Dominique 06/12/2025
Basque
Hegoak
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou (bis)
Hegoak ebaki banizkio
Néria i—zango zen
Ez zuen al—d(e) egingo
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la -La la - la la la - la la la
Hou hou - Hou hou
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik xoria nu—en maite
Hegoak avec traduction
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou (bis)
Hegoak ebaki banizkio
Si je lui avais coupé les ailes
Néria i—zango zen
Il aurait été à moi
Ez zuen al—d(e) egingo
Il ne serait pas parti
Bainan horrela
Mais alors
Ez zen gehiago txoria izango
Il n’aurait plus été un oiseau
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
Et moi
xoria nu—en maite
C’est l’oiseau que j’aimais
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la -La la - la la la - la la la
Hou hou - Hou hou
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la - la la
Hou hou -- Hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou h (bis)
Boby Lapointe
Ta Katie t'a quitté
Ce soir au bar
De la gare
Igor hagard est noir
Il n'arrêt' guèr' de boir'
Car sa Katia,
sa jolie Katia
vient de le quitter
Sa Katie l'a quitté
Il a fait chou-blanc
Ce grand-duc avec ses trucs
Ses astuces, ses ruses de Russe blanc
"Ma tactique était toc"
Dit Igor qui s'endort Ivre mort au comptoir
Du bar
Un Russe blanc qui est noir
Quel bizarre hasard Se marr'nt
Les fêtards paillards du bar
Car encore Igor y dort
Mais près d' son oreille
Merveille Un réveil vermeil
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
T'es cocu, qu'attends-tu?
Cuite-toi, t'es cocu
T'as qu'à, t'as qu'à t' cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t'a quitté
Ôte ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu'on t'a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout comptés
Et quitte ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Tout à côté
Des catins décaties
Taquinaient un cocker coquin
Et d'étiques coquettes
Tout en tricotant
Caquetaient et discutaient et critiquaient
Un comte toqué
Qui comptait en tiquant
Tout un tas de tickets
de quai
Quand tout à coup
Tic-tac-tic, et brrring!
Au matin quel réveil
Mâtin quel réveille-matin
S'écrie le Russe, blanc de peur
Pour une sonnerie... C'est une belle sonnerie!
Bourvil
Le gentil Bourvil avait un vrai talent de chanteur ajouté à son talent de comédien. La tendresse bien sûr, la drôlerie, la vie.
La tendresse
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
mais s'il faut rester
des semaines sans rien faire
Hé bien on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui, mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Am F
On peut vivre sans richesse,
G C
Presque sans le sou
F Dm
Des seigneurs et des princesses
E7 Am
Y'en n'a plus beaucoup
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
On ne le pourrait pas
F C
Non non non non
E7 Am
On ne le pourrait pas
[Verse 2]
Am F
On peut vivre sans la gloire
G C
Qui ne prouve rien
F Dm
Etre inconnu dans l'histoire
E7 Am
Et s'en trouver bien
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
il n'en est pas question
F C
Non non non non
E7 Am
il n'en est pas question
[Interlude]
C G
Quelle douce faiblesse
C G
Quel joli sentiment
Am E
Ce besoin de tendresse
Am E
Qui nous vient en naissant
E7 Am E7
Vraiment vraiment vraiment
[Verse 3]
Am F
Le travail est nécessaire
G C
Mais s'il faut rester
F Dm
Des semaines sans rien faire
E7 Am
Eh bien on s'y fait
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
le temps vous paraît long
F C
Long long long long
E7 Am
le temps vous parait long
[Instrumental]
F7
[Verse 4]
Bbm Gb
Dans le feu de la jeunesse
Ab Db
Naissent les plaisirs
Gb Ebm
Et l'amour fait des prouesses
F7 Bbm
Pour nous éblouir
F7 Bbm
Oui mais sans la tendresse
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
[Verse 5]
Bbm Gb
Quand la vie impitoyable
Ab Db
Vous tombe dessus
Gb Ebm
On est plus qu'un pauvre diable
F Bbm
Broyé et déçu
F7 Bbm
Alors sans la tendresse
F7 Bbm
d'un coeur qui nous soutient
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
on n'irait pas plus loin
[Interlude]
Db Ab
Un enfant vous embrasse
Db Ab
Parce qu'on le rend heureux
Bbm F
Tous nos chagrins s'effacent
Bbm F
On a les larmes aux yeux
F7 Bbm F7
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu
[Verse 7]
Bbm Gb
Dans votre immense sagesse
Ab Db
Immense ferveur
Gb Ebm
Faites donc pleuvoir sans cesse
F Bbm
Au fond de nos cœurs
F7 Bbm
Des torrents de tendresse
F7 Bbm
pour que règne l'amour
Ebm Db
Règne l'amour
F7 Bbm
jusqu'à la fin des jours.
Brassens
Georges Brassens. Celui que tout le monde aurait aimé avoir pour copain, d'abord, et pour ami ensuite. Il est encore présent tous les jours dans nos pensées et ses chansons nous accompagnent tous les jours dans toutes les situations que nous rencontrons. Un grand et généreux poète !
Auprés de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
J'ai plaqué mon chêne comme un saligaud
Mon copain le chêne mon alter ego
On était du même bois
un peu rustique, un peu brut
Dont on fait n'importe quoi
sauf naturellement les flûtes
J'ai maintenant des frênes,
des arbres de Judée
Tous de bonne graine
de haute futaie
Mais toi, tu manques à l'appel
ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
mon mât de cocagne
Je suis un pauvre type j'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher
sans jamais m'brûler la lippe
L'tabac d'la vache enragée
dans sa bonne vieille tête de pipe
J'ai des pipes d'écume
ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume
en levant le front
Mais j'retrouverai plus ma foi
dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois
sacré nom d'une pipe
Le surnom d'infâme me va comme un gant
D'avec que ma femme j'ai foutu le camp
Parce que depuis tant d'années
c'était pas une sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
au milieu de la figure
Je bats la campagne pour dénicher la
Nouvelle compagne, valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
quand j'perdais mes billes
J'avais une mansarde pour tout logement
Avec des lézardes sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habite plus d'mansarde il peut désormais
Tomber des hallebardes je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux
Que j'ai pas vu la lune
Brave Margot
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l’herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L’adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C’était tout c’quelle avait pauvrette
Comm’ coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Émue, Margot le laissa faire
Brav’ Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S’en alla le dire à tout l’monde
Et le lendemain
L’maître d’école et ses potaches
Le mair’, le bedeau, le bougnat
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça
Le facteur d’ordinair’ si preste
Pour voir ça, n’distribuait plus
Les lettres que personne au reste
N’aurait lues
Pour voir ça, Dieu le leur pardonne
Les enfants de cœur au milieu
Du Saint Sacrifice abandonnent
Le saint lieu
Les gendarmes, mêm’ mes gendarmes
Qui sont par natur’ si ballots
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau
Mais les autr’s femmes de la commune
Privées d’leurs époux, d’leurs galants
Accumulèrent la rancune
Patiemment
Puis un jour ivres de colère
Elles s’armèrent de bâtons
Et farouches elles immolèrent
Le chaton
La bergère après bien des larmes
Pour s’consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes
Que pour lui
Le temps passa sur les mémoires
On oublia l’évènement
Seul des vieux racontent encore
À leurs p’tits enfants
J'm'suis fait tout p'tit
Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fais le beau
Quand elle me sonne
J'étais chien mchant, elle me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents d'loup, je les ai changés
Pour des quenottes
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui fait "Maman" quand on la touche
J'étais dur à cuire, elle m'a converti
La fine mouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup, quand elle est furie
Qu'elle est méchante
Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire
Bien qu'elle soit jalouse au-delà de tout
Et même pire
Une jolie pervenche qui m'avait paru
Plus jolie qu'elle
Une jolie pervenche un jour en mourut
À coups d'ombrelle
Tous les somnambules, tous les mages m'ont
Dit sans malice, Qu'en ses bras en croix, je subirai mon Dernier supplice
Il en est de pires, il en est d'meilleurs
Mais tout prendre Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs S'il faut se pendre
La mauvaise réputation
Au village, sans prétention
J’ai mauvaise réputation
Qu’je m’démène ou qu’je reste coi
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Je ne fais pourtant de tort à personne
En n’écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j’croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J’lance la patte et pourquoi le taire
Le cul-terreux se r’trouve par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde se rue sur moi
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d’être Jérémie
Pour d’viner l’sort qui m’est promis
S’ils trouv’nt une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant les ch’mins qui n’mènent pas à Rome
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout l’mond’ viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu !
Charles Aznavour
Le grand Charles Aznavour au si grand talent. Un poète, un interprète, un travailleur inlassable. L'illustration de ce que peut donner le travail acharné associé à un talent prestigieux. Je ne le chante que depuis peu.
Emmenez-moi
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que... la misère
Serait moins pénible au soleil
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Au reflet de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
[Verses]
Em D
Vers les docks où le poids et l'ennui
Em B7
Me courbent le dos
Em D
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Em B7 Em
Les bateaux
C D
Ils viennent du bout du monde
C
Apportant avec eux
D
Des idées vagabondes
C
Aux reflets de ciel bleu
G
De mirage
C
Traînant un parfum poivré
G
De pays inconnus
C
Et d'éternels étés
G
Où l'on vit presque nu
B7
Sur les plages
Em D
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Em B7
Que le ciel du Nord
Em D
J'aimerais débarbouiller ce gris
Em
En virant de bord
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Dans les bars à la tombée du jour
Em B7
Avec les marins
Em D
Quand on parle de filles et d'amour
Em B7 Em
Un verre à la main
C D
Je perds la notion des choses
C
Et soudain ma pensée
D
M'enlève et me dépose
C
Un merveilleux été
G
Sur la grève
G C
Où je vois tendant les bras
G
L'amour qui comme un fou
C
Court au-devant de moi
G
Et je me pends au cou
B7
De mon rêve
Em D
Quand les bars ferment, que les marins
Em B7
Rejoignent leur bord
Em D
Moi je rêve encor' jusqu'au matin
Em
Debout sur le port
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Un beau jour sur un rafiot craquant
Em B7
De la coque au pont
Em D
Pour partir je travaillerais dans
Em B7
La soute à charbon
C D
Prenant la route qui mène
C
A mes rêves d'enfant
D
Sur des îles lointaines
C
Où rien n'est important
G
Que de vivre
G C
Où les filles alanguies
G
Vous ravissent le coeur
C
En tressant m'a t'on dit
G
De ces colliers de fleurs
B7
Qui enivrent
Em D
Je fuirais laissant là mon passé
Em B7
Sans aucun remords
Em D
Sans bagage et le coeur libéré
Em B7
En chantant très fort
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
La Bohême
Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu’on s’est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu’un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d’y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l’hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m’arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d’un sein
du galbe d’une hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un café-crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l’on s’aime
Et qu’on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l’air du temps
Quand au hasard des jours
Je m’en vais faire un tour
À mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d’un escalier
Je cherche l’atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes
On était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout
Dm
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans
Am Dm
Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là
Am
Accrochait ces lilas jusque sous nos fenêtres
Dm
Et si l'humble garni qui nous servait de nid
Am Dm
Ne payait pas de mine, c'est là qu'on s'est connu
E9 Am
Moi qui criait famine et toi qui posait nue
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème, ça voulait dire on est heureux
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème, nous ne mangions qu'un jour sur deux
[Verse 2]
Dm
Dans les cafés voisins nous étions quelques uns
Am Dm
Qui attendions la gloire et bien que miséreux
Am
Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire
Dm
Et quand quelque bistro contre un bon repas chaud
Am Dm
Nous prenait une toile nous récitions des vers
E9 Am
Groupés autour du poêle en oubliant l'hiver
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire tu es jolie
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous avions tous du génie
[Verse 3]
Dm
Souvent il m'arrivait devant mon chevalet
Am Dm
De passer des nuits blanches retouchant le dessin
Am
De la ligne d'un sein du galbe d'une hanche
Dm
Et ce n'est qu'au matin qu'on s'assayait enfin
Am Dm
Devant un café-crême épuisés mais ravis
E9 Am
Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire on a vingt ans
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous vivions de l'air du temps
[Verse 4]
Dm
Quand au hasard des jours je m'en vais faire un tour
Am Dm
A mon ancienne adresse je ne reconnais plus
Am
Ni les murs, ni les rues qui ont vu ma jeunesse
Dm
En haut d'un escalier je cherche l'atelier
Am Dm
Dont plus rien ne subsiste dans son nouveau décor
E9 Am
Montmartre semble triste et les lilas sont morts
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème on était jeunes, on était fous
Dm Am Dm E7 Am Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème ça ne veut plus rien dire du tout
Charles Trénet
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Quand la nuit fait chanter
plus fort et mieux que moi
Tous les chats tous les chats tous les chats
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats, de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là,
la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver,
il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Papa dit qu'il a vu ça lui
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient, un jour la fin du monde
Les journaux commentaient
en termes émouvants
Les avis, les aveux, des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C’est alors que docteurs, savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en chœur
Philosophes, écoutez
cette fable est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel
de bien des rendez-vous
Il s'efface, il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin,
il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part, il revient,
il s'en va n'importe où
Cherchez-le, il est un peu partout
Cm
Sous le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Cm
Quand j'attends ta venue mon amie
Db
Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
G7 Cm
Tous les chats, tous les chats, tous les chats
Cm
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
Cm
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Db
Des chansons que je sais, que je traduis pour toi
G7 C
Les voici, les voici, les voilà.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 2]
Cm
Des savants avertis par la pluie et le vent
Cm
Annonçaient un jour la fin du monde
Db
Les journaux commentaient en termes émouvants
G7 Cm
Les avis, les aveux des savants
Cm
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Cm
Si le monde était pris dans la ronde
Db
C'est alors que docteurs, savants et professeurs
G7 C
Entonnèr'nt subito tous en choeur.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 3]
Cm
Philosoph's écoutez cette fable est pour vous
Cm
Le bonheur est un astre volage
Db
Il s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
G7 Cm
Il s'efface et se meurt devant nous
Cm
Quand on croit qu'il est loin, Il est là tout près d'vous
Cm
Il voyage il voyage il voyage
Db
Puis il part il revient, il s'en va n'importe où
G7 C
Cherchez le il est un peu partout.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
Em
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
Claude Nougaro
Le petit taureau de Toulouse, un poète à fleur de peau.
Armstrong
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir
Quel manque de pot
Solo Oui, j'ai beau voir le ciel
Tous Le ciel
Solo l'oiseau
Tous l'oiseau
Rien, rien, rien ne luit là-haut
Les anges zéro
Je - suis - blanc - de - peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Solo Chante pour moi Louis
Tous Louis
Solo Oh oui
Tous Oh oui
Chante, chante, chante, ça tient chaud
J'ai froid, oh moi
Qui - suis - blanc - de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire
C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
Solo On voit surtout du rouge
Tous du rouge
Solo du rouge
Tous du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu'on soit ma foi
Noir - ou - blanc - de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?
Ce serait rigolo
Allez Louis
Allez Luia........
Au-delà
de nos oripeaux-o
Noir et blanc
son-ont ressemblants
Com' -- deux -- gout--tes -- d'eau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau
Em B7 Em Am Em B7 Em
Quand on veut chanter l'espoir quel manque de pot !
Em Am Em B7 Em Am
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau, rien rien rien ne luit là-haut
Em Am7 Em B7 Em
Les anges, zéro, je suis blanc de peau
[Bridge]
Em G C B7 Em G C B7
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, tu te fend la poire, on voit toutes tes dents
Em B7 Em Am Em B7 Em
Moi, je broie plutôt du noir, du noir en dedans
Em Am Em B7 Em Am
Chante pour moi, Louis, oh oui, chante chante chante, ça tient chaud
Em Am7 Em B7 Em
J'ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, la vie, quelle histoire, c'est pas très marrant
Em B7 Em Am Em B7 Em
Qu'on l'écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
Em Am Em B7 Em Am
On voit surtout du rouge, du rouge, sans sans sans trêve ni repos
Em Am7 Em B7 Em
Qu'on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, un jour, tôt ou tard, on n'est que des os
Em B7 Em Am Em B7 Em
Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo
Em Am Em B7 G7 A7
Allez, Louis, alléluia, au-delà de nos oripeaux
Em B7 Em
Noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau
Am Em
Oh Yeah
Edith Piaf
L'hymne à l'amour
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour innondera mes matins
Tant qu'mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la Lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment
[Verse 1]
G B7 Em Em7
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Am Am/G D D7
Et la terre peut bien s'écrouler
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Je me fous du monde entier
[Verse 2]
G B7 Em Em7
Tant que l'amour inondera mes matins
Am Am/G D D7
Tant que mon corps frémira sous tes mains
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importent les problèmes
G Em Am D G
Mon amour puisque tu m'aimes
[Bridge 1]
Em B Em
J'irais jusqu'au bout du monde
Em B Em
Je me ferais teindre en blonde
C B7
Si tu me le demandais
G D G
J'irais décrocher la lune
G D G
J'irais voler la fortune
F#7 B7
Si tu me le demandais
[Bridge 2]
Em B Em
Je renierais ma patrie
Em B Em
Je renierais mes amis
C B7
Si tu me le demandais
Am D G
On peut bien rire de moi
B7 B Em
Je ferais n'importe quoi
C B7
Si tu me le demandais
[Verse 3]
G B7 Em Em7
Si un jour la vie t'arrache à moi
Am Am/G D D7
Si tu meurs que tu sois loin de moi
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Car moi je mourrais aussi
[Verse 4]
G B7 Em Em7
Nous aurons pour nous l'éternité
Am Am/G D D7
Dans le bleu de toute l'immensité
[End Chorus]
G B7 C Cm
Dans le ciel plus de problèmes
G Em Am D G
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Milord
Allez, venez, Milord
Vous asseoir à ma table
Il fait si froid, dehors
Ici c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon cœur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord
Vous n'm'avez jamais vue
Je n'suis qu'une fille du port
Qu'une ombre de la rue
Pourtant j'vous ai frôlé
Quand vous passiez hier
Vous n'étiez pas peu fier
Dame! Le ciel vous comblait
Votre foulard de soie
Flottant sur vos épaules
Vous aviez le beau rôle
On aurait dit le roi
Vous marchiez en vainqueur
Au bras d'une demoiselle
Mon Dieu! Qu'elle était belle
J'en ai froid dans le cœur
Dire qu'il suffit parfois
Qu'il y ait un navire
Pour que tout se déchire
Quand le navire s'en va
Il emmenait avec lui
La douce aux yeux si tendres
Qui n'a pas su comprendre
Qu'elle brisait votre vie
L'amour, ça fait pleurer
Comme quoi l'existence
Ça vous donne toutes les chances
Pour les reprendre après
Allez, venez, Milord
Vous avez l'air d'un môme
Laissez-vous faire, Milord
Venez dans mon royaume
Je soigne les remords
Je chante la romance
Je chante les milords
Qui n'ont pas eu de chance
Regardez-moi, Milord
Vous n'm'avez jamais vue
Mais vous pleurez, Milord?
Ça j'l'aurais jamais cru
Eh ben, voyons, Milord
Souriez-moi, Milord
Mieux qu'ça, un petit effort
Voilà, c'est ça
Allez, riez, Milord
Allez, chantez, Milord
Mais oui, dansez, Milord
Bravo, Milord
Encore, Milord
G C
Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table,
G Em A7 D7
il fait si froid, dehors, ici c'est confortable.
G G7 C
Laissez vous faire, Milord, et prenez bien vos aises,
A7 G A7 D7
vos peines sur mon coeur, et vos pieds sur une chaise.
G C
Je vous connais, Milord, vous n'm'avez jamais vue,
G C
je ne suis qu'une fille du port, qu'une ombre de la rue.
[Verse 1]
Gm Gm
Pourtant j'vous ai frôlé, quand vous passiez hier,
Gm F6
Vous n'étiez pas peu fier, Dame! Le ciel vous comblait:
Eb6 F Eb
Votre foulard de soie flottant sur vos épaules,
Cm Eb
Vous aviez le beau rôle, on aurait dit le roi.
Gm F
Vous marchiez en vainqueur au bras d'une demoiselle,
Eb D Eb
Mon Dieu! Qu'elle était belle, j'en ai froid dans le coeur.
[Chorus]
G C
Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table,
G A D
il fait si froid, dehors, ici c'est confortable.
G C
Laissez vous faire, Milord, et prenez bien vos aises,
G A D
vos peines sur mon coeur, et vos pieds sur une chaise.
G C
Je vous connais, Milord, vous n'm'avez jamais vue,
G C G
je ne suis qu'une fille du port, qu'une ombre de la rue.
[Verse 2]
Gm Gm D
Dire qu'il suffit parfois, qu'il y ait un navire,
Gm F6
pour que tout se déchire, quand le navire s'en va.
Eb6 F Eb
Il emmenait avec lui, la douce aux yeux si tendres,
Cm Eb
qui n'a pas su comprendre, qu'elle brisait votre vie.
Gm F Gm F
L'amour, ça fait pleurer comme quoi l'existence
Eb D Eb
Ça vous donne toutes les chances, pour les reprendre après.
[Chorus]
G C
Allez, venez, Milord! Vous avez l'air d'un môme!
G A D
Laissez vous faire, Milord, venez dans mon royaume:
G C
Je soigne les remords, Je chante la romance,
G A D
Je chante les milords qui n'ont pas eu de chance!
G C
Regardez moi, Milord, vous n'm'avez jamais vue...
G C
...Mais... vous pleurez, Milord? Ça... j'l'aurais jamais cru!...
G C G
Eh ben, voyons, Milord! Souriez moi, Milord!
[Outro]
A D
...Mieux qu' ça! Un p'tit effort...
G C
Voilà, c'est ça! Allez, riez, Milord!
Allez chantez, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Mais oui, dansez, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Bravo, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Encore, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da,
Non je ne regrette rien
Non, rien de rien Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié Je me fous du passé
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux
Balayé les amours
Avec leurs trémolos
Balayé pour toujours
Je repars à zéro
Non, rien de rien Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd'hui
Ça commence avec toi
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Daug
Ni le bien qu'on m'a fait
D6 Bm/E E
Ni le mal tout ça m'est bien égal
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Bm E
C'est payé, balayé, oublié
E7 A
Je me fous du passé
[Verse]
N.C. A
Avec mes souvenirs, j'ai allumé le feu
E7
Mes chagrins, mes plaisirs
A
Je n'ai plus besoin d'eux !
A
Balayés les amours, avec tous leurs trémolos
E
Balayés pour toujours
A
Je repars à zéro
[Chorus]
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Daug
Ni le bien qu'on m'a fait
D6 Bm/E E
Ni le mal tout ça m'est bien égal
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
[Outro]
D Daug D6 D7
Car ma vie, car mes joies
E6/C# E7
Aujourd'hui,
N.C. E7 A (A6 A) F (F6 F) A (xx9787)
ça commence avec toi
Françoise Hardy
Tous les garçons et les filles
Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue
deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c'est d'être heureux
Et les yeux dans les yeux
et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux
sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule,
car personne ne m'aime
Mes jours comme mes nuits
sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennuis
Personne ne murmure
"je t'aime" à mon oreille
Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d'avenir
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent très bien ce qu'aimer veut dire
Et les yeux dans les yeux
et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux
sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule
par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule,
car personne ne m'aime
Mes jours comme mes nuits
sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennuis, oh
Quand donc pour moi brillera le soleil
Com les garçons et les filles de mon âge
Connaîtrais-je bientôt c' qu'est l'amour
Com les garçons et les filles de mon âge
Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans ses yeux
et la main dans sa main
J'aurai le cœur heureux
sans peur du lendemain
Le jour où je n'aurai
plus du tout l'âme en peine
Le jour où moi aussi
j'aurai quelqu'un qui m'aime
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Se promènent dans la rue deux par deux
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Savent bien ce que c'est qu'être heureux
C Am Dm7 G7
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
C Am Dm7 G7
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C (C7)
Oui mais moi, je vais seule, car person-ne ne m'aime
[Bridge]
F C (C7)
Mes jours comme mes nuits
F G
Sont en tous points pareils
F C
Sans joies et pleins d'ennuis
F Dm G7
Personne ne murmure "je t'aime" à mon oreille
[Verse 2]
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Font ensemble des projets d'avenir
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Savent très bien ce qu'aimer veut dire
[Chorus]
C Am Dm7 G7
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
C Am Dm7 G7
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C (C7)
Oui mais moi, je vais seule, car person-ne ne m'aime
[Bridge]
F C (C7)
Mes jours comme mes nuits
F G
Sont en tous points pareils
F C
Sans joies et pleins d'ennuis
F Dm G7
Oh! Quand donc pour moi brillera le soleil ?
[Verse 3]
C Am
Comme les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Connaîtrais-je bientôt ce qu'est l'amour?
C Am
Comme les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
je me demande quand viendra le jour
[Chorus]
C Am Dm7 G7
Où les yeux dans ses yeux et la main dans sa main
C Am Dm7 G7
J'aurai le coeur heureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Le jour où je n'aurai plus du tout l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C
Le jour où, moi aussi, j'aurai quelqu'un qui m'aime
Georges Moustaki
Ma liberté
Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté, C'est toi qui m'a aidé
À larguer les amarres
Pour aller n'importe où,
pour aller jusqu'au bout
des chemins de fortune
Pour cueillir, en rêvant,
une rose des vents
sur un rayon de lune
Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire
tes moindres exigences
J'ai changé de pays,
j'ai perdu mes amis
pour gagner ta confiance
Ma liberté
Tu as su désarmer
Toutes mes habitudes
Ma liberté Toi qui m'a fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir une belle aventure
Toi qui m'as protégé
quand j'allais me cacher
pour soigner mes blessures
Ma liberté
Pourtant je t'ai quittée
Une nuit de Décembre
J'ai déserté les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier
Les pieds et poings liés, je me suis laissé faire
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour
et sa belle geôlière
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Longtemps je t'ai gardée
G G7 C E7
Comme une perle rare
Am Dm
Ma liberté, C'est toi qui m'a aidé
E7 Am
A larguer les amarres
C F
Pour aller n'importe où
C
Pour aller jusqu'au bout
Am
Des chemins de fortune
F C
Pour cueillir en rêvant
E7
Une rose des vents
Am
Sur un rayon de lune
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Devant tes volontés
G G7 C
Mon âme était soumise
Am Dm
Ma liberté, Je t'avais tout donné
E7 Am
Ma dernière chemise
C F
Et combien j'ai souffert
C
Pour pouvoir satisfaire
Am
Toutes tes exigences
F C
J'ai changé de pays
E7
J'ai perdu mes amis
Am
Pour gagner ta confiance
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Tu as su désarmer
G G7 C E7
Toutes Mes habitudes
Am Dm
Ma liberté, Toi qui m'a fait aimer
E7 Am
Même la solitude
C F
Toi qui m'as fait sourire
C
Quand je voyais finir
Am
Une belle aventure
F C
Toi qui m'as protégé
E7
Quand j'allais me cacher
Am
Pour soigner mes blessures
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Pourtant je t'ai quittée
G G7 C E7
Une nuit de décembre
Am Dm
J'ai déserté les chemins écartés
E7 Am
Que nous suivions ensemble
C F
Lorsque sans me méfier
C
Les pieds et poings liés
Am
Je me suis laissé faire
F C
Et je t'ai trahi pour
E7
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Dm Am
Et je t'ai trahi pour
G
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Gérard Lenorman
La ballade des gens heureux
Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu n’a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t’offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Toi qui as planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Il s’endort et tu le regardes
C’est un enfant il te ressemble un peu
Je viens lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu’il veut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Gilles Vigneault
Chère Dominique
Chère Dominique c'est à ton tour
de te laisser parler d'amour
Chère Dominique c'est à ton tour
de te laisser parler d'amour
Le temps que l'on prend pour dire Je t'aime
C'est le seul qui reste au bout de nos jours
Les voeux que l'on fait, les fleurs que l'on sème
Chacun les récolte en soi-même
Au beau jardin du temps qui court
Le temps de s'aimer, le jour de le dire
Fond comme la neige aux doigts du printemps
Fêtons de nos joies, fêtons de nos rires
Ces yeux où nos regards se mirent
C'est demain que j'avais vingt ans
Le ruisseau des jours aujourd'hui s'arrête
Et forme un étang où chacun peut voir
Comme en un miroir l'amour qu'il reflète
Pour ces coeurs à qui je souhaite
Le temps de vivre leurs espoirs
Hugues Aufray
L'inusable Hugues Auffray toujours là en 2022 avec une envie de vivre à faire pâlir les étoiles. Il nous accompagne tout au long de notre vie avec ses chansons simples et attachantes.
Santiano
C’est un fameux trois mats fin comme un oiseau
Hisse et oh Santiano
Dix-huit nœuds quatre cents tonneaux
Je suis fier d’y être matelot
Tiens bon la barre et tiens bon le vent
Hisse et oh Santiano
Si dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu’à San Francisco
Je pars pour de longs mois en laissant Margot
Hisse et oh Santiano
D’y penser j’avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo
On prétend que là-bas l’argent coule à flot
Hisse et oh Santiano
On trouve l’or au fond des ruisseaux
J’en ramènerai plusieurs lingots
Un jour je reviendrai chargé de cadeaux
Hisse et oh Santiano
Au pays j’irai voir Margot
À son doigt je passerai l’anneau
Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hisse et oh... Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu’à San Francisco
Italien
Bella Ciao
(Très lent et récitatif)
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao ! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
(Très rythmé et en s'accélérant)
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
(Reprise très rapide des 2 premiers couplets)
La la la la - la la la la -
(Très lent et récitatif)
E se io muoio da partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
(Très rythmé et en s'accélérant)
E seppellire lassù in montagna
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
La la la la - la la la la -
(Très rapide )
Tutte le genti che passeranno
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
E questo è il fiore del partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà
E questo è il fiore
del partigiano
Morto - per - la - libertà
La la la la - la la la la -
Bella Ciao (avec traduction)
RÉCITATIF TRÈS LENT
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
O bella, ciao! bella, ciao!
O belle, au revoir! belle, au revoir!
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
E ho trovato l’invasor
Et j’ai trouvé l’envahisseur
RYTHMÉ (123) LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
Ché mi sento di morir
Parce que j’ai l’impression de mourir
La la la la - la la la la -
La la la la la la la la - la la la la
La la la la
TRÈS RAPIDE
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
RÉCITATIF TRÈS LENT
E se io muoio da partigiano
Et si je meurs en tant que partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Tu dois m’enterrer
RYTHMÉ 123 LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
E seppellire lassù in montagna
Et m’enterrer là-haut dans les montagnes
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
A l’ombre d’une belle fleur
La la la la - la la la la -
TRÈS RAPIDE
Tutte le genti che passeranno
Toutes les personnes qui passeront
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
Et puis ils diront "Quelle belle fleur!"
E questo è il fiore del partigiano
Et c’est la fleur du partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà!
Mort pour la liberté!
E questo è il fiore
del partigiano
Morto per la libertà
Jacques Brel
Jacques Brel, un cœur à fleur de peau, un poète qui s'est brûlé les ailes dans ce monde qu'il jugeait très sévèrement. Ces chansons sont souvent des tableaux qu'on ne se lasse pas d'écouter.
Quand on a que l’amour
Quand on a que l’amour
À s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l’amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l’amour
À offrir à ceux là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier
Jean Ferrat
La Montagne
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles
Que l’automne vient d’arriver
Ils quittent un à un le pays
Pour s’en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux, ça n’était pas original
Quand ils s’essuyaient machinal
D’un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre
Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu’au sommet de la colline
Qu’importent les jours, les années
Ils avaient tous l’âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
C’était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
À ne plus que savoir en faire
S’il ne vous tournait pas la tête
Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l’autre non
Et sans vacances et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n’y a rien de plus normal
Que de vouloir vivre sa vie
Leur vie, ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s’en faire
Que l’heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l’on aime
Et rentrer dans son H.L.M.
Manger du poulet aux hormones
Maxime Leforestier
Un petit jeune sur les pas de Brassens qui maintenant fait partie des grands artistes du siècle dernier. Une très belle carrière.
San Francisco
C’est une maison bleue Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l’on vient s’asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
(Quand) San Francisco s’embrume
(Quand) San Francisco s’allume
San Francisco, où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kéna, jusqu’à la nuit noire
Un autre arrivera pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux, on s’endormira
(Quand) San Francisco se lève
(Quand) San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
C’est une maison bleue Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s’effondre
Si San Francisco s’effondre
San Francisco ! Où êtes-vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
Occitan
L’Estaca
Se tiram totes, vai tombar.
Gaire de temps pòt pas durar.
Segur que tomba, tomba, tomba,
Plan clinada es adejà.
Se ieu la tiri fòrt d’aquí,
E tu la tiras fòrt d’ailà,
Segur que tomba, tomba, tomba
E se’n poirem desliura
Lo vièlh Siset me parlava,
De bon matin al portal
E lo solelh esperavem,
Los carris vesent passar.
"Siset, non veses l’estaca,
Que li sèm totes ligats ?
Se podèm pas se’n desfaire,
Jamai podrem caminar… »
Pasmens fai fòrça temps ara,
Que se n’escorjam las mans,
E quand la fòrça me daissa,
Mai granda e larga ela va.
De tòt segur qu’es poirida,
Pasmens, Siset, pesa tant !
De còps la fòrça m’oblida …
Torna me dire ton cant !
Lo vièlh Siset que se cala.
Mal vent que se l’emportèt.
El sol sap ont es anat.
E ieu sota lo portal.
Mentre passan d’autres dròlles,
Levi lo còl per cantar
Lo darrièr cant del vièlh Siset
lo darrièr que m’ensenhèt.
L’Estaca
Se tiram totes, vai tombar.
Si nous tirons tous, il tombera
Gaire de temps pòt pas durar.
Cela ne peut durer plus longtemps
Segur que tomba, tomba, tomba,
C’est sûr il tombera, tombera, tombera
Plan clinada es adejà.
Bien vermoulu il doît être déjà
Se ieu la tiri fòrt d’aquí,
Si tu le tires fort par ici
E tu la tiras fòrt d’ailà,
Et que je le tire fort par là
Segur que tomba, tomba, tomba
C’est sûr, il tombera, tombera, tombera
E se’n poirem desliura
Et nous pourrons nous libérer
Lo vièlh Siset me parlava,
Grand-père Siset me parlait ainsi
De bon matin al portal
De bon matin sous le porche
E lo solelh esperavem,
Tandis qu’en attendant le soleil
Los carris vesent passar.
Nous regardions passer les charettes
"Siset, non veses l’estaca,
Siset, ne vois-tu pas le pieu
Que li sèm totes ligats ?
Où nous sommes tous attachés ?
Se podèm pas se’n desfaire,
Si nous ne pouvons nous en défaire
Jamai podrem caminar… »
Jamais nous ne pourrons nous échapper !
Pasmens fai fòrça temps ara,
Mais Siset, ça fait déjà bien longtemps
Que se n’escorjam las mans,
Mes mains à vif sont écorchées !
E quand la fòrça me daissa,
Et alors que les forces me quittent
Mai granda e larga ela va.
Il est plus large et plus haut
De tòt segur qu’es poirida,
Bien sûr, je sais qu’il est pourri
Pasmens, Siset, pesa tant !
Mais, aussi, Siset, il est si lourd
De còps la fòrça m’oblida …
Que parfois les forcent me manquent
Torna me dire ton cant !
Reprenons donc ton chant
Lo vièlh Siset que se cala.
Grand-père Siset ne dit plus rien
Mal vent que se l’emportèt.
Un mauvais vent l’a emporté
El sol sap ont es anat.
Lui seul sait vers quel lieu
E ieu sota lo portal.
Et moi, je reste sous le porche
Mentre passan d’autres dròlles,
Et quand passent d’autres gens
Levi lo còl per cantar
Je lève la tête pour chanter
Lo darrièr cant del vièlh Siset,
Le dernier chant du vieux Siset,
lo darrièr que m’ensenhèt.
Le dernier qu’il m’a appris
Pierre Perret
Lily
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu’on était égaux, Lily
Au pays d’Voltaire et d’Hugo, Lily
Mais, pour Debussy, en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté, Lily
Elle rêvait de fraternité, Lily
Un hôtelier, rue Secrétan
Lui a précisé, en arrivant
Qu’on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots, Lily
Elle s’est tapée les sales boulots, Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue, ses frères de couleur
L’accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l’appelait Blanche-Neige, Lily
Elle se laissait plus prendre au piège, Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s’il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé, Lily
Qui était tout prêt à l’épouser, Lily
Mais, la belle-famille lui dit
"Nous n’sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous »
Elle a essayé l’Amérique, Lily
Ce grand pays démocratique, Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas, aussi ce fût le noir
Mais, dans un meeting à Memphis, Lily
Elle a vu Angela Davis, Lily
Qui lui dit "viens, ma petite sœur"
"En s’unissant, on a moins peur"
"Des loups qui guettent le trappeur »
Et c’est pour conjurer sa peur, Lily
Qu’elle lève aussi un poing rageur, Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais, dans ton combat quotidien, Lily
Tu connaîtras un type bien, Lily
Et l’enfant qui naîtra, un jour
Aura la couleur de l’amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Renaud
Dès que le vent soufflera
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme Ta-ta-tam
Moi la mer elle m’a pris
J’me souviens un mardi
J’ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de dock side
Et un vieux ciré jaune
J’ai déserté les crasses
Qui m’disaient, soit prudent
La mer c’est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera, je repartira
Dès que les vent tourneront,
nous nous en allerons La la la
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme Ta-ta-tam
Moi la mer elle m’a pris Au dépourvu, tant pis
J’ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Qu’j’ai vomis mon quatre heure
Et mon minuit aussi
J’me suis cogné partout
J’ai dormi dans des draps mouillés
Ça m’a coûté des sous
C’est de la plaisance, c’est le pied
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Mais elle prend pas la femme...
Qui préfère la campagne
La mienne m’attend au port
Au bout de la jetée
L’horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D’amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c’est son malheur
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris...
Comme on prend un taxi
Je f’rai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m’lâcher la grappe
J’irai aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N’oublieront mon prénom
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Et mon bateau aussi…
Il est fier mon navire
Il est beau mon bateau
C’est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau
Mais Tabarly, Pajot
Kersauzon, Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Je m’souviens un vendredi
Ne pleures plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleures plus mon père
Je vais au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était son destin
Mistral Gagnant
À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Et regarder les gens, tant qu'y en a
Te parler du bon temps, qui est mort ou qui reviendra
En serrant dans ma main tes petits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups de pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, minot
Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Minto, caramels à un franc
Et les Mistral Gagnants
À remarcher sous la pluie, cinq minutes, avec toi
Et regarder la vie, tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère, un petit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s'marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les Carambars d'antan et les Coco Boers
Et les vrais Roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral Gagnants
À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps, qui est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants, c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter, enfin, qu'il faut aimer la vie
L'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral Gagnants
Et les Mistral Gagnants
Tri Yann
Les prisons de Nantes
Dans les prisons de Nantes
Lan
Di-di-di-dou-dan
Di-di-lan-di- lan
di-di-di-dou-dan
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier
Personne ne le vint voiré Lan didididoudan
Personne ne le vint voiré
Que la fille du geôlier
À la fille du geôlier
Un jour il lui demande Lan didididoudan
Un jour il lui demande
Oui que dit-on de moué?
Que dit-on de moué?
On dit de vous en ville Lan didididoudan...
On dit de vous en ville
Que vous serez pendu
Et vous serez pendu
Mais s'il faut qu'on me pende Lan didididoudan.
Mais s'il faut qu'on me pende
Déliez-moi les pieds
Déliez-moi les pieds
La fille était jeunette Lan. didididoudan
La fille était jeunette
Les pieds lui a déliés
Les pieds lui a déliés
Le prisonnier alerte Lan didididoudan
Le prisonnier alerte
Dans la Loire s'est jeté
Dans la Loire s'est jeté
Dès qu'il fut sur les rives Lan didididoudan...
Dès qu'il fut sur les rives
Il se prit à chanter
Il se prit à chanter
Lentement :
Je chante pour les belles Lan didididoudan...
Je chante pour les belles
Surtout celle du geôlier
Surtout celle du geôlier
Si je reviens à Nantes Lan didididoudan...
Si je reviens à Nantes
Oui je l'épouserai
Oui je l'épouserai
Dans les prisons de Nantes Lan didididoudan...
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier
Vieilles chansons
La java bleue
C'est la java bleue La java la plus belle
Celle qui ensorcelle
Quand on la danse les yeux dans les yeux
Au rythme joyeux
Quand les corps se confondent
Comme elle au monde
Il n'y en a pas deux C'est la java bleue
Il est au bal musette
Un air rempli de douceur
Qui fait tourner les têtes
Qui fait chavirer les cœurs
Quand on la danse à petits pas
Serrant celle qu'on aime dans ses bras
On les murmure dans un frisson
En écoutant chanter l'accordéon
Chéri, sous mon étreinte
Je veux te serrer plus fort
Pour mieux garder l'empreinte
Et la chaleur de ton corps
Que de promesses, que de serments
On se fait dans la folie d'un moment
Car ses serments remplis d'amour
On sait que ça ne durera pas toujours
Mon amant de Saint-Jean
Je ne sais pourquoi elle allait danser
À Saint-Jean, aux musettes
Mais quand ce gars lui a pris un baiser
Elle frissonnait était chipé
Comment ne pas perdre la tête
Serré par des bras audacieux?
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint-Jean
Elle restait grisée
Sans volonté, sous ses baisers
Sans plus réfléchir, elle lui donnait
Le meilleur de son être
Beau parleur, chaque fois qu'il mentait
Elle le savait, mais elle l'aimait
Mais hélas, à Saint-Jean, comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
Elle était folle de croire au bonheur
Et de vouloir garder son cœur
Comment ne pas perdre la tête...
On chante le refrain entièrement et on reprend
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint-Jean
Il ne l'aime plus
C'est passé
N'en parlons plus
Il ne l'aime plus
C' est du passé
N'en parlons plus