Em F#7
Lorsque la joie couvrira nos prières
Em Am B7
Vous aurez droit à votr'éternité
Am B7 Em
Et tous les rires de votr'empire
B7 E E7
Feront du monde un paradis
[Verse 4]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 F# C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
Francis Lemarque
Le petit cordonnier
Un petit cordonnier qui voulait aller danser
Avait fabriqué
De petits souliers
Une belle est entrée qui voulait les acheter
Mais le cordonnier
Lui a déclaré
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais la belle accepta,
elle emporta sous son bras
Les petits souliers
Pour aller danser
Cordonnier tout réjoui
a mis ses plus beaux habits
Et s’est pomponné
Pour la retrouver
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais à peine la belle avait-elle fait trois pas
Que ses petits souliers
Furent ensorcelés
Elle se mit à tourner
comme une toupie déréglée
Et les musiciens
N’y comprenaient rien
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Petit cordonnier arrête-rête
Tu m’as fait tourner la tête, tête
Tu ne dois pas être bête, bête
Pour m’avoir ensorcelé
Petit cordonnier arrête-rête
Que ta volonté soit faite, faite
Toute ma vie le cœur en fête, fête
Dans tes bras je veux danser
Gentil petit cordonnier
Françoise Hardy
Quand je me tourne vers mes souvenirs
Je revois la maison où j'ai grandi
Il me revient des tas de choses
Je vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenant
La ville est là
Et la maison, les fleurs que j'aimais tant
N'existent plus
Ils savaient rire, tous mes amis
Ils savaient si bien partager mes jeux
Mais tout doit finir pourtant dans la vie
Et j'ai dû partir, les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient: "Pourquoi pleurer?"
Et "Couvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qu'ici
On ne voit pas
Toute une ville qui s'endort la nuit
Dans la lumière"
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
Je savais déjà que j'y laissais mon cœur
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance
Mais moi, je pense encore à leur bonheur
à l'insouciance qui les faisait rire
Et il me semble que je m'entends leur dire
"Je reviendrai un jour, un beau matin
Parmi vos rires
Oui, je prendrai un jour le premier train
Du souvenir"
La temps a passé et me revoilà
Cherchant en vain la maison que j'aimais
Où sont les pierres et où sont les roses
Toutes les choses auxquelles je tenais
D'elles et de mes amis plus une trace
D'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places
Là où vivaient des arbres, maintenant
La ville est là
Et la maison, où est-elle, la maison
Où j'ai grandi?
Je ne sais pas où est ma maison
La maison où j'ai grandi
Où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Ma maison, où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
C G7
quand je me tourne vers mes souvenirs
G7 C
je revois la maison où j'ai grandi
C G7
il me revient des tas de choses
G7 C
je vois des roses dans un jardin
Am Am C
là où vivaient des arbres, maintenant la ville est là
Am Am C C
et la maison, les fleurs que j'aimais tant, n'existent plus
C G7
ils savaient rire tous mes amis
C
ils savaient si bien partager mes jeux
G7
mais tout doit finir pourtant dans la vie
C
et j'ai dû partir les larmes aux yeux
G7
mes amis me demandaient pourquoi pleurer
C
découvrir le monde vaut mieux que rester
Am C
tu trouveras toutes les choses qu'ici on ne voit pas
Am C
toute une ville qui s'endort la nuit dans la lumière
C G7
quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
C
je savais déjà que j'y laissais mon coeur
G7
tous mes amis enviaient ma chance
C
mais moi je pense encore à leur bonheur
G7
à l'insouciance, qui les faisait rire
C
et il me semble que je m'entends leur dire
Am C
je reviendrai un jour, un beau matin, parmi vos rires
Am C
oui, je prendrai un jour le premier train du souvenir
C G7
le temps a passé et me revoilà
C
cherchant en vain la maison que j'aimais
G7
où sont les pierres et où sont les roses
C
toutes ces choses auxquelles je tenais
G7
d'elles, et de mes amis, plus une trace
C
d'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places
Am C
là où vivaient des arbres, maintenant la ville est là
Am C
et la maison, où est-elle la maison où j'ai grandi
Am C Am
je ne sais pas où est ma maison, la maison où j'ai grandi
C Am C Am
où est ma maison, qui sait où est la maison
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ça dure toujours
On s'en souvient
On se dit qu'à vingt ans
On est les rois du monde
Et qu'éternellement
Il y aura dans nos yeux
Tout le ciel bleu
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
Ça vous met au cœur
Beaucoup de chaleur
Et de bonheur
Un beau jour c'est l'amour
Et le cœur bat plus vite
Car la vie suit son cours
Et l'on est tout heureux
D'être amoureux
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ça dure toujours
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
Am
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Dm
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
E7
Malgré ses blessures
Am
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
E7
Ca dure toujours
Am
On s'en souvient
[Verse]
Dm
On se dit qu'à vingt ans
E7
On est les rois du monde
Am Dm
Et qu'éternellement
E7
Il y aura dans nos yeux
Tout le ciel bleu
[Chorus]
Am
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Dm
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
E7
Malgré ses blessures
Am
Car le temps de l'amour
Ça vous met au cœur
E7
Beaucoup de chaleur
Am
Et de bonheur
[Verse 2]
Dm
Un beau jour c'est l'amour
E7
Et le cœur bat plus vite
Am Dm
Car la vie suit son cours
E7
Et l'on est tout heureux
D'être amoureux
[Chorus]
Am
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Dm
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
E7
Malgré ses blessures
Am
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
E7
Ça dure toujours
[Outro]
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Mon ami la rose
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
À l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belle
Oui, j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Éblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Croit, celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin
Dm
On est bien peu de chose
Dm
et mon amie la rose me l'a dit ce matin
[Verse]
Gm
A l'aurore je suis née
Dm Gm
baptisée de rosée
Dm A
je me suis épanouie
A
heureuse et amoureuse
Dm
Aux rayons du soleil
C
me suis fermée la nuit
Bb A
me suis réveillée vieille
Dm
Pourtant j'étais très belle
Am Dm
oui, j'étais la plus belle
C Dm
des fleurs de ton jardin
[Chorus]
Dm
On est bien peu de chose
Dm
et mon amie la rose me l'a dit ce matin
[Verse]
Gm
Vois le Dieu qui m'a faite
Dm Gm
me fait courber la tête
Dm A
et je sens que je tombe
A
et je sens que je tombe
Dm
mon coeur est presque nu
C
j'ai le pied dans la tombe
Bb A
déjà je ne suis plus
Dm
Tu m'admirais hier
Am Dm
et je serai poussière
C Dm
pour toujours demain
[Chorus]
Dm
On est bien peu de chose
Dm
et mon amie la rose est morte ce matin
[Verse]
Gm
La lune cette nuit
Dm Gm
a veillé mon amie
Dm A
moi, en rêve, j'ai vu
A
éblouissante et nue
Dm
son âme qui dansait
C
bien au-delà des nues
Bb A
et qui me souriait
Dm
crois celui qui peut croire
Am Dm
moi, j'ai besoin d'espoir
C Dm
sinon je ne suis rien
[Chorus]
Dm
Ou bien si peu de chose
Dm
c'est mon amie la rose qui l'a dit hier matin.
Tous les garçons et les filles
Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue
deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c'est d'être heureux
Et les yeux dans les yeux
et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux
sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule,
car personne ne m'aime
Mes jours comme mes nuits
sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennuis
Personne ne murmure
"je t'aime" à mon oreille
Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d'avenir
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent très bien ce qu'aimer veut dire
Et les yeux dans les yeux
et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux
sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule
par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule,
car personne ne m'aime
Mes jours comme mes nuits
sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennuis, oh
Quand donc pour moi brillera le soleil
Com les garçons et les filles de mon âge
Connaîtrais-je bientôt c' qu'est l'amour
Com les garçons et les filles de mon âge
Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans ses yeux
et la main dans sa main
J'aurai le cœur heureux
sans peur du lendemain
Le jour où je n'aurai
plus du tout l'âme en peine
Le jour où moi aussi
j'aurai quelqu'un qui m'aime
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Se promènent dans la rue deux par deux
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Savent bien ce que c'est qu'être heureux
C Am Dm7 G7
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
C Am Dm7 G7
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C (C7)
Oui mais moi, je vais seule, car person-ne ne m'aime
[Bridge]
F C (C7)
Mes jours comme mes nuits
F G
Sont en tous points pareils
F C
Sans joies et pleins d'ennuis
F Dm G7
Personne ne murmure "je t'aime" à mon oreille
[Verse 2]
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Font ensemble des projets d'avenir
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Savent très bien ce qu'aimer veut dire
[Chorus]
C Am Dm7 G7
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
C Am Dm7 G7
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C (C7)
Oui mais moi, je vais seule, car person-ne ne m'aime
[Bridge]
F C (C7)
Mes jours comme mes nuits
F G
Sont en tous points pareils
F C
Sans joies et pleins d'ennuis
F Dm G7
Oh! Quand donc pour moi brillera le soleil ?
[Verse 3]
C Am
Comme les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Connaîtrais-je bientôt ce qu'est l'amour?
C Am
Comme les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
je me demande quand viendra le jour
[Chorus]
C Am Dm7 G7
Où les yeux dans ses yeux et la main dans sa main
C Am Dm7 G7
J'aurai le coeur heureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Le jour où je n'aurai plus du tout l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C
Le jour où, moi aussi, j'aurai quelqu'un qui m'aime
Georges Moustaki
Le Métèque
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l’air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s’est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu’il a souffert
Sans pour cela faire d’histoires
Avec mon âme qui n’a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d’amour
Que nous vivrons à en mourir
Ma liberté
Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'a aidé
À larguer les amarres
Pour aller n'importe où,
pour aller jusqu'au bout
des chemins de fortune
Pour cueillir, en rêvant,
une rose des vents
sur un rayon de lune
Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire
tes moindres exigences
J'ai changé de pays,
j'ai perdu mes amis
pour gagner ta confiance
Ma liberté
Tu as su désarmer
Toutes mes habitudes
Ma liberté
Toi qui m'a fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir une belle aventure
Toi qui m'as protégé
quand j'allais me cacher
pour soigner mes blessures
Ma liberté
Pourtant je t'ai quittée
Une nuit de Décembre
J'ai déserté les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier
Les pieds et poings liés,
je me suis laissé faire
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Longtemps je t'ai gardée
G G7 C E7
Comme une perle rare
Am Dm
Ma liberté, C'est toi qui m'a aidé
E7 Am
A larguer les amarres
C F
Pour aller n'importe où
C
Pour aller jusqu'au bout
Am
Des chemins de fortune
F C
Pour cueillir en rêvant
E7
Une rose des vents
Am
Sur un rayon de lune
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Devant tes volontés
G G7 C
Mon âme était soumise
Am Dm
Ma liberté, Je t'avais tout donné
E7 Am
Ma dernière chemise
C F
Et combien j'ai souffert
C
Pour pouvoir satisfaire
Am
Toutes tes exigences
F C
J'ai changé de pays
E7
J'ai perdu mes amis
Am
Pour gagner ta confiance
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Tu as su désarmer
G G7 C E7
Toutes Mes habitudes
Am Dm
Ma liberté, Toi qui m'a fait aimer
E7 Am
Même la solitude
C F
Toi qui m'as fait sourire
C
Quand je voyais finir
Am
Une belle aventure
F C
Toi qui m'as protégé
E7
Quand j'allais me cacher
Am
Pour soigner mes blessures
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Pourtant je t'ai quittée
G G7 C E7
Une nuit de décembre
Am Dm
J'ai déserté les chemins écartés
E7 Am
Que nous suivions ensemble
C F
Lorsque sans me méfier
C
Les pieds et poings liés
Am
Je me suis laissé faire
F C
Et je t'ai trahi pour
E7
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Dm Am
Et je t'ai trahi pour
G
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Gérard Lenorman
La ballade des gens heureux
Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu n’a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t’offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Toi qui as planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Il s’endort et tu le regardes
C’est un enfant il te ressemble un peu
Je viens lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu’il veut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Gilbert Bécaud
Monsieur 100.000 volts qualifié ainsi par son énergie spectaculaire sur scène. J'adore chanter Bécaud !
Les baladins
Les baladins qui serpentent les routes
Viennent de loin parmi les champs de blé
Les bonnes gens regardent et les écoutent
Et les étoiles leur parlent de danser
Les vieux châteaux dressés du fond du Moyen Âge
Semblent guider leurs pas légers comme un matin
Et parmi les donjons perchés dans les nuages
Des princesses leur font des signes avec les mains
Mais les gars de 20 ans qui ressemblent à des dieux
Insouciants et joyeux parmi leurs rondes folles
Passent sous les donjons sans dire une parole
Ils ne regardent pas les bras tendus vers eux
Danse donc, joli baladin
C’est la ballade, c’est la ballade
Danse donc, joli baladin
C’est la ballade d’Arlequin
Ces baladins qui serpentent les routes
Mais qui sont-ils donc dans leur costume d’or?
Des vagabonds ou des dieux en déroute?
Ils n’ont que des chansons pour seul trésor
Quand ils n’auront plus soif, ayant bu à la brume
Ils danseront pieds nus sur des fils argentés
Que cinq mille araignées tisseront sous la lune
D’une branche de houx jusqu’aux sapins gelés
Ils sont accompagnés dans la ronde divine
Par les enfants des rois aux longs cheveux bouclés
C’est un cortège bleu de mille mandolines
Où flottent un peu partout des voiles de mariée
C’est ainsi que l’on vit le plus grand mariage
De la fille du vent avec un Arlequin
Mais tout cela n’était qu’un fragile mirage
Et je reste tout seul avec mes lendemains
Nathalie
La place Rouge était vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie
La place Rouge était blanche
La neige faisait un tapis
Et je suivais par ce froid dimanche
Nathalie
Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d’octobre
Je pensais déjà
Qu’après le tombeau de Lénine
On irait au café Pouchkine
Boire un chocolat
La place Rouge était vide
Je lui pris son bras, elle a souri
Il avait des cheveux blonds, mon guide
Nathalie, Nathalie...
Dans sa chambre à l’université
Une bande d’étudiants
L’attendait impatiemment
On a ri, on a beaucoup parlé
Ils voulaient tout savoir
Nathalie traduisait
Moscou, les plaines d´Ukraine
Et les Champs-Élysées
On a tout mélangé
Et l’on a chanté
Et puis ils ont débouché
En riant à l’avance
Du champagne de France
Et l’on a dansé
Et quand la chambre fut vide
Tous les amis étaient partis
Je suis resté seul avec mon guide
Nathalie
Plus question de phrases sobres
Ni de révolution d´octobre
On n’en était plus là
Fini le tombeau de Lénine
Le chocolat de chez Pouchkine
C’est, c’était loin déjà
Que ma vie me semble vide
Mais je sais qu’un jour à Paris
C’est moi qui lui servirai de guide
Nathalie, Nathalie
Moscou, les plaines d’Ukraine
Et les Champs-Élysées…
Quand il est mort le poète
Quand il est mort le poète
Tous ses amis
Tous ses amis pleuraient
Quand il est mort le poète
Le monde entier
Le monde entier pleurait
On enterra son étoile
Dans un grand champ
Dans un grand champ de blé
Et c’est pour ça que l’on trouve
Dans ce grand champ
Dans ce grand champ… des bleuets
La, la-la-la, la-la-la, la
G Am D7
Quand il est mort le po-è-te
D7 G
Quand il est mort le po-è-te
G G7
Tous ses amis
C Cm
Tous ses amis
G A7 D7 D7*
Tous ses amis pleuraient
[Verse 2]
G Am D7
Quand il est mort le po-è-te
D7 G
Quand il est mort le po-è-te
G G7
Le monde entier
C Cm
Le monde entier
G Am D7 G
Le monde entier pleurait
G-B_D-E
E_D_C_B_A
E_D_C_B_C_D
[Verse 3]
G Am D7
On enterra son é-toi-le
D7 G
On enterra son é-toi-le
G G7
Dans un grand champ
C Cm
Dans un grand champ
G A7 D7 D7*
Dans un grand champ de blé
[Verse 4]
G Am D7
Et c'est pour ça que l'on trou-ve
D7 G
Et c'est pour ça que l'on trouve
G G7
Dans ce grand champ
C Cm
Dans ce grand champ
G D7 A D7 G
Dans ce grand champ.... des bleu-ets
[Outro]
G Am D7
la la la.....
D7 G
la la la.....
G G7
la la la.....
C Cm
la la la.....
G D7 A D7 G
la la la..... des bleu-ets
G C Am G
X
Graeme Allwright
À 18 ans, la rencontre avec ce chanteur est fusionnelle. Ses chansons se dressent contre l'injustice, le conformisme, les apparences trompeuses. Nous étions nombreux à épouser son idéal. Ses chansons restent gravées dans nos cœurs, et rien ne pourra les effacer : "Le temps est moins de nos 2O ans mais buvons encore une dernière fois à l'amitié l'amour la joie..."
Billy boy
Oh dis-moi d'où viens-tu
Billy Boy, Billy Boy
Oh dis-moi d'où viens-tu, charmant Billy
J'ai trouvé une jolie fille
Elle est la joie de ma vie
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer,
Billy Boy, Billy Boy
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer, charmant Billy ?
Oui, elle m'a dit : "Entrez donc"
Et j'ai baisé son menton
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Oh dis-moi quel âge a-t-elle,
Billy Boy, Billy Boy
Oh dis-moi quel âge a-t-elle, charmant Billy
Quatre fois sept et trois fois six
Deux fois neuf, vingt-huit moins dix
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Sait-elle faire une tarte aux fraises,
Billy Boy, Billy Boy ?
Sait-elle faire une tarte aux fraises,
charmant Billy ?
Elle sait faire une tarte aux fraises
Un jour elle m'en a fait treize
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes,
Billy Boy, Billy Boy ?
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes,
charmant Billy ?
Oui elle reprise les chaussettes
Après on n'peut pas les mettre
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Et peut-elle faire autre chose,
Billy Boy, Billy Boy
Et peut-elle faire autre chose, charmant Billy
Oui elle peut faire autre chose
Mais le dire, je ne l'ose
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Ça je ne l’ai jamais vu
J’entre à la maison, l’autre nuit, j’avais bu un peu de vin
J’ai vu un ch’val dans l’écurie où je mettais le mien
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: " Veux-tu m’expliquer
Y a un cheval dans l’écurie à la place de mon bidet?
"Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’est rien qu’une vache à lait que ta mère m’a donnée
Dans la vie, j’ai vu pas mal de choses bizarres et saugrenues
Mais une selle sur une vache à lait, ça je n’ai jamais vu
La nuit suivante j’entre chez moi, j’avais bu un peu de vin
J’ai vu un chapeau accroché où j’accrochais le mien
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: " Veux-tu bien m’expliquer
Qu’est-ce que c’est qu’ce chapeau-là à la place de mon béret
Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’est rien qu’une vieille casserole que grand-mère m’a donnée
Dans la vie j’ai vu pas mal de choses bizarres et saugrenues
Mais une vieille casserole en feutre, ça je n’ai jamais vu
Une nuit plus tard j’entre chez moi, j’avais bu un peu de vin
Sur une chaise, j’ai vu un pantalon où je posais le mien
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: " Je voudrais bien savoir
Pourquoi ce pantalon est gris, le mien est toujours noir "
Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’est rien qu’un vieux chiffon que maman m’a donné
Dans la vie j’ai vu pas mal de choses, mais ça c’est un mystère
Un chiffon avec deux tuyaux et une fermeture éclair
En titubant, j’entre chez moi, je suis resté baba
J’ai vu une tête sur l’oreiller qui n’me ressemblait pas
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: Peux-tu m’expliquer ça
Qu’est-ce que c’est qu’cette tête-là, je n’pense pas qu’c’est moi!
Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’et rien qu’un vieux melon que grand-père m’a donné
Des prix de concours agricoles, j’peux dire que j’en ai eus
Mais une moustache sur un melon, ça je n’ai jamais vu
Il faut que je m’en aille
Buvons encore une dernière fois
À l’amitié, l’amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça m’fait d’la peine
Mais il faut que je m’en aille
Le temps est loin de nos vingt ans
Des coups de poings, des coups de sang
Mais qu’à cela ne tienne, c’est pas fini
On peut chanter quand le verre est bien rempli
Et souviens-toi de cet été
La première fois qu’on s’est saoulé
Tu m’as ramené à la maison
En chantant, on marchait à reculons
Je suis parti changer l’étoile
Sur un navire, j’ai mis la voile
Pour n’être plus qu’un étranger
Ne sachant plus très bien où il allait
J’t’ai raconté mon mariage
À la mairie d’un p’tit village
Je rigolais dans mon plastron
Quand le mair’ essayait d’ prononcer mon nom
J’t’ai pas écrit toutes ces années
Et toi aussi, t’es mariée
T’as trois enfants à faire manger
Mais j’en ai cinq si ça peut te consoler
Jolie Bouteille
Jolie bouteille
Sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille
Je veux te quitter je veux m’en aller
Je veux recommencer ma vie
J’ai traîné
Dans tous les cafés
J’ai fait la manche bien des soirs
Les temps sont durs
Et j’suis même pas sûr
De me payer un coup à boire
J’ai mal à la tête
Et les punaises me guettent
Mais que faire dans un cas pareil
Je demande souvent
Aux passants
De me payer une bouteille
Dans la nuit
J’écoute la pluie
Un journal autour des oreilles
Mon vieux complet
Est tout mouillé
Mais j’ai toujours ma bouteille
Chacun fait
Ce qui lui plaît
Tout l’monde veut sa place au soleil
Mais moi j’m’en fous
J’n’ai rien du tout
Rien qu’une jolie bouteille
J'aime le vin
J'aime le raisin
J'aime le jus de la vigne
J'peux m'arrêter quand ça me plaît
Ça me plaît pas c'est bon signe
Grand prix de l'Eurovisison
Mallory
Redis-moi, Mallory,
la chanson que tu me chantais
Ta chanson de l'été
dans le bleu du ciel irlandais
Tu n'avais que seize ans,
moi, j'étais encore une enfant
Et la nuit qui venait
nous avait pris pour des amants
Toi, Mallory, tu chantais pour moi,
le vent mélait nos cheveux
Et je ne sais plus très bien pourquoi
nous avons fermé les yeux
Souviens-toi, Mallory,
nous avons attendu le jour
En rêvant, tous les deux,
je crois bien que c'était l'amour
Où est-elle, Mallory,
la chanson que tu me chantais?
Ta chanson de l'été
dans le bleu du ciel irlandais
Le soleil se couchait
en jetant de l'or dans tes yeux
On jouait à s'aimer,
mais pour toi ce n'était qu'un jeu
Oh Mallory, où est-il ce chant,
ce chant d'amour de l'été?
Vers quel pays est parti le vent,
le vent qui l'a remporté?
Ta chanson, Mallory,
je la garderai pour toujours
Car c'était la chanson,
la chanson d'un premier amour
Lalala lalala... lalalalala lalala...
G Em
Redis-moi Mallory
Bm7 Am7
La chanson que tu me chantais
D7 Am7
La chanson de l'été
D7 G
Dans le bleu du ciel irlandais
G Em
Tu n'avais que seize ans
Bm7 Am7
Moi j'étais encore une enfant
D7 Am7
Et la nuit qui venait
D7 G G7
Nous avait pris pour des amants
C G
Toi Mallory tu chantais pour moi
Bm7 G G7
Le vent mêlait nos cheveux
C B7 Em
Et je ne sais plus très bien pourquoi
A7 D7
Nous avons fermé les yeux
G Em
Souviens-toi Mallory
Bm7 Am7
Nous avons attendu le jour
D7 Am7
En rêvant tous les deux
D7 G Eb7
Je crois bien que c'était l'amour
changement de tonalité 1 demi-ton
G# Fm
Où est-elle Mallory
Cm7 Bbm7
La chanson que tu me chantais
Eb7 Bbm7
La chanson de l'été
Eb7 G#
Dans le bleu du ciel irlandais ?
G# Fm
Le soleil se couchait
Cm7 Bbm7
En jetant de l'or dans tes yeux
Eb7 Bbm7
On jouait à s'aimer
Eb7 G# G#7
Mais pour toi ce n'était qu'un jeu
C# G#
Oh Mallory où est-il ce chant
Eb7 G# G#7
Ce chant d'amour de l'été ?
C# C7 Fm
Vers quel pays est parti le vent
Bb7 Eb7
Le vent qui l'a emporté
G# Fm
Ta chanson Mallory
Eb7 Bb7
Je la garderai pour toujours
Eb7 Bbm7
Car c'était la chanson
Bbm7 Bbm7 dim
La chanson d'un premier
E7 dim G#
a mour.
La La La La La La. La La La La La La La La
Car c'était la chanson
La chanson d'un premier amour.
Guy Béart
Guy Béart, le troisième B de la chanson française, avec Brassens et Brel est celui que j'ai le plus chanté. Je l'ai fait découvrir à de nombreux amis, car ce chanteur atypique à la voix singulière, a un répertoire très varié : l'humour, l'amour avec des chansons de rupture très fortes, l'espace, le rêve, la poésie, et les grands sujets sociétaux dirait-on aujourd'hui.
Il fait beau à Paris
Quand le soleil s'est levé là-bas derrière Pantin
Ça n'a été qu'un cri dans le petit matin
"Il fait beau"
Les oiseaux de Paris filochant ventre à ciel
Aux quatre coins d'la ville ont porté la nouvelle
"Il fait beau"
De la Muette à Pigalle, on se l'est répété
Une bonne nouvelle ça vaut l'coup d'en parler
"Il fait beau, il fait beau"
Et tout Paris bientôt fredonne obstinément
Ce refrain de trois mots monotone et charmant
"Il fait beau", tout l'monde est content
Puis le soleil joyeux montant un peu plus haut
En fin de matinée y a quèqu' chose de nouveau
Il fait chaud
Ça s'aggrave d'heure en heure, bientôt nous étoufferons
On a un p'tit peu d'air quand y passe un avion
Il fait chaud
Sur la chaussée brûlante les touristes en moiteur
Cherchent leur route à l'ombre des jeunes flics en sueur
Il fait chaud
Partout dans les bistrots on prépare les grands verres
On a beau être content on s'fait monter de la bière
Il fait chaud, faut jamais s'en faire
Les femmes sont adorables, comment peuvent-elles ranger
Dans si peu de tissu tant de choses douces à toucher ?
Il fait chaud,
Elles sont drôlement pin-up si j'en trouve une qui me veut
Je m'en vais aller gâcher ma vie pour elle une heure ou deux
J'en voudrais une bien fraîche dans une chambre bien sombre
Moi ce'que j'aime dans le soleil c'est qu'on peut se mettre à l'ombre
Il fait chaud
L'amour en tenue légère au fond j'aime assez ça
Surtout que c'est le seul sport où ma myopie ne me gêne pas
Il faut chaud, nous embêtons pas
Délaissant avant l'heure son torride bureau
L'ami Gaston chez lui est rentré bien trop tôt
Il fait chaud
Il a trouvé sa femme seule avec un monsieur
A part le drap du d'ssus, ils n'avaient rien sur eux
Il fait chaud
Gaston restait sans voix, sa femme ne disait rien
Alors l'autre type a dit "Y a qu' comme ça qu'on est bien, Il fait chaud, il fait chaud
"Vous croyez ?" dit Gaston,
"Je peux vous l'affirmer"
Gaston s'est dévêtu et tout s'est arrangé
Il fait chaud, on peut pas s'fâcher
Puis enfin c'est le soir, assis d'vant leur maison
Les concierges déclarent avec satisfaction
"Il fait bon"
Dans le ciel assombri, les hirondelles font,
En poussant des p'tits cris, une partie d'saute-moucherons
Il fait bon
Puis le soleil pressé disparaît vers Saint-Cloud
'L a l'tour du monde à faire, faut qu'il en mette un coup
Il fait doux, il fait doux
Il a pas d' temps à perdre s'il veut être rev'nu d'main
On compte sur lui d' bonne heure, là-bas derrière Pantin
Il f'ra beau, il f'ra beau
Ca nous plaira bien
Quand le soleil s'est levé là-bas derrière Pantin
Ça n'a été qu'un cri dans le petit matin
"Il fait beau"
Les oiseaux de Paris filochant ventre à ciel
Aux quatre coins d'la ville ont porté la nouvelle
"Il fait beau"
De la Muette à Pigalle, on se l'est répété
Une bonne nouvelle ça vaut l'coup d'en parler
"Il fait beau, il fait beau"
Et tout Paris bientôt fredonne obstinément
Ce refrain de trois mots monotone et charmant
"Il fait beau", tout l'monde est content
Puis le soleil joyeux montant un peu plus haut
En fin de matinée y a quèqu' chose de nouveau
Il fait chaud
Ça s'aggrave d'heure en heure, bientôt nous étoufferons
On a un p'tit peu d'air quand y passe un avion
Il fait chaud
Les femmes sont adorables, comment peuvent-elles ranger
Dans si peu de tissu tant de choses à toucher ?
Il fait chaud, il fait chaud
Partout dans les bistrots on prépare les grands verres
On a beau être content, on s'fait monter de la bière
Il fait chaud, faut jamais s'en faire
Délaissant avant l'heure son torride bureau
L'ami Gaston chez lui est rentré bien trop tôt
Il fait chaud
Il a trouvé sa femme seule avec un monsieur
A part le drap du d'ssus, ils n'avaient rien sur eux
Il fait chaud
Gaston restait sans voix, sa femme ne disait rien
Alors l'autre type a dit "Y a qu' comme ça qu'on est bien"
Il fait chaud, il fait chaud
"Vous croyez ?" dit Gaston, "Je peux vous l'affirmer"
Gaston s'est dévêtu et tout s'est arrangé
Il fait chaud, on peut pas s'fâcher
Puis enfin c'est le soir, assis d'vant leur maison
Les concierges déclarent avec satisfaction
"Il fait bon"
Dans le ciel assombri, les hirondelles font,
En poussant des p'tits cris, une partie d'saute-moucherons
Il fait bon
Puis le soleil pressé disparaît vers Saint-Cloud
'L a l'tour du monde à faire, faut qu'il en mette un coup
Il fait doux, il fait doux
Il a pas d' temps à perdre s'il veut être rev'nu d'main
On compte sur lui d' bonne heure, là-bas derrière Pantin
Il f'ra beau, il f'ra beau
Il f'ra beau
Ca nous plaira bien
L’eau vive
Ma petite est comme l’eau,
elle est comme l’eau vive
Elle court comme un ruisseau,
que les enfants poursuivent
Courez, courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais vous ne la rattraperez
Lorsque chantent les pipeaux,
lorsque danse l’eau vive
Elle mène mes troupeaux,
au pays des olives
Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets
Dans le laurier, le thym et le serpolet
Un jour que, sous les roseaux,
sommeillait mon eau vive
Vinrent les gars du hameau
pour l’amener captive
Fermez, fermez votre cage à double clé
Entre vos doigts, l’eau vive s’envolera
Comme les petits bateaux,
emportés par l’eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux
voguent à la dérive
Voguez, voguez demain vous accosterez
L’eau vive n’est pas encore à marier
Pourtant un matin nouveau
à l’aube, mon eau vive
Viendra battre son trousseau,
aux cailloux de la rive
Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé
Le ruisselet, au large, s’en est allé
L’espérance folle
C’est l’espérance folle
qui nous console
de tomber du nid
Et qui demain prépare,
pour nos guitares,
d’autres harmonies
S’élève l’espérance,
dans le silence
soudain de la nuit
Et les matins qui chantent,
déjà enchantent
nos soirs d’aujourd’hui
Viens
c’est la fête en semaine, viens
Je t’attends, tu ne sais plus rien,
plus rien ne nous sépare, viens
Viens, si les larmes t’ont fait du bien,
ce sourire est déjà le lien
Avec les beaux jours qui viennent, reviennent
C’est l’espérance folle
qui carambole
et tombe du temps
Je vois dans chaque pierre,
cette lumière
de nos cœurs battants
La mort, c’est une blague,
la même vague
nous baigne toujours
Et cet oiseau qui passe
porte la trace
d’étranges amours
C’est l’espérance folle
qui danse et vole
au-dessus des toits
Des maisons et des places,
la terre est basse,
je vole avec toi
Tout est gagné d’avance,
je recommence,
je grimpe pieds nus
Au sommet des montagnes,
mâts de cocagne
des cieux inconnus.
Les Couleurs du Temps
Je voudrais changer les couleurs du temps
Changer les couleurs du monde
Le soleil levant la rose des vents
Le sens où tournera ma ronde
Et l’eau d’une larme et tout l’océan
Qui gronde
La mer est en bleu entre deux rochers bruns.
Je l’aurais aimée en orange
Ou même en arc-en-ciel comme les embruns
Étrange !
J’ai brossé les rues et les bancs
Paré les villes de rubans
Peint la Tour Eiffel rose chair
Marié le métro à la mer
Le ciel est de fer entre deux cheminées
Je l’aurais aimé violine
Ou même en arc-en-ciel comme les fumées
De Chine
Je suis de toutes les couleurs
Et surtout de celles qui pleurent
La couleur que je porte c’est
Surtout celle qu’on veut effacer
Et tes cheveux noirs étouffés par la nuit
Je les voudrais multicolores
Comme un arc-en-ciel qui enflamme la pluie
D’aurore
Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde
Les mots que j’entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde
Les proverbes d'aujourd'hui
Les proverbes d'aujourd'hui
à notre époque ressemblent.
Les proverbes d'aujourd'hui
sont les clameurs de la nuit.
Les oreilles ont des murs
qui nous empêchent d'entendre.
Les oreilles ont des murs,
des murs de chair, c'est plus sûr.
La charrue avant les bœufs,
ainsi ça les encourage.
La charrue avant les bœufs
font les beaux terrains herbeux.
Deux et deux font cinq ou trois,
pour le penser on est quatre.
Deux et deux font cinq ou trois.
Ce qui est, c'est ce qu'on croit.
Les mains vides aux innocents,
aux corrompus les mains pleines.
Les mains vides aux innocents,
aux assassins trop récents.
Et lorsque les chiens aboient,
la caravane s'arrête,
et lorsque les chiens aboient,
on écoute enfin leurs voix.
Les premiers sont les derniers,
les derniers derniers quand même.
Les derniers sont les derniers.
Où sont passés les premiers?
Deux "tu l'auras", ça vaut mieux
qu'un seul "tiens" sans aucun risque.
Deux "tu l'auras", ça vaut mieux:
un "tiens", c'est mort et c'est vieux.
La cigale a tant chanté
qu'elle devient richissime.
La cigale a tant chanté,
la fourmi morte l'été.
Ne fais jamais ce que dois:
de nouveaux devoirs surviennent!
Ne fais jamais ce que dois.
Surtout fais n'importe quoi!
Et tel qui rit vendredi
rira encore bien dimanche,
et tel rira vendredi,
c'est déjà bien ça de pris.
Les proverbes d'aujourd'hui
à notre époque ressemblent.
Les proverbes d'aujourd'hui
sont les clameurs de la nuit.
Les Souliers
Dans la neige y avait deux souliers
Dans la neige, qui étaient oubliés.
Passe un homme qui marche à grands pas
Passe un homme qui ne les voit pas
Le deuxième dans la nuit glacée
Le deuxième glisse, il est pressé
Le troisième met le pied dessus
Le troisième n’a rien aperçu
Dans la neige y avait deux souliers,
Dans la neige, qui étaient oubliés
Une femme qui regarde mieux,
Une femme ne croit pas ses yeux
Le prochain dit: "Ils sont trop petits"
Le prochain trop vite est reparti
Combien d’hommes qui passent sans voir?
Combien d’hommes qui n’ont pas d’espoir?
Quelle chance, je suis arrivé,
Quelle chance, je les ai trouvés!
J’ai couru nu-pieds tant de chemins
J’ai couru, je les prends dans ma main
Je les chauffe, ils sont encore froids
Je les chauffe en les gardant sur moi
Ô miracle, les petits souliers!
Ô miracle, sont juste à mon pied!
Dans la neige ils m’étaient promis
Dans la neige je cherche une amie
Pierrot la tendresse
C'est un brigand À l'âme tendre
Pour vous étendre Il met des gants
Mauvais garçon Mais gentilhomme
Il vous assomme Dans l'affection
Incognito Il vous adresse
Quelque tendresse Signée Pierrot
Chantez, chantez Messieurs, Mesdames
Vous rendrez l'âme Dans la gaieté
Si vous êtes laid Qu'on vous néglige
Pierrot corrige Votre portrait
Les tout-petits Il les allonge
Les grands par contre Sont raccourcis
Même les gros Il les compresse
Avec tendresse Signée Pierrot
Chantez, chantez Messieurs, Mesdames
Vous rendrez l'âme Dans la beauté
Quand on est mort C'est pour la vie
Je vous en prie Restez encore
Ne partez pas Ce s'rait trop bête
Sur un coup de tête Sur un faux pas
Si les médecins Vous désespèrent
Laissez donc faire Un assassin
C'est ici-bas Le spécialiste
Pour les touristes De l'au-delà
Les refroidis Souvent vous navrent
Lui, ses cadavres Sont réussis
Les macchabées Qui vous en veulent
Vous font la gueule Et c'est bien fait
Tous les gentils Il les dorlote
Puis numérote Leurs abattis
Mais les affreux Il les ignore
Qu'ils vivent encore Tant pis pour eux
Le troubadour Du grand voyage
A de l'ouvrage Pour ses vieux jours
Il est patron D'une boutique
Où l'on s'explique Sur du carton
Les petits gars Cassent des pipes
Et s'y étripent Pour du nougat
Les casse-cou Les homicides
Que Pierrot guide Leur premier coup
La société, Malgré tout, veille
Elle surveille Ses intérêts
Elle a couvert Le brave apache
De mille taches De maux divers
Et saisissant Son outillage
Met au chômage Le vieux brigand
Ça sert à quoi De vivre honnête ?
On vous arrête Et c'est la loi
À quoi ça sert D'aimer les hommes ?
On en consomme En tant de guerres
À quoi ça sert D'aimer les femmes ?
Elles s'enflamment Et c'est l'enfer
À quoi ça sert D'aimer les bêtes ?
On en achète Chez le boucher
À quoi ça sert D'aimer la vie ?
Elle est jolie Mais coûte cher
Bonsoir Messieurs Bonsoir Mesdames
On vous réclame Fermez les yeux
Prenez ces fleurs Artificielles
Car ce sont elles Qui touchent au cœur
Un dernier mot À votre adresse
Regrets, tendresses Et à bientôt
Chantez, chantez Que tout le monde
Ferme la ronde De l'autre côté
Amaj7 E7
C'est un brigand à l'âme ten-dre;
E7/F# Amaj7
Pour vous éten-dre, il met des gants.
Amaj7 E7
Mauvais garçon, mais gentilhom-me,
E7/F# Amaj7
Il vous assom-me, dans l'affection.
[Bridge 1]
F#m C#m
Incognito, il vous adres-se,
G6 Dsus2/F@
Quelque tendres-se, signée Pierrot.
F#m7 C#m7
Chantez, chantez; messieurs, Mesda-mes,
Dmaj7 E7
Vous rendrez l'â-me dans la gaieté.
[Verse 2]
Amaj7 E7
Si vous êtes laid, qu'on vous négli-ge,
E7/F# Amaj7
Pierrot corri-ge vôtre portrait.
Amaj7 E7
Les tout-petits il les allon-ge,
E7/F# Amaj7
Les grands par con-tre, sont raccourcis.
[Bridge 2]
F#m C#m
Même les gros il les compres-se
D6 Asus2/C#
Avec tendres-se, signée Pierrot.
F#m7 C#m7
Chantez! chantez! Messieurs, Mesda-mes;
Dmaj7 E7
Vous rendrez l'â-me dans la santé.
[Verse 3]
Amaj7 E7
Si les médecins vous désespè-rent,
E7/F# Amaj7
Laissez donc fai-re un assassin.
Amaj7 E7
C'est ici-bas le spécialis-te
E7/F# Amaj7
Pour les touris-tes de l'au-delà.
[Bridge 3]
F#m C#m
Sans un acroc, il vous transper-ce
D6 Asus2/C#
Avec tendres-se signé Pierrot.
F#m7 C#m7
Chantez! Chantez! Messieurs, Mesda-mes;
Dmaj7 E7
Laissez vos lar-mes au mont d'piété.
[Verse 4]
Amaj7 E7
Quand on est mort c'est pour la vi-e.
E7/F# Amaj7
Je vous en pri-e: restez encore.
Amaj7 E7
Prenez ces fleurs, artificiel-les.
E7/F# Amaj7
Elles sont trés bel-les, elles touchent au coeur.
[Outro]
F#m C#m
Un dernier mot à votre adres-se;
D6 Asus2/C#
Regrets, tendres-ses, et à bientôt.
F#m7 C#m7
La La La Laaa La La La La Laaa
Dmaj7 E7 Amaj7
La La La La Laaa La La La Laaa La La La Laa..
Saint-Germain-des-Prés
Maintenant que tu vis
À l’autre bout d’Paris
Quand tu veux changer d’âge
Tu t’offres un long voyage
Tu viens me dire bonjour
Au coin d’la rue Dufour
Tu viens me visiter
À Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
À Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
À Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
Tu me dis "comme tout change!"
Les rues te semblent étranges
Même les cafés-crème
N’ont plus le goût qu’tu aimes
C’est que tu es une autre
C’est que je suis un autre
Nous sommes étrangers
À Saint-Germain-des-Prés
À vivre au jour le jour
Le moindre des amours
Prenait dans ces ruelles
Des allures éternelles
Mais à la nuit la nuit
C’était bientôt fini
Voici l’éternité
De Saint-Germain-des-Prés
Henri Salvador
Une chanson douce
Une chanson douce
Que me chantait ma maman
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant
Cette chanson douce
Je veux la chanter pour toi
Car ta peau est douce
Comme la mousse des bois
La petite biche est aux abois
Dans le bois, se cache le loup
Ouh, ouh, ouh, ouh
Mais le brave chevalier passa
Il prit la biche dans ses bras La, la, la, la
La petite biche
Ce sera toi, si tu veux
Le loup, on s’en fiche
Contre lui, nous serons deux
Une chanson douce
Que me chantait ma maman
Une chanson douce
Pour tous les petits enfants
Oh le joli conte que voilà
La biche, en femme, se changea La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier
Belle princesse elle est restée
À tout jamais
La belle princesse
Avait tes jolis cheveux
La même caresse
Se lit au fond de tes yeux
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi
Pour toi, oh ma douce
Jusqu’à la fin de ma vie
Une chanson douce
Que me chantait ma maman
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant
Jacques Brel
Jacques Brel, un cœur à fleur de peau, un poète qui s'est brûlé les ailes dans ce monde qu'il jugeait très sévèrement. Ces chansons sont souvent des tableaux qu'on ne se lasse pas d'écouter.
Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
À croquer la fortune
À décroisser la Lune
À bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
À revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D’un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s’entendre rire
Jusqu’à ce que tout à coup
L’accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leurs bataves
Jusqu’en pleine lumière
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et re-boivent
Et qui re-boivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d’Amsterdam
D’Hambourg ou d’ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leurs jolis corps
Qui leur donnent leurs vertus
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
La quête
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal
Tenter, sans force et sans armure
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile
A#
Rêver un impossible rêve
D#
Porter le chagrin des départs
Dm D#
Brûler d'une possible fièvre
Cm F7
Partir où personne ne part
A#
Aimer jusqu'à la déchirure
D#
Aimer, même trop, même mal,
Dm D#
Tenter, sans force et sans armure,
Cm F7
D'atteindre l'inaccessible étoile
Cm7 A#
Telle est ma quête,
Gm
Suivre l'étoile
Dm
Peu m'importent mes chances
D#
Peu m'importe le temps
Gm
Ou ma désespérance
Gb
Et puis lutter toujours
A#(aug) A#
Sans questions ni repos,
A#(aug)
Se damner
Cm Ab
Pour l'or d'un mot d'amour
Cm Ab
Je ne sais si je serai ce héros
D
Mais mon coeur serait tranquille
D# A7
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
D#m
Parce qu'un malheureux
A#
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
D#
Brûle encore, même trop, même mal
Dm D#
Pour atteindre à s'en écarteler
Cm F7 A#
Pour atteindre l'inaccessible étoile
Le plat pays
Avec la mer du Nord
Pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes
Pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers
Que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur
À marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est
Écoutez-le tenir
Le plat pays
Qui est le mien
Avec des cathédrales
Pour uniques montagnes
Et de noirs clochers
Comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre
Décrochent les nuages
Avec le fil des jours
Pour unique voyage
Et des chemins de pluie
Pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest
Écoutez-le vouloir
Le plat pays
Qui est le mien
Avec un ciel si bas
Qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas
Qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris
Qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris
Qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord
Qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord
Écoutez-le craquer
Le plat pays
Qui est le mien
Avec de l'Italie
Qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde
Quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre
Nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante
Et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire
Quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud
Écoutez-le chanter
Le plat pays
Qui est le mien
Quand on a que l’amour
Quand on a que l’amour
À s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l’amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l’amour
À offrir à ceux là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier
Sur la place
Sur la place chauffée au soleil
Une fille s’est mise à danser
Elle tourne toujours, pareille
Aux danseuses d’antiquités,
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi
Ainsi certains jours, paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté
Sur la place vibrante d’air chaud
Où pas même ne paraît un chien
Ondulante comme un roseau
La fille bondit, s’en va, s’en vient
Ni guitare ni tambourin
Pour accompagner sa danse
Elle frappe dans ses mains
Pour se donner la cadence
Ainsi certains jours, paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté
Sur la place où tout est tranquille
Une fille s’est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d’amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et, pour ne point entendre son chant,
Les hommes ferment les carreaux
Comme une porte entre morts et vivants
Ainsi certains jours, paraît
Une flamme en nos cœurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n’aimons point les réveils
De notre cœur déjà vieux
Jean Ferrat
La Montagne
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles
Que l’automne vient d’arriver
Ils quittent un à un le pays
Pour s’en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux, ça n’était pas original
Quand ils s’essuyaient machinal
D’un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre
Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu’au sommet de la colline
Qu’importent les jours, les années
Ils avaient tous l’âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
C’était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
À ne plus que savoir en faire
S’il ne vous tournait pas la tête
Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l’autre non
Et sans vacances et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n’y a rien de plus normal
Que de vouloir vivre sa vie
Leur vie, ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s’en faire
Que l’heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l’on aime
Et rentrer dans son H.L.M.
Manger du poulet aux hormones
Que serais-je sans toi
Que serais-je sans toi
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre ?
Que serais-je sans toi
qu’un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J’ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon.
J’ai tout appris de toi,
comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines.
Comme, au passant qui chante,
on reprend sa chanson
J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson.
J’ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne
Qu’il fait jour à midi, qu’un ciel peut être bleu
Que le bonheur n’est pas
un quinquet de taverne.
Tu m’as pris par la main
dans cet enfer moderne
Où l’homme ne sait plus
ce que c’est qu’être deux.
Tu m’as pris par la main
comme un amant heureux.
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N’est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve,
ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Jean-Michel Caradec
Quel dommage que ce talentueux chanteur nous ait quitté si jeune suite à un accident de voiture.
La Colline aux coralines
Deux petites flaques
Un oiseau qui boite
Sur le chemin
Donnons-nous la main
Sautons la barrière
Dans les fougères
Cherchons les fleurs
De l’accroche-cœur
De Caroline
À Madeline
Christophe ou Lison
Sur la colline
Aux coralines
Chantent cette chanson
Si les paroles
Sont un peu folles
C’est que les enfants
Inventent tout le temps
Chasse l’autruche
À cache-cache truche
Quatre moutons
Fument sur le balcon
Changeons le monde
Une seconde
Ça fera pas de mal
Au règne animal
C’est la baleine
Qui fera la laine
Et le chasseur
Qui aura peur
Le joueur de flûte
A fait la culbute
Son pantalon
N’a plus de fond
La nuit qui tombe
Fait grandir les ombres
II faut rentrer
Maman va s’inquiéter
Et Caroline Et Madeline
Christophe et Lison
Sur la colline
Aux coralines
Se séparent en chansons
Joe Dassin
L’Équipe à Jojo
On allumait une cigarette Et tout s’allumait
Et c’était la fête, le quatorze juillet
Il n’y avait jamais un copain de trop
Dans l’équipe à Jojo
Y avait moins de nuits sans guitare
Que de jours sans pain
On partageait tout et on n’avait rien
Qu’est-ce qu’on était fous,
Qu’est-ce qu’on s’en foutait
Qu’est-ce qu’on était bien
Lulu vendait ses toiles
Jacquot plongeait dans un bistrot
Dédé goûtait les vins
Moi, j’étais fort aux Halles
Et Gégé lavait les carreaux
Pierrot ne faisait rien
On s’était fait les poches
Pour se payer un vieux tacot
Fleuri sur le capot
Qui rêvait de Provence
Et qui mourut à Fontainebleau
On louait pour des prunes
Les quatre murs d’un vieux grenier
Tout prêt à s’écrouler
Mais pour toute une fortune
On n’aurait pas déménagé
Lucien a mis les voiles
Et Jacques s’est payé un bistrot
Où André boit de l’eau
Je n’suis plus fort aux Halles
Roger inspecte les impôts
Pierre cherche du boulot
J’ai changé de guitare
Mais j’ai gardé comme un cadeau
Un air qui me tient chaud Au fond de ma mémoire Celui de l’équipe à Jojo
Les Champs-Élysées
Je m’baladais sur l’avenue
le cœur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui
N’importe qui et ce fut toi,
je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser
Aux Champs-Élysées, aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
aux Champs-Élysées
Tu m’as dit "J’ai rendez-vous
dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main,
du soir au matin"
Alors je t’ai accompagnée,
on a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé à s’embrasser
Hier soir, deux inconnus
et ce matin sur l’avenue
Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit
Et de l’Étoile à la Concorde,
un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour
chantent l’amour
Kids United
On écrit sur les murs
On écrit sur les murs
le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs
à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire
On écrit sur les murs
la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs
pour que l’amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
Partout autour de nous
Y’a des signes d’espoir dans les regards
Donnons leur écrit Car dans la nuit
Tout s’efface Même leur trace
Des mots seulement gravés
Pour ne pas oublier, pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain
Nos visages Métissage
Dm C Dm
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
F C F
Des messages pour les jours à venir
A# C Am Dm
On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
A# C Dm
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
[Verse 1]
A# C Am Dm
Partout autour de nous,
F C Am Dm
Y'a des signes d'espoir dans les regards
A# C Am Dm
Donnons leurs écrits car dans la nuit
A# C A# A#maj7
Tout s'efface même leur trace
[Chorus]
Dm C Dm
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
F C F
Des messages pour les jours à venir
A# C Am Dm
On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
A# C Dm
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
Dm C Dm
On écrit sur les murs la force de nos rêves
F C F
Nos espoirs en forme de graffiti
A# C Am Dm
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
A# C Dm
Un beau jour sur le monde endormi
[Verse 2]
A# C Am Dm
Des mots seulement gravés
F C Am Dm
pour ne pas oublier pour tout changer
A# C Am Dm
Mélangeons demain dans un refrain
A# C A# A#maj7
nos visages, métissages
[Chorus]
Dm C Dm
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
F C F
Des messages pour les jours à venir
A# C Am Dm
On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
A# C Dm
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
Dm C Dm
On écrit sur les murs la force de nos rêves
F C F
Nos espoirs en forme de graffiti
A# C Am Dm
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
A# C Dm
Un beau jour sur le monde endormi
[Bridge]
Dm C Dm
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
F C F
Des messages pour les jours à venir
A# C Am Dm
On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
A# C Dm
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
[Chorus]
Dm C Dm
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
F C F
Des messages pour les jours à venir
A# C Am Dm
On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
A# C Dm
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
Dm C Dm
On écrit sur les murs la force de nos rêves
F C F
Nos espoirs en forme de graffiti
A# C Am Dm
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
A# C Dm
Un beau jour sur le monde endormi
[Outro]
A# C Dm
Un beau jour sur le monde endormi
Les Compagnons
La licorne
Quand Dieu fit l’univers il mit sur la terre
des milliers d’animaux inconnus aujourd’hui
mais la plus jolie dans ce vert paradis
la plus drôle la plus mignonne, c’était la licorne
Y avait
Des gros crocodiles
des orangs-outangs
des affreux reptiles
et des jolis moutons blancs
des chats
des rats
des éléphants
mais la plus mignonne
de toutes les bêtes à cornes,
C’était la licorne.
Quand il vit les pécheurs
faire leurs premiers péchés
Dieu se mit en colère et appela Noé:
mon bon vieux Noé, je vais noyer la terre
construis-moi un bateau pour flotter sur l’eau
Mets-y
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Quand son bateau fut prêt
à surmonter les flots,
Noé y fit monter les animaux deux par deux
et déjà la pluie commençait à tomber
quand il cria
"Seigneur! j’ai fait pour le mieux ! "
J'ai mis
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Elles riaient les mignonnes
et pataugeaient dans l’eau,
s’amusant comme des folles,
sans voir que le bateau
emmené par Noé, les avait oubliées
et puis jamais personne n’a vu de licorne
On voit
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais jamais personne
Ne verra la mignonne la jolie licorne
Le galérien
Je m’souviens, ma mère m’aimait
Et je suis aux galères
Je m’souviens ma mère disait :
Mais je n’ai pas cru ma mère
Ne traîne pas dans les ruisseaux
T’bats pas comme un sauvage
T’amuse pas comme les oiseaux
Elle me disait d’être sage.
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais courir la chance
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais qu’chaque jour soit dimanche
Je m’souviens ma mère pleurait
T’en vas pas chez les filles
Fais donc pas toujours c’qui t’plaît
Pour les prisons y a des grilles
Rythmé marche militaire
Un jour les soldats du roi
T’emmèn’ront aux galères
Tu t’en iras trois par trois
Com’ ils ont emm’né ton père
Tu auras la tête rasée
On te mettra des chaînes
T’en auras les reins brisés
Et moi j’en mourrai de peine.
Toujours, toujours tu ram’ras
Quand tu s’ras aux galères
Toujours toujours tu ram’ras
Tu pens’ras p’t’être à ta mère
J’ai pas tué, j’ai pas volé
Mais j’ai pas cru ma mère
Et je m’souviens qu’elle m’aimait
Pendant qu’ je rame aux galères.
Les Frères Jacques
En sortant de l’école
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la Terre
Dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré...
La Mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés.
Au-dessus de la mer
Nous avons rencontré...
La Lune et les étoiles
Sur un bateau à voiles
Partant pour le Japon
Et les trois mousquetaires
des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle
d’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins.
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’Hiver
Qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêtée
Et le Printemps nous a salués...
C’était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remercié
Et toutes les Fleurs de la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie de chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer....
De peur de les abîmer.
Alors... On-est- re-ve-nu-à pied-
-À pied-tout autour de la terre-
-À pied - tout autour de la mer-
-Tout autour du soleil-
-De la lune et des étoiles-
-A pied - à cheval - en voiture-
Et en bateau à voiles.
La lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs
La lune est morte, la lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs
La lune est morte ce soir
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir de vos rêves
Et c’est votre cœur que l’on crève
La corde qu’on vous passe au col
Il va falloir aller plus loin
Par delà des millions d’étoiles
À la recherche de l’étoile
Qui vous fera rêver demain
Comme une fleur de tournesol
On a mis la Lune en bouteille
Et les enfants de la corbeille
Ont applaudi comme à guignol
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir aux merveilles
Dans mon jardin depuis la veille
Ne chante plus le rossignol
La Marie-Joseph
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Ça nous a pris
Trois mois complets
Pour découvrir quels étaient ses projets
Quand le père nous l’a dit Ahhhhhhhh ! C’était trop beau --------
Pour les vacances nous avions un bateau
D’un bond d’un seul et sans hésitations
On s’documente sur la navigation
En moins d’huit jours nous fûmes persuadés
Qu’ la mer pour nous n’aurait plus de secrets
Le père alors fit preuve d’autorité
Solo J’suis ingénieur, laissez-moi commander
brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr rires
Tous D’vant le résultat on lui a suggéré
Qu’un vrai marin vienne nous accompagner
Solo Alors j’ai dit : "j’vais prendre la direction
Ancien marin, j’sais la navigation"
Rires sarcastiques appuyés et long
Solo J’commence à croire qu’ c’était prématuré
Tous Faut pas confondre Guitare et Naviguer
Au bout d’trois heures de notre exhibition
L’un d’nous se r’lève avec stupéfaction
Car on s’était pas beaucoup déplacé
Rapport à l’ancre // qu’on n’avait pas r’montée
Solo Côté jeunes filles, c’était pas mal...
Tous Ça nous a coûté l’écoute de grand-voile
En la coupant Suzon dit :
Solo « J’me rappelle
Qu’un d’mes louv’teaux voulait de la ficelle »
Pour la deuxième fallait pas la laisser
Toucher la barre ou même s’en approcher
Car en moins d’deux on était vent debout
Fort bruit du vent dans les voiles qui faseillent
Solo « J’aime tant l’expression…
Tous disait-elle…
Solo pas vous ?
Quand finalement on a pu réparer
Alors on s’est décidé à rentrer
Mais on n’a jamais trouvé l’appontement
Car à minuit… on n’y voit pas tellement.
Encore heureux qu’il ait fait beau...
On dit : « Maussade comme un marin breton »
Moi j’peux vous dire
qu ’c’est pas mon impression
Car tous les gars du côté d’Noirmoutier
Ne sont pas prêts d’arrêter de rigoler
Rires qui fusent
En rigolant Encore heureux qu’il ait fait beau...
Le Général Castagnétas
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
José de las Castagnetas
C’était vraiment ouné type fantastique
C’était oune as ! oune très grand as !
Il était né à Mexico
C’était oune drôle de zigoto
Ça n’est pas qu’il était costaud
Ah part ça il était très beau
Il portait oune grand sombrero
Il avait oune pistoleto
Avec des sabres et des couteaux
Qué ça donnait froid dans le dos
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Sa moustasse était comé ça
Ses épaulettes comé ça
Son sombrero grand comé ça
Ma loui l’était grand comé ça - Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Ma il faut faire bien attention
Avec ces révoloutions
Qué pour un oui qué pour un non
On prend une balle dans le citron
Sa mort était pour la natsionn’
Une terrible perdition
Et c’était pour cette raisonn’
Qu’il sortait pas de sa maison
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
S. Il avait des médailles Ts tout ça
S. Oune masque à gaz Ts comé ça
S.Dos arquébous Ts non pas dos tres arquébous comé ça
S. Pour lui qui était grand comé ça
Ts Non pas comé ça comé ça Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Pourtant on eut bésoin de loui
On vint le serser oune nouit
Qué cette fois dans le pays
Ça sentait oune peu ......... le roussi
Pada pada pada pampam
Bab Mon zénéral hardi hardi
Trib Debout là-d’dans qu’on loui a dit
Bab Mais il en fut tellement surpris
Trib Qu’il en tomba mort dans son lit
Pom pom popom pompopom popom popom
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
José de las Castagnetas
On lui fit des founérailles fantastiques
Founerallas nacionalas
S Avec des larmes Ts comé ça
S Des couronnes Ts comé ça
S Des discours longs Ts comé ça
Por loui qu’était grand comé ça - Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
José de las Castagnetas
C’était vraiment ouné type fantastique
C’était oune as ! oune très grand as !
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
Y a pas qu’chez eux qu’y en comme ça Tagada Car nous on en a vu des tas
Des petits des grands des gros des gras Anda !!!
Marie Myriam
L’oiseau et l’enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la Terre
Vois comme le monde, le monde est beau
Beau le bateau, dansant sur les vagues
Ivre de vie, d’amour et de vent
Belle la chanson naissante des vagues
Abandonnée au sable blanc
Blanc l’innocent, le sang du poète
Qui en chantant, invente l’amour
Pour que la vie s’habille de fête
Et que la nuit se change en jour
Jour d’une vie où l’aube se lève
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
Où les matins effeuillent les rêves
Pour nous donner un monde d’amour
L’amour c’est toi, l’amour c’est moi
L’oiseau c’est toi, l’enfant c’est moi
Moi je ne suis qu’une fille de l’ombre
Qui voit briller l’étoile du soir
Toi, mon étoile qui tisse ma ronde
Viens allumer mon soleil noir
Noire la misère, les hommes et la guerre
Qui croient tenir les rênes du temps
Pays d’amour n’a pas de frontière
Pour ceux qui ont un cœur d’enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
Nous trouverons ce monde d’amour
Em Bm/D CM7 B
Beau le bateau dansant sur les vagues
Em D D7 G
Ivre de vie, d’amour et de vent
C G/B Am G
Belle la chanson naissante des va - gues
F#m7b5 Em CM7 B
abandonnée au sable blanc
[COUPLET 3]
Em Bm/D CM7 B
Blanc l’innocent, le sang du poète
Em D D7 G
Qui en chantant invente l’amour
C G/B Am G
Pour que la vie habille de fê - te
Am Em CM7 B
Et que la nuit se change un jour
[COUPLET 4]
Em Bm/D CM7 B
Jour d’une vie où l’aube se lè - ve
Em D D G
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
C G/B Am G
Où les matins effeuillent les rê - ves
F#m7b5 Em B Em
Pour nous donner un monde d’amour
[REFRAIN]
Em Bm/D CM7 B
L’amour, c’est toi
Em D D7 G
L’amour, c’est moi
C G/B F#m7b5/A G
L’oiseau, c’est toi
Am Em/G B/F# Em
L’enfant, c’est moi
[COUPLET 5]
Fm Cm/D# C#M7 C
Moi je ne suis qu’une fille de l’om - bre
Fm D# D#7 G#
Qui voit briller l’étoile du soir
C# G#/C A#m7 G#
Toi, mon étoile qui tisse ma ronde
A#m Fm C# C
Viens allumer mon soleil noir
[COUPLET 6]
Fm Cm/D# C#M7 C
Noire la misère, les hommes, et la gue - rre
Fm D# D#7 G#
Qui croient tenir les rêves du temps
C# G#/C A#m7 G#
Pays d’amour n’a pas de frontière
Gm7b5 Fm C# C
Pour ceux qui ont un coeur d’enfant
[COUPLET 7] - a cappella
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
C# D# Fm
Nous trouverons ce monde d’amour
[REFRAIN]
Fm Cm/D# C#M7 C7
L’a - mour, c’est toi
Fm D# D#7 G#
L’a - mour, c’est moi
C# G#/C A#m G#
L’oiseau, c’est toi
Gm7b5/A# Fm/G# C/G Fm
L’en - fant, c’est moi
F#m C#m/E DM7 C#7
L’oiseau, c’est toi
F#m E E7 A
L’enfant, c’est moi
D A/C# Bm A
L'oiseau, c'est toi
(rit.)
(lentement)
Bm F#m C# F#m
L'enfant, c'est moi
[OUTRO]
F#m C#m/E D C#7
Bm7 F#m/A G#m7b5 F#m
Maxime Leforestier
Un petit jeune sur les pas de Brassens qui maintenant fait partie des grands artistes du siècle dernier. Une très belle carrière.
San Francisco
C’est une maison bleue Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l’on vient s’asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
Quand San Francisco s’embrume
Quand San Francisco s’allume
San Francisco, où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kéna, jusqu’à la nuit noire
Un autre arrivera pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux, on s’endormira
Quand San Francisco se lève
Quand San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
C’est une maison bleue Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s’effondre
Si San Francisco s’effondre
San Francisco ! Où êtes-vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
Michel Delpech
Chez Laurette
À sa façon de nous appeler ses "gosses"
On voyait bien qu’elle nous aimait beaucoup
C’était chez elle que notre argent de poche
Disparaissait dans les machines à sous
Après les cours, on allait boire un verre
Quand on entrait, Laurette souriait
Et d’un seul coup, nos leçons, nos problèmes
Disparaissaient quand elle nous embrassait
C’était bien chez Laurette
Quand on faisait la fête
Elle venait vers nous, Laurette
C’était bien, c’était chouette
Quand on était fauchés
Elle payait pour nous, Laurette
Et plus encore, afin qu’on soit tranquilles
Dans son café, y avait un coin pour nous
On s’y mettait pour voir passer les filles
Et j’en connais qui nous plaisaient beaucoup
Si par hasard, on avait l’âme en peine
Laurette seule savait nous consoler
Elle nous parlait et l’on riait quand même
En un clin d’œil, elle pouvait tout changer
C’était bien chez Laurette
On y retournera
Pour ne pas l’oublier, Laurette
Ce sera bien, ce sera chouette
Et on reparlera
Des histoires du passé, chez Laurette
Ce sera bien, ce sera chouette
Et on reparlera
Des histoires du passé, chez Laurette
Dm7 Gm7
A sa façon de nous appeler ses gosses
C7 FM7
On voyait bien qu'elle nous aimait beaucoup
A#M7 Gm6
C'était chez elle que notre argent de poche
A7 Dm
Disparaissait dans les machines à sous.
Dm7 Gm7
Après les cours, on allait boire un verre
C7 FM7
Quand on entrait, Laurette souriait
A# Gm6
Et d'un seul coup, nos leçons, nos problèmes
A7 Dm
Disparaissaient quand elle nous embrassait.
Dm7 Gm7 C7 FM7
C'était bien chez Laurette, quand on faisait la fête
A#M7 Gm6 D Dm6
Elle venait vers nous, Laurette.
Dm7 Gm7
C'était bien, c'était chouette
C7 FM7
Quand on était fauchés
A#M7 Gm6 Dm
Elle payait pour nous, Laurette.
Dm7 Gm7
Et plus encore, afin qu'on soit tranquilles,
C7 FM7
Dans son café, y'avait un coin pour nous.
A#M7 Gm6
On s'y mettait pour voir passer les filles,
A7 Dm
Et j'en connais qui nous plaisaient beaucoup.
Dm7 Gm7
Si, par hasard, on avait l'âme en peine,
C7 FM7
Laurette seule savait nous consoler.
A# Gm6
Elle nous parlait et l'on riait quand même.
A7 Dm
En un clin d'oeil, elle pouvait tout changer
Dm7 Gm7 C7 FM7
C'était bien chez Laurette , on y retournera,
A#M7 Gm6 D Dm6
Pour ne pas l'oublier , Laurette.
Dm7 Gm7
Ce sera bien., ce sera chouette,
C7 FM7 A#M7 Gm6
Et l'on reparlera des histoires du passé,
A7 Dm
Chez Laurette.
X
Michel Sardou
La maladie d'amour
Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le cœur des enfants
De 7 à 77 ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris
Elle fait chanter les hommes
Et s'agrandir le monde
Elle fait parfois souffrir
Tout le long d'une vie
Elle fait pleurer les femmes
Elle fait crier dans l'ombre
Mais le plus douloureux
C'est quand on en guérit
Elle surprend l'écolière
Sur le banc d'une classe
Par le charme innocent
D'un professeur d'anglais
Elle foudroie dans la rue
Cet inconnu qui passe
Et qui n'oubliera plus
Ce parfum qui volait
Occitan Basque...
Bella Ciao
Récitatif très lent
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Très rapide
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Récitatif très lent
E se io muoio da partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
E seppellire lassù in montagna
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
La la la la - la la la la -
Très rapide
Tutte le genti che passeranno
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
E questo è il fiore del partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà
E questo è il fiore
del partigiano
Morto - per - la - libertà
Bella Ciao (avec traduction)
RÉCITATIF TRÈS LENT
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
O bella, ciao! bella, ciao!
O belle, au revoir! belle, au revoir!
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
E ho trovato l’invasor
Et j’ai trouvé l’envahisseur
RYTHMÉ (123) LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
Ché mi sento di morir
Parce que j’ai l’impression de mourir
La la la la - la la la la -
La la la la la la la la - la la la la
La la la la
TRÈS RAPIDE
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
RÉCITATIF TRÈS LENT
E se io muoio da partigiano
Et si je meurs en tant que partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Tu dois m’enterrer
RYTHMÉ 123 LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
E seppellire lassù in montagna
Et m’enterrer là-haut dans les montagnes
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
A l’ombre d’une belle fleur
La la la la - la la la la -
TRÈS RAPIDE
Tutte le genti che passeranno
Toutes les personnes qui passeront
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
Et puis ils diront "Quelle belle fleur!"
E questo è il fiore del partigiano
Et c’est la fleur du partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà!
Mort pour la liberté!
E questo è il fiore
del partigiano
Morto per la libertà
Pierre Perret
En arrivant elle m'a dit viens
Tu es en retard je suis dans mon bain
Attrape le gant d'crin et frotte-moi fort le dos
Moi j'ai du savon plein les calots
Et pour mieux lui chercher les poux
Dans l'eau j'l'ai fait mettre à genoux
J'avais vu Pampelune j'avais vu Waterloo
Mais jamais la lune dans l'eau
Et pour me prouver derechef
Que j'l'avais briquée comme un chef
Elle me tend les lèvres
Pleines de savon
Oh misère à poil que c'était bon
Ruisselante de perles d'eau
J'l'ai posée au creux de son dodo
Puis ce fut l'éclipse
Jusqu'au premier croissant
Qui m'attendait chaud en me réveillant
D'la pièce d'à côté elle me crie
Paul comme d'habitude un sucre et demi
Mais j'dis j'm'appelle Jacques
J'suis le facteur du quartier
Et j'espère que demain y aura du courrier
Comme si la foudre était venue
Une panthère m'est tombée dessus
Elle chausse ses lunettes
Me jette à la rue
J'ai même pas eu le temps de boire mon jus
Depuis au boulot j'ai plus de goût
Je vire toutes mes lettres à l'égout
J'attends sous sa fenêtre avec des croissants chauds
Et un gant tout neuf pour lui frotter le dos
Et je siffle en vain ce refrain
L'air qu'elle me sifflait dans son bain
Je siffle et j'en bave des ronds de chapeau
Malheureux comme un russe au Congo
La télé en panne
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Ah, je m'en souviendrai longtemps,
ce fut un sacré bon moment.
On allait dîner tranquillement,
sans dévorer le petit écran
Sans se barder la chemise de nouilles
En regardant causer ces andouilles.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On allait louper, à coup sûr,
les attentats, tous les coups durs.
Tout ce qui dégringole à la ronde
sur la calebasse du pauvre monde
Et tout le cortège désabusé
des mêmes qui sont toujours lésés.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Su'l'coup, mes parents, pris de court,
voulaient appeler police secours.
Ils se sont rués sur le palier
et le moral sal'ment cisaillé
Prenant leur courage à deux mains,
ils ont parlé à leurs voisins.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Dans les étages de haut en bas,
c'était partout le même tabac.
C'était la panique dans la strasse,
ils trouvaient ça tous dégueulasse
Qu'un gouvernement libéral
puisse tolérer un tel scandale.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On les a tous emmenés chez nous,
moi, j'ai décroché mon biniou.
Papa prit son accordéon,
le voisin du dessus son violon.
On a fait un bœuf du tonnerre,
un truc qui vous fout le cul par terre.
Boeuf : Pa lam pa lam pa lam pam pam
Pour finir la nuit, messieurs dames,
Cupidon se mêlant aux programmes
Incroyablement pour maman,
Ce fut un sacré bon moment.
Et quand mon vieux lui a dit je t'aime,
ce fut comme un second baptême
Elle avait les calots brillants,
un coup de grisou dans le palpitant.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Pourtant, grâce à ce jour funeste,
on a monté un chouette orchestre.
Nous vendîmes nos télés aux puces,
on vit maintenant de nos chorus
Et ça nous fait bien rigoler,
demain, on passe à la télé.
Pa lam pa lam pa lam pam pam
D
A7
D
D9
G
F#m
E7
A7
Renaud
Dès que le vent soufflera
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme Ta-ta-tam
Moi la mer elle m’a pris
J’me souviens un mardi
J’ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de dock side
Et un vieux ciré jaune
J’ai déserté les crasses
Qui m’disaient, soit prudent
La mer c’est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera,
je repartira
Dès que les vent tourneront,
nous nous en allerons La la la
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme Ta-ta-tam
Moi la mer elle m’a pris Au dépourvu, tant pis
J’ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Qu’j’ai vomis mon quatre heure
Et mon minuit aussi
J’me suis cogné partout
J’ai dormi dans des draps mouillés
Ça m’a coûté des sous
C’est de la plaisance, c’est le pied
Dès que le vent soufflera...
La la la... Ho ho ho ho ho Hissez-haut
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Mais elle prend pas la femme...
Qui préfère la campagne
La mienne m’attend au port
Au bout de la jetée
L’horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D’amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c’est son malheur
Dès que le vent soufflera... La la la
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris...
Comme on prend un taxi
Je f’rai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m’lâcher la grappe
J’irai aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N’oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera...
La la la Ho ho ho ho ho Hissez-haut
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Et mon bateau aussi…
Il est fier mon navire
Il est beau mon bateau
C’est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau
Mais Tabarly, Pajot
Kersauzon, Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Je m’souviens un vendredi
Ne pleures plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleures plus mon père
Je vais au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était son destin
Dès que le vent soufflera...
La ballade nord-irlandaise
J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous ferons chanter
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
Mistral Gagnants
À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Et regarder les gens, tant qu'y en a
Te parler du bon temps, qui est mort ou qui reviendra
En serrant dans ma main tes petits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups de pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, minot
Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Minto, caramels à un franc
Et les Mistral Gagnants
À remarcher sous la pluie, cinq minutes, avec toi
Et regarder la vie, tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère, un petit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s'marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les Carambars d'antan et les Coco Boers
Et les vrais Roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral Gagnants
À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps, qui est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants, c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter, enfin, qu'il faut aimer la vie
L'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral Gagnants
Et les Mistral Gagnants
Tino Rossi
Le chant d’un gardian de Camargue
C’est le chant d’un gardian de Camargue
Belles filles, attendez son retour
Attendez, et pourtant prenez garde
Car son chant c’est celui de l’amour
Ladia, quand il reviendra
Ladia, il vous sourira
Ladia, puis il vous prendra dans ses bras
Votre cœur dira "oui", par mégarde
Et alors votre cœur sera pris
Car le chant d’un gardian qui s’attarde
Prend les cœurs et les garde pour lui
Ô vous qui entendez ce chant
Gardez vos belles fermement
Le chant d’un gardian de Camargue
C’est l’adieu pour un amant
C’est le chant d’un gardian de Camargue
Belles filles, attendez son retour
Attendez, et pourtant prenez garde
Car son chant c’est celui de l’amour
Ladia, quand il reviendra
Ladia, il vous sourira
Ladia, puis il vous prendra dans ses bras
Votre cœur dira "oui", par mégarde
Et alors votre cœur sera pris
Car le chant d’un gardian qui s’attarde
Prend les cœurs et les garde pour lui
Méditerranée
Sous le climat qui fait chanter tout le Midi,
Sous le soleil qui fait mûrir les ritournelles,
Dans tous les coins on se croirait au Paradis
Près d’une mer toujours plus bleue, toujours plus belle
Et pour qu’elle ait dans sa beauté
plus de douceur
Mille jardins lui font
comme un collier de fleurs...
Méditerranée
Aux îles d’or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C’est une fée qui t’a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée !
Au clair de lune,
entendez-vous dans le lointain,
Comme un écho
qui, sur les vagues, s’achemine
Entendez-vous le gai refrain des tambourins
Accompagné du trémolo des mandolines ?
C’est la chanson qui vient bercer,
toutes les nuits,
Les amoureux du monde entier
qu’elle a séduits.
Vieilles chansons
Ah le petit vin blanc
Voici le printemps
La douceur du temps
Nous fait des avances
Partez mes enfants
Vous avez vingt ans
Partez en vacances
Vous verrez agiles
Sur l’onde tranquille
Les barques dociles
Au bras des amants
De fraîches guinguettes
Des filles bien faites
Y a des chansonnettes
Et y a du vin blanc
Ah, le petit vin blanc
Qu’on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du coté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent
Aux marches du palais
Aux marches du palais (bis)
Y a une tant belle fille lon la
Y a une tant belle fille
Elle a tant d'amoureux (bis)
Qu'elle ne sait lequel prendre lon la
Qu'elle ne sait lequel prendre
C'est un petit cordonnier (bis)
Qu'a eu la préférence lon la
Qu'a eu la préférence
Et c'est en la chaussant (bis)
Qu'il en fit la demande lon la
Qu'il en fit la demande
La belle si tu voulais (bis)
Nous dormirions ensemble lon la
Nous dormirions ensemble
Dans un grand lit carré (bis)
Couvert de toile blanche lon la
Couvert de toile blanche
Aux quatre coins du lit (bis)
Quatre bouquets de pervenches lon la
Quatre bouquets de pervenches
Dans le mitant du lit (bis)
La rivière est profonde lon la
La rivière est profonde
Tous les chevaux du roi (bis)
Pourraient y boire ensemble lon la
Pourraient y boire ensemble
Et nous y dormirions (bis)
Jusqu'à la fin du monde lon la
Jusqu'à la fin du monde
La petite diligence
Mon arrière Grand-Mère m’a conté
L’histoire de son mariage
C’est un beau roman du temps passé
Qui débuta par un beau voyage
En ce temps-là, pour aller loin,
On connaissait à peine le train
Et l’on trouvait déjà bien beau
La voiture et les chevaux!
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Il y avait un vieux notaire
Un curé et son bréviaire
Une fille à marier
Un monsieur très distingué
Le notaire dormait, le curé priait
La belle rougissait en silence;
Le monsieur parlait et lui récitait
Des rondeaux et des sonnets
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Par la pluie et le beau temps
Lorsque les chevaux péniblement
Avaient fait trente kilomètres
A l’hostellerie du "Cheval Blanc »
On passait la nuit, pour s’en remettre;
Pour aller de Paris à Tours,
Il fallait bien au moins huit jours
Evidemment ça donnait le temps
De se connaître amplement
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Lorsque la côte était dure
Ils descendaient de voiture
Et poussaient allègrement
Car c’était le règlement
Le ciel était bleu et le beau monsieur
Faisait les doux yeux à la belle.
Tandis que le curé se disait: « Ca y est!
Ces deux-là je vais les marier! »
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
Arriva enfin à Tours
Et c’est tout le roman d’amour
C’est toujours pareil en France
Mis à part les diligences
Quand on veut se marier
Il faut savoir voyager
Il faut savoir voyager Hue!
La Valse brune
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumièr’ importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.
Ils ne sont pas des gens à valse lente
Les bons rôdeurs qui glissent dans la nuit
Ils lui préfèrent la vals’ entraînante
Souple, rapid’ où l’on tourne sans bruit
Silencieux, ils enlacent leurs belles,
Mêlant la cott’ avec le cotillon.
Légers, légers ils partent avec elles
Dans un gai tourbillon
Ils ne sont pas tendres pour leurs épouses,
Et, quand il faut, savent les corriger.
Un seul soupçon de leurs âmes jalouses
Et les rôdeurs sont prêts à se venger.
Tandis qu’ils font, à Berthe, à Léonore
Un madrigal en vers de leur façon,
Un brave agent, de son talon sonore,
Souligne la chanson.
Quand le rôdeur, dans la nuit, part en chasse
Et qu’à la gorge il saisit un passant,
Les bons amis, pour que tout bruit s’efface,
Non loin de lui chantent en s’enlaçant.
Tandis qu’il pille un logis magnifique,
Où d’un combat il sait sortir vainqueur,
Les bons bourgeois, grisés par la musique
Murmurent tous en chœur…
Le temps des cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles,
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Évitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des peines d’amour.
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte,
Et Dame Fortune, en m’étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.
Qué será será
Dans le berceau d'un vieux château
Une promesse vient d'arriver
Une princesse toute étonnée
A qui l'on vient chanter :
Qué será será
Demain n'est jamais bien loin
Laissons l'avenir, venir
Qué será será
Qui vivra, verra
On vit grandir et puis rêver
La jeune fille qui demandait :
"Dis-moi ma mie si j'aimerai"
Et sa maman disait :
Quand vint l'amant de ses amours
La demoiselle lui demanda :
"M'es-tu fidèle jusqu'à toujours ?"
Et le garçon chanta :
Quand elle chante à son enfant
Dans un sourire, cet air charmant
C'est pour lui dire que dans la vie
Rien n'est jamais fini
Rossignol
Il était une fois une fille de roi
Au cœur plein de tristesse
Enfermée nuit et jour au sommet d'une tour
Elle pleurait toujours
Un jour, prenant son vol un gentil rossignol
Vint dire à la princesse
"Je t'apporte l'espoir"
Et c'est pour le revoir
Qu'elle chantait le soir
Rossignol, rossignol de mes amours
Dès que minuit sonnera
Quand la lune brillera
Viens chanter sous ma fenêtre
Rossignol, rossignol de mes amours
Quand ton chant s'élèvera
Mon chagrin s'envolera
Et l'amour viendra peut-être
Ce soir, sous ma fenêtre
Reviens, gentil rossignol
Le rossignol revint, se posa
Sur la main de la belle princesse
Elle le caressa puis elle l'embrassa
Et il se transforma en un prince charmant
Qui devint le galant de sa jolie maîtresse
Et c'est pourquoi depuis les filles du pays
Chantent toutes les nuit's
Yves Duteil
Yves Duteil nous démontre dans toutes ses chansons que l'on peut être très gentil et bienveillant, poli et tolérant, tout en ayant un regard sévère et critique sur toutes les injustices et les dysfonctionnements de notre monde.
Pour les enfants du monde entier
-Pour les enfants du monde entier
Qui n’ont plus rien à espérer
Nous voulons faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre
-À chaque enfant qui disparaît,
C’est l’Univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l’avenir
De pouvoir nous appartenir
-On voit des enfants s’en aller,
Sourire aux lèvres et cœur léger
Vers la mort et le paradis
Que des adultes leur ont promis
-Mais quand ils sautent sur les mines
C’est bien Mozart qu’on assassine
Si le bonheur est à ce prix,
De quel enfer s’est-il nourri
-Et combien faudra-t-il payer
De silence et d’obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire
-Quel testament, quel évangile,
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d’innocence
À tant de larmes et de souffrances
-La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de barbelés
-Peut-on convaincre un dictateur
d’écouter battre un peu son cœur
Peut-on souhaiter d’un président
qu’il pleure aussi de temps en temps
-Pour les enfants du monde entier
Qui n’ont de voix que pour pleurer
Nous voulons faire une prière
À tous les Maîtres de la Terr
-Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d’enfants
-Puisque l’on sait de par le monde,
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël,
Que la trêve soit éternelle
-Qu’elle taise à jamais les rancœurs
Et qu’elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu’au bout de l’éternité
-On a pas l’ombre d’un pouvoir
Mais le cœur débordant d’espoir
Et de chansons pour aujourd’hui
Qui sont des hymnes pour la vie
-Et des ghettos, des bidonvilles,
Du cœur du siècle de l’exil
Des voix s’élèvent un peu partout
Qui font chanter les gens / debout
-Vous pouvez fermer vos frontières,
Bloquer vos ports et vos rivières
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés
-Ce sont les mères qui les apprennent
À leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de... la liberté
Pour les enfants du monde entier
Pour les enfants du monde entier